19/02/2023
Distiques zérotiques (2)
Je savoure un cognac, une fugue de Bach,
Le chaton, très propret, chiant bien dans son bac.
Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,
Glissant sur un étron, Lélian prit une pelle.
La pipe anodontique est la spécialité
D’une vieille rouchie qui vous pompe alité.
Joséphine insistant pour qu’on la rembougeât,
Trois généraux d’Empire offrirent plus d’orgeat.
Extraits de Distiques zérotiques
150 paires d’alexandrins
en hommage à Paul-Jean Toulet
par André Stas & Éric Dejaeger
À paraître chez TIRTONPLAN
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07/02/2023
Distiques zérotiques (1)
Quand tu auras fini d’avaler ta bouquette,
Nanesse, viendrais-tu bouffer ma bistouquette ?
Trop occupé à mater tous les popotins,
Félix Potin distrait marcha dans du crottin.
Alors qu’il défonçait une sénile ancelle,
Dieu fut tout étonné de la trouver pucelle.
Agrippine épuisa de nombreux belluaires,
Haut fait que ne chanta pas Charles Baudelaire.
Extraits de Distiques zérotiques
150 paires d’alexandrins
en hommage à Paul-Jean Toulet
par André Stas & Éric Dejaeger
À paraître chez TIRTONPLAN
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01/02/2023
TRASHAÏKU (2)
grêle neige vent
thermomètre sous zéro
trois sans-abri morts
Extrait de
TRASHAÏKUS
(Version intégrale augmentée)
à paraître prochainement
aux Éditions TIRTONPLAN
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26/01/2023
TRASHAÏKU (1)
garçonnet en pleurs
sphincter assez douloureux
prêtre rayonnant
Extrait de
TRASHAÏKUS
(Version intégrale augmentée)
à paraître prochainement
aux Éditions TIRTONPLAN
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06/11/2022
UNE BELLE HISTOIRE
Il n’osait plus la laisser seule
Quand elle se bourrait la gueule.
Dès qu’elle avait le dos tourné,
Il se reblanchissait le nez.
Chaque fois qu’elle était en crise,
Ça finissait par un striptease
Dans le jardin. Le vieux voisin
Matait ses seins, son popotin.
Lui s’en reniflait double dose.
Il ne pensait plus qu’à la chose
Et si elle se refusait,
Dehors, sans honte, il la violait.
Ainsi se déroulait leur vie
Qui ne faisait pas trop envie
Sauf pour le vieux qui restait vert
Sur son balcon, l’œil bien ouvert.
Le vieux mourut octogénaire
En l’ayant fait sa légataire.
Pour bien profiter du pognon,
Tous deux : désintoxication !
Moralité
Si ton voisin est vieux et riche,
De tes charmes ne soit pas chiche.
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27/10/2022
FIN D'UN MONDE
J’ouragane.
Je déluge.
Je tsunamise.
Je typhonne.
Je séisme.
J’éruptionne.
Je cataclysme.
Je tornade.
Je désastre.
Je trombe.
Je fléaute.
Je cyclone.
Ce vieux monde pourri
fait chier.
Quand arc-en-ciellerons-nous ?
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18/10/2022
ÉVITEZ LES NUITS BLANCHES
Il commence à 20h
jusqu’à 8h du mat’
du lundi au jeudi.
Muse à l’entretien ?
Une idée qui part
en couille ?
Un mot précis
qui vous échappe ?
Le poète de garde
est là pour vous aider !
Ses tarifs sont ceux
de la convention
de l’U.N.M.P.*
N’hésitez pas à faire appel
à ses services :
il est compétent
et on ne peut
plus sympathique.
* Union Nationale des Maisons de la Poésie.
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18/09/2022
ENCORE UN DE PERDU
J’avais un poème
vraiment débile
dans ma caboche d’imbécile
mais il est parti
faire son nid
dans le chêne du jardin.
Un élagueur
le retrouvera peut-être
un jour.
Surtout
qu’il n’y touche pas !
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04/09/2022
RONDEL DU TROU DU CUL
Chanté par Verlaine et Rimbaud,
Il ne sent pas toujours la rose.
Ci toutefois flattons le prose
Et son joli sphincter costaud,
Squatté par des bubons rougeauds,
Quelquefois atteint de sclérose.
Chanté par Verlaine et Rimbaud,
Il ne sent pas toujours la rose.
