12/09/2009
LE POÈTE NE TIENT QU'À UN FIL
Sur un fin fil d’acier
imaginaire,
le poète fildeférise
de Villon à Prévert.
Les bras bien écartés,
il cherche sa « voix »
dans un sens unique :
c’est déjà assez dur
– vertige oblige –
d’aller de l’avant
et il se sent incapable
d’aller de l’arrière.
Tout en bas,
bien loin en dessous du poète,
quelques amateurs
de sensations fortes
attendent une bonne bourrasque,
qu'il aille enfin
voir de côté.
17:53 Publié dans Poésie (?) | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
Une belle image du poète, il fallait y penser.
Écrit par : éric | 12/09/2009
Tu parles de la photo ?
Comme tu le sais, je n'aime pas les poètes qui se grandiloquent poètes.
Écrit par : Éric | 13/09/2009
Un poète a déjà essuyé une bourrasque non mais qu'est-ce qu'ils croient ces amateurs ? :o)
Écrit par : Anna de Sandre | 12/09/2009
Anna, la bourrasque est l'ennemie mortelle du poète-fildefériste. Aussi du fildefériste-poète, métier plus rare.
Écrit par : Éric | 13/09/2009
dis, Rick ? les bourrasques , avant de les essuyer , tu les laves avec quoi ? de la lessive saint Marc (de Bourgogne évidemment) ?
Écrit par : hozan kebo | 13/09/2009
Hozan ! J'ai toujours su que tu possédais THE mots magiques ! Marc de Bourgogne ! Mon noble préféré entre tous ! Il relègue Eau de Villée dans la cour des petiots !
Coco s'est arrangée, je ne sais pas comment, pour que cet incontournable liquide d'après fromages devienne à la fois introuvable et inabordable quand on en découvre dans notre province.
Cela dit, tu laves toujours avant d'essuyer ! Tu ne connais pas l'injure. Ou tu l'élimines d'un coup de sabre...
Écrit par : Éric | 13/09/2009
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