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28/06/2011

Un peu de pub (141)

Massot - Penser pourrir.jpgPENSER POURRIR
par Jean-Louis Massot

Depuis qu’il s’est lancé dans l’édition avec ses Carnets du Dessert de Lune, Jean-Louis a quelque peu délaissé la plume pour la lecture de manuscrits. Il nous propose ici une série d’aphorismes bien truculents qui devraient plaire aux amateurs du genre (dont je n’ai jamais caché faire partie).

Je ne poursuis aucun but dans ta vie.

La paresse n’est pas un état, c’est une politique.

Il est plus confortable de dormir sur le ventre ou sur le dos que sur ses deux oreilles.

Le bouchon a été inventé par un abstinent ; le tire-bouchon par un insatiable.

Les éditions du soir au matin, 2010
Illustrations de Gérard Sendrey
20 pages
8 €
ISBN : 978-2-916042-22-0
Le blog de Jean-Louis
Le site de l’éditeur

Commentaires

C'est pas pour chercher noise au gars Massot, seulement, il ne doit pas savoir que dormir sur le ventre est mauvais pour le rachis. La colonne vertébrale se tord, prend des postures vicieuses, se démantibule, s'affaiblit. Deux exemples concrets : sur le ventre, tu es obligé de tourner la tête : tes cervicales trinquent, bonjour le torticolis ; le dos, mal soutenu, se creuse au niveau des lombaires, voire plus haut. Bon, il fait ce qu'il veut. C'est son dos.

En revanche, "La paresse n'est pas un état, c'est une politique" me plaît foutrement, bien que chez certains ce soit un état ou une seconde nature.

Écrit par : Marc Bonetto | 28/06/2011

Merci pour ces conseils pour un bon dodo, Dr. B. !

Écrit par : Éric | 02/07/2011

Superposez toutes ces phrases étranges sous la fluorescence de la lune, vous verrez apparaître la ligne éditoriale des Carnets en transparence. C'est prouvé scientifiquement parlant par des scientifiques qui parlent.

Écrit par : jim | 29/06/2011

Merci, Dr. Jim !

Écrit par : Éric | 02/07/2011

Là je me sens mieux d'un cou !
merci les docteurs

Écrit par : jean-louis | 14/07/2011

Ils sont fortiches, les toubibs, ici !

Écrit par : Éric | 14/07/2011

Fortiches ? Un peu, mon neveu ! Moi, ma spécialité, c'est la neurochirurgie, la chirurgie orthopédique aussi. J'adore scier, trancher, raboter, jouer de la varlope, du marteau, des tenailles, des fils et des clous. Et en plus, je travaille à l'ancienne : la gnôle sert d'anesthésiant. Tu te réveilles avec la gueule de bois, certes, mais sans les effets à long terme du curare ou de la xylocaïne.

Écrit par : Marc Bonetto | 14/07/2011

À côté de toi, Vésale n'était qu'un chevilleur* !

* belgicisme : boucher qui découpe les carcasses d'animaux dans un abattoir.

Écrit par : Éric | 14/07/2011

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