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28/04/2025

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   LA MER ET LA FALAISE et le soleil couchant. Un grain de sable seul au sein des multitudes. Une bouffée de vent salée de solitude. Un grain de sable seul échappé au jusant. La mer et la falaise et le soleil mourant et la vague qui bruit dans sa sotte habitude et le grain esseulé dans la même attitude que des milliers d'autres sous le soleil gisant.

Extrait de Prose à hic, Gros Textes, 2001.
Recueil épuisé depuis longtemps dont je viens de retrouver deux exemplaires dans mon fouillis.
Avis aux collectionneurs…

Commentaires

Joli ! Cela ressemble à deux quatrains d'alexandrins aux rimes embrassées dont les retours à la ligne auraient sauté...

Écrit par : Bella | 28/04/2025

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C'est exactement ça, Bella.

Écrit par : Éric | 28/04/2025

Moi qui ne sais pas aligner deux vers traditionnels à la suite et qui n'avait même pas remarqué les quatrains embrasées, je suis admiratif. Cela dit, pour raconter des conneries et me vautrer dans l'ineptiade, je me défends.

Des bis !

Écrit par : Marc Bonetto | 30/04/2025

L'Île et Vilaine ont inspiré.

Écrit par : massot | 28/04/2025

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Possible, Jean-Louis. Ou les falaises de Moher.

Écrit par : Éric | 28/04/2025

Marco, les contraintes de la poésie "classique", tu peux les trouver sur le web ou dans de vieux livres. Les formes fixes (sonnet, ballade, triolet, rondel) ont dû inspirer l'OuLiPo. Relis "Les Fleurs du Mal" attentivement (métrique, rimes, etc.), tu verras. Que ceci ne t'empêche pas d'ineptier tant et plus !
Gros bètches.

Écrit par : Éric | 04/05/2025

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Je me délecte avec une gourmandise gourgande des ballades de Villon, des rythmes de Verlaine, de toute les richesses que Baudelaire offre à ses lecteurs, du mélange de modernité et de classicisme d'Aragon (Avec "Le fou d'Elsa", on comprend, si ce n'est fait, le très grand poète qu'il est) et j'arrive même à goûter les rimes intérieures dans les versets de Saint-John Perse. En revanche, l'étude en fac d'"∈" (symbole mathématique d'appartenance), de Jacques Roubaud, m'a laissé froid et jeux oulipiens me gonflent rapidement. En revanche, j'aime lire Bella et tézigue, parce que ça part en couilles, ça suce, ça bande, ça mouille, ça jouit... en formes joliment tournées. Je sais pas faire, c'est tout, ça demanderait des efforts et, les efforts, c'est pas un truc pour feignasses.

Écrit par : Marc Bonetto | 07/05/2025

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D'accord avec Marc : les jeux oulipiens m'emmerdent aussi. De la branlette de neurones souvent sans rien derrière.
Bisous à tous les deux

Écrit par : Bella | 08/05/2025

Chère Bella, cher Marco, compliqué pour moi de lire Villon, n'étant pas spécialiste du français du XVe siècle.
Baudelaire : le nec plus ultra !
Verlaine : oui, mais il a fini comme une machine à rimes.
Comme l'a écrit le génial Scutenaire : "Aracon, sans coquille." et "Saint-John Perce mais il a mis le temps." (citations de mémoire). Pour Louis, c'est dû à son retournement de veste et sa rentrée dans le rang. Pour Alexis, ce devait être pour le jeu de mots.
Dans l'OuLiPo, il y a du très bon, du bon, du moyen et de l'incompréhensible chiant.
Quand "ça suce, ça bande, ça mouille, ça jouit...", c'est plutôt chez Bella. Pour ce qui est de faire partir un texte en couilles, je pense ne pas me débrouiller trop mal. Ma rencontre avec Dédé Stas n'a fait qu'aggraver mon cas.
Je vous grosbètche tous deux, surtout Bella.

Écrit par : Éric | 09/05/2025

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Tu me troues le cul*, moun bèû ! Tu lis pas Villon ! J'avais une édition avec en marge la traduc des mots qui peuvent poser problème. C'est sûr, au début, tu t'en vois un tout petit peu, mais on s'habitue vite et, en le lisant et le relisant, c'est bientôt catwoman in the nazebroukshield. Dans le temps, en poche GF, y avait une édition de ce tonneau. Ensuite, au XVIe, t'as Montaigne, qu'est coton aussi, et que dire de Rabelais ?

Le bi à tousse, y compris à Lectrice, si elle traîne dans le coin.


*Je suis pas pédé, j'ai rien contre, j'aime juste faire dans l'obscène et le couillon-con-con.

Psssttt : D'abord, ce message s'étirait comme un brave chien sur le pucier. (Ceux qu'on maté un toutou qui prend ses aises sur le lit matrimonial, comprendrons. Ceux qui n'aiment pas les chiens sont de gros enculés de leurs osses.) Ensuite, vinrent les scrupules qui me firent doublement tailler dans le gras. Le tranchis est copié-collé. Si le taulier veut bien, je l'ajouterai.

Écrit par : Marc Bonetto | 09/05/2025

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Désolé de t'avoir troué le cul, Marco. Vais voir si je trouve un Villon avec traduction.
Rabelais, j'ai lu.
Montaigne ne me tente absolument pas.

Écrit par : Éric | 12/05/2025

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