Quand il produit étron tout chaud,
Soudain nous voilà moins morose
Mais lorsqu’il ne fournit sa dose
Nous maudissons ce moricaud
Chanté par Verlaine et Rimbaud.
André Stas & Éric Dejaeger
Extrait de 100 % pur porc en 36 rondels
(voir plus bas)
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24/08/2022
RONDEL DE LA DAME LIBÉRÉE
Bien campé sur son destrier,
Mon sire partit en croisade,
Ceinture faisant palissade
Dépitant serf ou chevalier.
Un très habile serrurier
Au verrou porta l’estocade.
Bien campé sur son destrier,
Mon sire partit en croisade.
Je m’offris ainsi au premier
Venu puis jouis en cascade.
La founette en capilotade
J’ai pensé à mon fier guerrier
Bien campé sur son destrier.
André Stas et Éric Dejaeger
Extrait de 100 % pur porc en trente-six rondels
à paraître aux Éditions TIRTONPLAN
avec une couverture de Richard Kuthier
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15/06/2022
LE POÈTE ET LE BÉOTIEN
« Comme un crachin létal, la mort descend des cieux
Envelopper l’humain de son haleine infâme.
— Holà ! C’est quoi ? Non mais c’est quoi, putains de dieux ?
Tu vas pas nous gonfler avec tes états d’âme !
Tu vas pas nous botter tes douze pieds au fion !
— C’est de l’alexandrin, c’est pure poésie,
Vous n’y connaissez rien, espèce de troufion !
— Troufion ? Et pourquoi pas « Natif de Béotie » ?
— Tu fais chier, crétin ! Va te faire enculer !
— Calmez-vous, cher aède, un peu de retenue,
Dans la grossièreté ne devez basculer.
Vous mettez votre muse en petite tenue.
— Polymnie à poil, ça te ferait pas jouir ?
Vicelard de mes deux ! Crapuleux et obscène !
— Tout doux, ô roi des vers ! Ne veux plus vous ouïr !
Impossible avec vous de partager la scène. »
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03/06/2022
LA CLOCHARDE ET L'ÉGOUTIER
Une vieille dégoûtante
Qu’une grille d’égout tente
Pour se vider l'intestin
S’accroupit sur son destin.
Un égoutier, joyeux drille,
Passe la main par la grille
Et fiste l’intimité
Du bénitier tout mité.
Conseil :
À croupetons sans culotte,
Prenez garde à l’homme aux bottes.
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02/09/2021
COÏT CONTRARIÉ
Cupidon, canaillou, tira en l’air fléchette.
Culotté, l’angelot voulait faire un carton.
Coquin de sort, son trait atteignit Jeanneton,
Cette brave gamine appréciant la couchette.
Colin dans le fenil tripotait sa quéquette
Couronnée sur le gland d’un énorme bouton,
Cadeau empoisonné du pervers cureton,
Chut des nues en voyant approcher la jeunette.
Caramba! gémit-il. Que me veut ce tendron ?
Coco, dit-elle, viens ! Mon sexe est un chaudron !
Confus, le fan d’Onan lui dit : — Holà ! caillette,
Comment puis-je annoncer à ce con Cupidon,
Ce titi, que n’ai point de désir pour poulette ?
Casse-toi ! Laisse-moi décharger mon tromblon !
André Stas & Éric Dejaeger
Extrait de Sonnets alphabêtifiants
À paraître incessamment aux éditions Tirtonplan
Tirage limité à 50 exemplaires
Ceux qui acceptent d’acheter un chat dans un sac peuvent déjà réserver
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22/08/2021
LICENCIEUSES LANGUEURS
Légèrement vêtue, seins nus sous son polo,
Lola riait trop fort, abusant de champagne
Laurent-Perrier frappé en rêvant de l’Espagne,
L’Alhambra, l’Alcazar... mais survint Paolo.
Légende de l’arène et… du waterpolo,
Le ténébreux dit : — Viens, partons à la campagne
Libérer des toros, juste vêtus d’un pagne.
La belle rétorqua : — Olé ! D’ac mais mollo.
Libertad! hurlait-elle en montrant de la fesse.
Livide, chamboulé par une telle adresse,
Lorca dans ses pensées, il approcha la main.
Libidineusement, éberlué l’Ibère
Lutina le fessier sans rêver à demain,
Lança un Caramba! puis se mit en prière.
