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06/12/2011

A CLOCKWORK ORANGE

Burgess - A Clockwork Orange.jpgHier très tard et aujourd'hui très tôt, la Une (RTBF) diffusait Orange mécanique, l'improbable film de Stanley Kubrick sorti en 1971, adaptation du livre d'Anthony Burgess A Clockwork Orange publié en 1962. Le film était présenté avec le macaron "Déconseillé aux moins de 16 ans". Bizarre... J'ai vu le film en salle en 1971 alors que je n'avais que... treize ans. J'ai lu le bouquin (V.O. avec lexique nadsat/anglais) en 1976, l'ai relu en 1978. Revoir le film m'a donné envie de relire encore le livre. Mais pourquoi déconseiller le film aux moins de seize ans alors qu'ils/elles ont accès à toutes les saloperies possibles via le 'net ? Parce que ce film, quarante ans après, et ce livre, cinquante ans après, continuent à déranger ?

18:57 Publié dans Divers | Lien permanent | Commentaires (6)

Commentaires

Il y a eu le même problème avec un beau film récent, « Sleeping Beauty » : interdit aux moins de seize ans parce qu’il était censé inciter les jeunes à la prostitution… alors que les scènes de fétichisme (monnayé) sont tellement glaçantes et mortifères, qu’il produirait plutôt l’effet inverse (me semble-t-il). L’animateur de l’émission La Dispute (France Culture) relevait d’ailleurs qu’un film sorti quelques semaines plus tôt et faisant le portrait très ambigu d’un monstre pédophile, n’avait été, lui, interdit qu’au moins de douze ans, malgré sa plus grande violence psychologique et physique… Va comprendre !

Écrit par : Burnwood | 06/12/2011

L'interdit attire toujours énormément et je pense que cela ne changera jamais.

Je m'intéresse très peu - manque de temps - au cinéma.

Pour ce qui est de comprendre... Je verrais bien un philosophe s'attaquer au problème de la compréhension et en tirer une absconsité cinq étoiles !

Écrit par : Éric | 07/12/2011

hello my gritte !
les lectures juvéniles ont des effets secondaires à long terme : j'ai pour ma part lu, à 14/15 ans (sic ! ne te gausse pas) cette phrase de Pascal Blaise (n'oublie pas de lire le L) : "un roi sans divertissement est un homme plein de misère" : elle m'a instantanément plus que troublé (et la lecture du "Roi sans divertissement" de Giono quelques années plus tard m'a carrément "achevé")
la bande de petits cons d'Orange Mécanique ne cherchent qu'à "divertir" l'éternel "ennui" commun
(que de vieux vioques vont divertir par le spectacle de "belles endormies" ; je n'ai pas vu encore "sleeping beauty" mais j'avais dévoré autrefois "les belles endormies " de Y Kawabata ) (bien oublié ce vieux nippon nobélisé alors qu'il a écrit de super bons romans "le maitre de Go" par exemple)

Écrit par : hozan kebo | 07/12/2011

Je note tout cela, vieux bonze sabré !

Écrit par : Éric | 15/12/2011

Les censeurs savent lire et regarder. Ils sont payés pour cela, diantre !

Écrit par : BONETTO | 12/12/2011

Un censeur sachant censer sans ses sens...

Écrit par : Éric | 15/12/2011

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