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19/04/2025

(Héb)Études linguistiques (12)

LE  SUFFIXE –PLÉGIE

Le suffixe –plégie (–plégique) désigne la paralysie, comme dans paraplégie et hémiplégique.

01 – Analplégique : terriblement coincé du cul.
02 – Hétérhomoplégie : incapacité à éprouver une attirance envers l’un ou l’autre sexe. Rem : le zoophile n’est pas hétérhomoplégique.
03 – Sifrediplégie : absence momentanée d’érection.
04 – Omniplégique : terriblement dépendant du bon-vouloir des autres. Rem : l’omniplégique n’a pas intérêt à être un oncle ou une tante à héritage.
05 – Lippoplégique : incapable de jouir par cunnilingus.
06 – FBXoplégie : refus de s’inscrire sur un réseau social.
07 – Bergmanoplégie : impossibilité à comprendre les films incompréhensibles.
08 – Tetrisplégie : panne de game-boy.
09 – Autoplégie : tendance à rester immobile devant un miroir pour s’admirer.
10 – Lipoplégique : pareil à une toile de Paul Delvaux.
11 – Zorroplégique : personne qui se fige à la vue d’un Z.
12 – Spermoplégie : inertie chronique à la vue d’une goutte de semence.
13 – Pseudoplégie : allergie aux noms de plume.
14 – Hystéroplégie : agitation, style danse de Saint-Guy, totalement invisible, ce qui rend son traitement très compliqué.
15 – Thermoplégie : grève du thermomètre qui reste bloqué sur 0°C.

Liste publiée dans le n°22 de la revue Catarrhe (08-2016)

Commentaires

Après vérification, en grec ancien, "lipos" signifierait "gras". Si c'est ça, saucisson sec ! je vois pas le rapport avec la peinture de Paul Delvaux où les jeunes filles, à l'abondante toison pubienne, ne ressemblent en rien aux personnages de Botero.

T'as visité la musée de Saint-Idesbald ? L'idée m'a chatouillé l'esprit, un jour que j'avais décidé de prendre le tramway d'une frontière à l'autre, avec une longue halte à Ostende. Mauvaise idée, surtout quand le temps est plus vieux, et malgré quelques jolies endroits, ça n'en finissait pas et, assez vite, on se croirait sur la Côte d'Azur tellement c'est bétonné.

Bi d'avant ricococh panier.

Écrit par : Marc Bonetto | 20/04/2025

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Le rapport entre lipo- et Delvaux : le peintre a figé ses femmes et ses trains dans la brillantine, qui est un corps gras. Jamais mis les pieds au musée de St-Idesbald : je n'aime pas Paul Delvaux, le peintre qui a fait son beurre dans l'huile.

D'accord avec toi concernant la côte belge : un mur de béton de 60 km, à part au niveau de la base militaire ce Coxyde. Pour voir la mer, je préfère aller un peu plus au sud, sur le site des deux caps Blanc et Gris Nez. Quant à la Côte d'Azur, je n'y pense même pas. Je ne suis jamais allé à l'est de Marseille.

Écrit par : Éric | 20/04/2025

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