Pas que qu récent (270)

VAGABONDS DE LA VIE
par Jim Tully

Après avoir parlé de son enfance dans Les assoiffés, Tully raconte ici son adolescence : à quinze ans, il quitte sa famille et part sur les routes, plus exactement sur les rails. Il devient un hobo, un trimardeur qui va de ville en ville en se cachant dans des trains de marchandises – toujours à la merci de la police du rail –, qui mendie sa nourriture, commet de petits larcins, travaille parfois un peu et ne reste jamais longtemps au même endroit. Beaucoup de personnages hauts en couleurs, peu fréquentables mais le cœur sur la main.

Les Éditions du Sonneur (2016)
288 pages
18 €
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LES ASSOIFFÉS
par Jim Tully

Petit-fils d’émigrés irlandais, l’auteur (1891-1947) raconte son enfance miséreuse dans une petite ville de l’Ohio à la fin du XIX^e siècle. Il procède en enchaînant les anecdotes le concernant mais également celles relatives à sa famille, grands-parents, parents, frères et sœurs, oncles et tantes, avec comme figure centrale le vieux Hughie, son grand-père paternel, terrassier à la retraite qui passe ses journées dans les saloons de Saint-Marys à siffler du whisky en racontant des histoires souvent drôles. Un livre rempli de tendresse, de colère et d’humour.

Éditions du Sonneur (2018)
238 pages
17,50 €
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Farewell...

Farewell, Big Jim!

AU PÈRE LACHAISE

La nuit
au Père-Lachaise
les feux follets
font tourner la ganja
autour de la tombe
de Jim
et
on peut l'entendre
sous la terre
inhaler
profondément.

Pas que du récent (129)

GRAND MAÎTRE
par Jim Harrison

Je n’avais pas du tout aimé Une odyssée américaine. Je m’étais raccommodé avec Big Jim après lecture de ses Jeux de la nuit. Probablement à cause du retour de CB. Ce dernier roman me laisse à nouveau sur ma faim. Le volet policier aurait pu tenir en cent pages, le volet relationnel et le volet nature également. J’ai l’impression d’avoir lu trois « novellas » rassemblée en un roman bas de gamme, un genre de grosse soupe sans tabasco, avec une fin très là-faut-que-je-termine.

Flammarion ((2011)
350 pages
21 €
ISBN : 978-2-0812-6208-9
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Je ne vous présente pas l’éditeur

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LES JEUX DE LA NUIT
par Jim Harrison

J’avais un peu peur en ouvrant ce nouvel opus car j’avais trouvé son dernier roman, Une odyssée américaine, particulièrement fade. Aucune déception ici avec ces trois novellas de fort bonne qualité : une jeune surdouée un peu sauvageonne qui veut se venger d’une tentative de viol ; les troubles d’un homme souffrant d’une forme particulière de lycanthropie ; et le grand retour de Chien Brun (mon personnage préféré de Harrison, pas seulement pour ses initiales) avec ses problèmes d’amour et de bas ventre. Du fort bon Big Jim !

Flammarion, 2010
336 pages
21 €
ISBN : 978-2-0812-2266-3
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Irréflexions (81)

Rimbaud : un fouteur de merde dans les deux sens du terme.

J’ai la formule de la jeunesse éternelle. Avant de la commercialiser, je cherche celle de l’immortalité.

Lors de mes lectures publiques, c’est moi qui fais le plein, jamais la salle.

J’ai un point commun avec Jim Harrison : le tabasco.

Le circoncis tache plus vite son caleçon.

Extrait de BANLIEUE DE BABYLONE

10. Pêcher autre chose que des truites arc-en-ciel

Ce jour-là, Un-Grand-Chapeau-Noir-Sur-Un-Long-Visage a jeté son dévolu sur Prairie Wolf Creek pour une partie de pêche avec son grand ami Big Jim. Pour la petite histoire et les connaisseurs, ce dernier à choisi une mouche Royal Coachman Classic Streamer ($5.95 les trois). Un-Grand-Chapeau-Noir-Sur-Un-Long-Visage a préféré une Matuka Olive Grizzly ($5.85 les trois).

Après deux heures les cuisses dans l’eau, Big Jim a déjà cinq belles prises contre que dalle pour son bro. Un-Grand-Chapeau-Noir-Sur-Un-Long-Visage ne se décourage pas, il sait que c’est une question de patience, comme d’attendre le passage d’un corbeau dans une chambre au quatorzième étage d’un hôtel de Kyoto : il finit toujours par en passer un.

De fait, il a une touche. “It’s a big one, Jim! A really terribly big one!” lance-t-il au cuistot sur la berge. Pendant que son ami bataille, Big Jim continue à préparer le déjeuner.

Un petit gars plutôt anachronique arrive et lui demande s’il n’aurait pas vu passer sa sœur Ophélie qui se baignait en amont. Un-Grand-Chapeau-Noir-Sur-Un-Long-Visage lui crie d’attendre, qu’il essaye de la ramener, mais sa ligne casse et le petit gars plutôt anachronique continue son chemin, refusant l’invitation à déjeuner avec les deux pêcheurs.

[Un des quinze textes de mon Un-Grand-Chapeau-Noir-Sur-Un-Long-Visage, in Banlieue de Babylone.]

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STOCKHOLM
par Jean-Marc Flahaut

Une jeune fille dont les parents sont très riches est enlevée par un groupe terroriste qui  réclame une rançon pour la libération de la jeune bourgeoise qui, après quelques mois, finit par rallier la cause de ses tortionnaires.

les états civils (2014)
48 pages
12,50 €
ISBN : 978-2-919098-08-8
Le blog de l’ami Jim
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L’AMOUR DE L’ÎLE
par Jean Marc Flahaut

L’Île, c’est le dernier refuge de la Liberté dans notre futur, une sorte de nouveau rêve hippie. Dans son style bien à lui, Jean Marc nous raconte l’épopée d’un groupe d’allumés. Un extrait ici.

les états civils (2013)
78 pages
12,50 €
ISBN : 978-2-919098-06-4
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