17/04/2015
Pas que du récent (161)
LE FEU (JOURNAL D’UNE ESCOUADE)
par Henri Barbusse
L’auteur, engagé volontaire en 1914 à l’âge de trente et un an, va passer deux ans dans les tranchées. Il raconte dans ce « journal », de façon romancée, ce qu’il y a vécu. Un journal de damné. Prix Goncourt 1916, Ce roman est considéré comme l'une des œuvres littéraires majeures concernant la Première Guerre mondiale.
Mon exemplaire semble lui aussi être passé par les tranchées... Un extrait ici.
Flammarion (1916)
Réédité en 2014 (6 €)
352 pages
Un peu plus sur l’auteur
06:00 Publié dans Pas que du récent | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
Ah oui un sacré livre ça !
Écrit par : Jean-Louis | 18/04/2015
À la lecture, certains passages m'ont fait pensé à Céline. Ce devrait, bien entendu, être l'inverse puisque Céline a écrit après Barbusse.
Écrit par : Éric | 18/04/2015
Oui, sauf que Barbusse c’est la vision optimiste de l’humanité, alors que Céline ne se fait aucune illusion là-dessus. D’ailleurs, une deuxième guerre mondiale a éclaté, c’est déjà nommer celui qui colle au plus près de la réalité. Et Céline n’a pas eu le prix Goncourt, celui qui a volé la vedette au Voyage, cette année-là, j’ai oublié son nom, mais pas le titre de son livre : les loups. Normal, pour des moutons, c’est mieux, la fin est plus rapide, inutile de nous faire bêler jusqu’au bout de la nuit. Aller, je vais me coucher, demain je dois tondre un mouton qui a couché avec une allemande.
Écrit par : fabrice | 18/04/2015
Ce brave et bon Céline ne s'en est jamais remis, d'avoir loupé le Goncourt...
Écrit par : Éric | 18/04/2015
Il n'a pas eu le Goncourt mais il a eu le style.
Écrit par : Jean-Louis | 20/04/2015
Lire "Céline entre haine et passion" et "Les idées de Céline" par Philippe Alméras.
Écrit par : Éric | 20/04/2015
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