André Stas & Éric Dejaeger
Extrait de Sonnets alphabêtifiants
(26 exercices d’hostile au déjà lu)
À paraître aux éditions Tirtonplan
en tirage confidentiel
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10/05/2021
À LA GAINSBARRE
Le cul de Bobonne
Jouait du trombone,
Lâchant chapelets
De fétides pets.
Elle aimait, l’ancêtre,
Fermer la fenêtre,
Qu’on humât au mieux
Ses grisous vicieux.
Ça la faisait rire,
Presque du délire,
La vue de nos pifs
Se montrant rétifs.
En apothéose,
Pas d’odeur de rose :
Un infâme prout
Nous mettait knock-out*.
*Prononcé /’knᴐkut/
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17/02/2021
LA COLOMBE D'APOLLINAIRE
La colombe d'Apollinaire
A du regret dans le regard.
Sa roucoule a viré geignard,
Sa blancheur est démissionnaire.
Privée du moindre obituaire,
Petite proie pour charognard,
La colombe d'Apollinaire
A du regret dans le regard.
Pour son plumage mortuaire,
L'oiseau rêve d'un corbillard.
Le jet d'eau gelé en poignard
A transpercé de sa rapière
La colombe d'Apollinaire.
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01/02/2021
LES OUBLIÉS DE CAMARET
Plus d'infos concernant cette potacherie ICI.
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21/12/2020
CUISTOMO
Les deux marmitons,
Beaux mais pas gitons,
Serrent fort les fesses.
Pas par peur des vesses.
Le gay maître queux
Ne veut mettre qu’eux.
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27/11/2020
CHAUD SUR LE COURT
Agacé, Agassi*
A perdu deux services.
Jamais vu un gars si
Frappé de maléfices.
Il râle comme un bouc,
Il casse sa raquette,
Fout un terrible souk !
Exclu de la compète.
* Que les moins de quarante ans ne doivent pas connaître…
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09/11/2020
FANTAISIE AUTOMNALE
À la mémoire de mon père (1932-1985)
L’automne est arrivé dans son manteau de vents
Pour stripteaser les arbres ;
Dans ses bottes de pluie, froides comme des marbres
À noyer des arpents.
L’aube paraît, transie. Le soleil semble triste
Quand il se montre un peu,
Assailli de nuées dans un bien terne bleu
Pour mini tour de piste.
Le potager s’endort, protégeant ses poireaux
Des premières gelées,
Attendant le fumage à grandes pelletées,
Comme pauvres, manteaux.
La sève redescend dormir dans ses racines
Jusqu’au printemps prochain.
Les machos ont caché leurs gros sexes d’airain
D’été. Mortes les pines.
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10/10/2020
TENTATION
Il m’a enlevé le haut.
Il m’a caressé le dos
et la poitrine
de ses mains
très douces.
Il m’a ôté le bas.
Il m’a papouillé les fesses.
« Pour l’arrière
tu es trop jeune
mais ça viendra.
Ta bouche
est superbe. »
J’étais un peu écœuré
par l’odeur de l’encens.
Il n’a défait
que trois boutons
de sa soutane.
Après m’être rhabillé
j’ai dû réciter
trois pater
et cinq ave
pour être pardonné
de la tentation
que je lui avais fait subir.
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29/09/2020
SALE AFFAIRE
Elle prit
Un sot homme
De Sodome
Pour mari
Et périt
Dans la Somme.
Pour sa pomme,
Ce fut cuit.
La crapule
Sans scrupule
Disparut.
Depuis nique
À Hannut,
Pleine trique.
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17/09/2020
PRIÈRE DE DÉGUERPIR
Cher leur père qui n’est nulle part,
Que ton nom soit oublié
que ton règne disparaisse
que ta volonté soit défaite
partout.
Ne leur donne plus jamais
ton pain plat et malsain
et ne t’occupe pas de leurs offenses
comme je ne m’occupe pas
de tout ce qui peut t’offenser.
Ne te mêle pas de leurs tentations
fous-leur définitivement la paix
et ils se délivreront seuls
car vraiment rien ne t’appartient
sale égoïste.
Veuille agréer, etc.
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12/08/2020
L'AVIS DU PSY
Elle est sentimentale
Mais sa santé mentale
N’est pas vraiment au top :
C’est la reine du flop.
En amour, c’est bizarre :
Elle aime la bagarre
En n’étant pas SM.
Elle roule en BM
Mais vote écologique,
Ce qui n’est pas logique.
En un mot comme en cent,
C’est un cas déroutant.
On dirait qu’elle est comme…
Comment dit-on ?... Un homme !
