29/06/2016
POUR FAIRE UNE BONNE BLAGUE À UN GROS CON
Si tu veux faire une bonne blague à un gros con, il suffit que tu connaisses son adresse postale.
Lors de ton prochain passage au supermarché, tu achètes un fromage de Herve piquant et une enveloppe à bulles format A5. Chez toi, tu laisses mûrir le fromage hors du frigo et réserve l’enveloppe. Lorsque tu estimes que la fragrance émanant du frometon est suffisamment piquante, tu prends l’enveloppe. Pour le destinataire, tu écris un nom, une rue et un numéro fictifs DANS UN PATELIN EXISTANT. Exemple : 6767 Torgny. C’est bien, Torgny, car c’est au fin fond de la Belgique. Comme expéditeur, tu écris bien lisiblement le nom et l’adresse du gros con. Tu colles trois timbres sur l’enveloppe (à moins que le fromage pèse plus de 300 grammes) dans laquelle tu insères le Herve bien mûri, voire blet, SANS SON EMBALLAGE (prévoir des gants). Tu fermes l’enveloppe avec du papier collant, qu’elle soit totalement hermétique car les employés de la poste ne doivent se douter de rien. Tu expédies. Comme la poste se fait un devoir de retourner à l’expéditeur tout courrier non distribué, le gros con recevra, après un certain laps de temps, cette enveloppe qu’il n’a pas envoyée et que, curieux, il ouvrira...
Si tout le monde s’amuse à faire ça, le chiffre d’affaire des fabricants de Herve ne pourra qu’augmenter !
Remarque 1 : si tu habites comme moi dans un bled, prévois de poster en ville, à cause du cachet de la poste.
Remarque 2 : si tu as un peu d’argent, tu peux indiquer une adresse dans le sud de l’Espagne, en Grèce ou en Sicile (un endroit aux fortes chaleurs) en affranchissant pour l’Europe. Si tu as encore plus d’argent, tu peux envoyer la chose en Australie ou aux îles Tonga en affranchissant « Reste du monde ». Trouver un nom de ville et son code postal ne présente aucune difficulté.
Remarque 3 : si jamais tu devais recevoir un tel courrier, je te jure que je n’en étais pas l’expéditeur.
Remarque 4 : non, je ne connais l’adresse d’aucun de nos politiciens.
Remarque 5 : en France, un brie fermier ou un camembert au lait cru peuvent faire l'affaire.
06:00 Publié dans Contes élagués et courtes proses | Lien permanent | Commentaires (8)
Commentaires
Écrit par : Marc Bonetto | 29/06/2016
Écrit par : Éric | 29/06/2016
Et l'entartage fromager ? C'est bizarre que le Gloupier n'y pense pas. Et puis, gâcher de la bonne pâtisserie, c'est dommage. Le seul qui s'en soit quelque peu délecté, c'est Godard.
Écrit par : Marc Bonetto | 29/06/2016
Le Gloupier n'a plus vingt ans depuis longtemps mais la relève est là avec les attentats (merde, avec ce mot, je vais encore être appelé chez le commissaire Machin) frites/mayo.
Écrit par : Éric | 30/06/2016
Ca marche, les attentats frites/mayo ? C'est pourtant moins facile d'emplâtrer les trombines ou alors avec énormément de mayonnaise et deux ou trois frites pour la forme.
Écrit par : Marc Bonetto | 03/07/2016
L'an dernier, notre premier ministre s'est fait mayofrité par des Liliths (nos Femens) :
"Des Liliths procèdent au premier enfritage de l'Histoire, le 22 décembre 2014, en lançant des frites-mayonnaise sur Charles Michel, Premier ministre belge, pour protester contre l'austérité et la destruction d'un modèle social « au nom d’une compétitivité absurde qui laisse le bien-être de la population à la porte des ministères. »" (< Wikipédia) Les Liliths sont de mèche avec le Gloupier.
Écrit par : Éric | 06/07/2016
Écrit par : Marc Bonetto | 07/07/2016
Écrit par : Éric | 08/07/2016
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