12/01/2010
SÉCHERESSE
Sécheresse de la poussière
...sur les cailloux du chemin
Sécheresse des herbes folles
...le long du même chemin
Sécheresse du lancinement
...des grillons
...tout alentour
Sécheresse de l'écrasement
...d'une grosse mouche d'âne
...sous la semelle brûlante
Sécheresse de l'air
...sur la sueur de la peau
Bientôt
...au bout du chemin
...l'heure du pastis
Extrait de Instants puisés au soleil de Camargue
Éd. Clapàs, 1999
Épuisé (?)
06:31 Publié dans Poésie (?) | Lien permanent | Commentaires (14)
Commentaires
Il est de toi ce bouquin?
M'a l'air bien, dis donc.
En tout cas, j'aime bien le texte que tu donnes à lire de ce recueil.
Écrit par : Thierry | 12/01/2010
Ben oui, elle est de moi, cette plaquette. Elle est toujours renseignée dans le catalogue de l'éditeur, ici : http://pagesperso-orange.fr/clapassos/Ccatalogue.html (collection Tiré à Part #67) mais j'ignore si elle est toujours disponible.
Écrit par : Éric | 12/01/2010
Ça caille, mais bientôt, au bout du couloir, l'heure du kir. J'y go itou !
Écrit par : co errante | 12/01/2010
Excellente initiative, bien que les mélanges ne soient pas trop à mon goût. Le pastis-Guinness si cher à Maigros, par exemple, je n'ai jamais essayé.
Écrit par : Éric | 12/01/2010
Dans la collection "tiré à part", tous les prix sont encore en francs ;-))
Écrit par : Thierry | 12/01/2010
Des francs français, parce qu'en francs belges, ce serait donné. Et si ce sont des anciens francs français... Peut-être qu'il ne mettent pas souvent leur site à jour. Où qu'ils ont délocalisé au Vazybossé, le pays où les gens travaillent gratos pour les patrons.
Tu creuses ? Je t'offres la pioche ! (virtuelle)
Écrit par : Éric | 12/01/2010
Je ne connaissais pas.-! Un apéritif bien amené.
Écrit par : éric | 12/01/2010
Et très bu il y a longtemps. Restons dingues !
Écrit par : Éric | 13/01/2010
Chouette texte. J'ai un faible pour la grosse mouche d'âne.
Écrit par : Anna de Sandre | 13/01/2010
Sais pas comment s'appellent ces bestioles. Les gens là-bas appelaient ça des mouches d'âne. Des espèces d'énormes guêpes de six, sept centimètres de long. Ça faisait vraiment du bruit quand tu en écrasais une.
Écrit par : Éric | 13/01/2010
Six, sept centimètres de long ! Un colibri ?
Écrit par : Marc Bonetto | 13/01/2010
Pas vraiment, non.
Écrit par : Éric | 13/01/2010
Six, sept centimètres de long.
"Et après, on dit que c'est nous, les Marseillais, qui exagérons."
Marcel Pagnol, "Marius".
(J'aime bien citer. Même à tort et à travers, ça fait cuistre, et la cuistrerie s'accorde magnifiquement au monocle doré.)
Écrit par : Marc Bonetto | 14/01/2010
Sans rire, ces bestioles étaient énormes ! Et je ne suis pas Marseillais. Ce n'était tout de même pas "une fourmi de dix-huit mètres avec un chapeau sur la tête !"
Écrit par : Éric | 14/01/2010
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