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02/07/2020
LE VOYEUR
Dans un bikini rikiki,
Elle est allongée sous le chêne
Sur sa chaise longue. Elle lit
Un gros roman de Sue (Eugène).
Son voisin mate à qui mieux mieux
Planqué derrière ses troènes.
Dans son pantalon, c’est aqueux.
Bien trop rares, de telles scènes.
La belle semble avoir trop chaud.
Elle pose le lourd volume
Et, gracieuse, enlève le haut.
Le vit du voyeur devient grume.
Elle se présente de dos.
Ses fesses, ornées d’une ficelle,
Font penser à deux abricots
Cuivrés. Le bougre en étincelle !
Il se prépare à décharger
À l’insu de cette coquette
Quand sa moitié s’en vient hurler :
— Albert ! Albert ! La soupe est prête !
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16/06/2020
LE PÈRE O.K.
Ce brave père barnabite
Possédait un superbe engin
Que lui enviait son frangin,
Un exécrable cénobite.
En plein culte, une envie subite
Le prit d’exhiber son machin
– Bien sûr que c’est une image, hein ! –
Pour qu’il le mette sur orbite.
L’ite à peine prononcé,
Illico il avait foncé
Se changer dans la sacristie
Et quelques secondes plus tard,
Il quémandait Son amnistie
Sur sa Kawa. Sacré motard !
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05/06/2020
DYSCALCULIE
Une et un refusèrent
De faire encore deux.
Les critiques fusèrent,
Les traitant de merdeux.
Mais le couple tint tête
À tous ses détracteurs.
Dès lors ce fut la fête
Sur les bouliers compteurs.
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27/09/2019
La balade des fendus
Beaux popotins qui devant nous marchez,
N’ayez les puits envers nous trop durcis
Car si envie de nos chibres avez,
Nous serons prompts à vous dire merci.
Vous nous voyez là, fort bander, cinq, six,
Pour cette chair dont l’œil trop nous convie,
Qui nous met dans une transe bénie
Et nos forts os veulent tant en découdre !
De notre état que personne ne rie.
Écartez pour recevoir notre foudre !
Noceurs, nous vous clamons que vous devez
N’avoir dédain, mais lorgner à l’envi
Nos braquemarts, surtout que vous savez
Que tous hommes n’ont pas si beaux zizis.
Excusez nos pénis aussi transis
En quête de croupions pour chaufferie :
Que la chaleur des vôtres nous sourie
Et vienne mettre feu à notre poudre.
Nous sommes durs, et non pas chair pourrie.
Écartez pour recevoir notre foudre !
Vos jolis culs que toujours vous lavez
N’attendent que nos incroyables vits
Prêts à tout vu que d’envie vous crevez
De nous accueillir dans vos doux pertuis.
Nous ferons ça debout, couchés, assis,
De notre semence jamais tarie
Nous ferons don à vos trous de génie.
Même s’ils ont l’étroit d’un dé à coudre,
N’ayez point peur que l’on vous scarifie.
Écartez pour recevoir notre foudre !
Princes des culs, qui craignez barbarie,
Nous vous jurons d’agir sans infamie.
Vous n’aurez nul besoin de nous absoudre
Car hurlerez de plaisir. On parie ?
Écartez pour recevoir notre foudre...
Vrançois Fillon
Texte paru dans Catarrhe #8 (04-2014)
Ce numéro avait pour thème le popotin
Le texte original est ici
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15/08/2019
En rut pour Cythère
Son beau corps est brûlant et sous son cache-sexe
À peine un peu plus grand qu’un ticket d’autobus
Tout est détrempé du clitoris à l’anus :
Les lèvres déversent tout leur suc sans complexe.
Il frôle un des tétons qui durcit par réflexe.
Expert, il le cajole, exigeant du bonus.
L’autre main s’insinue, direction le pétrus
Qui ne rechigne point quand il sent qu’on l’indexe.
Il se sent fort gaillard, tout raide, bien durci,
Prêt à loin s’enterrer dans le terrier chéri :
Le piston pleurera dans l’adulé cylindre !
Ses doigts se font pressants, sa verge a fol espoir,
Quand soudain il entend sa coqueluche geindre :
« J’ai mal de tête, ô mon chéri, non, pas ce soir... »
Texte paru dans Traction-Brabant #75 (08-2017)
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20/01/2019
LE MERCENAIRE
Ce lansquenet
qui lansquinait
saoula c’kiné d’
venu skinhead.
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