Un peu de pub (152)

LA NUIT SE BAT SANS NOUS
par Guillaume Siaudeau

Un recueil de courts poèmes limpides, quotidiens, teintés d’humour. Ça se lit comme on déguste une Chimay bleue : avec beaucoup de plaisir.

Un extrait ici.

Éditions Le Coudrier (2011)
Préface de Jean-Michel Aubevert
Illustrations de Samuel Picas
92 pages
14 €
ISBN : 978-2-930498-27-0
Le blog de l’auteur
Le site de l’éditeur

DES INÉDITS DE STERNBERG !!!

Trafic de cadavres (1952) et Journal de mon futur futur futur passé passé passé (1954), deux inédits de Jacques Sternberg à découvrir ici : vous devrez cliquer sur "Documentation" puis sur "Reproduction". Je n'étais pas né que JS était déjà en avance sur mon temps...

À vos agendas !

Tournai-la-Page 2011. Ce sera le week-end prochain (12 et 13 novembre) à la Halle aux Draps (grand place de Tournai). Le Cactus Inébranlable sera présent les deux jours. Je tiendrai compagnie à Jean-Philippe Querton et à son verre de bière le dimanche de 13 à 18h. Si vous passez dans le coin...

Pas que du récent (50)

COMME JEU, DES SENTIERS...
par Jean-Bernard Pouy et Baru

Ça chauffe dans la cité des Écrivains où les HLM portent le nom de poètes célèbres. Miroslav Krapo, médiateur de banlieue, est chargé par le commissaire Pillères (ça ne s’invente pas) de trouver la raison qui pousse des bandes de jeunes à s’en foutre sur la gueule. Dans cette longue nouvelle, illustrée par Baru, défile une pléthore de personnages truculents. Pouy y va très fort puisqu’il se permet même de... réécrire Rimbaud !

Liber Niger – Les 400 coups (2002)
54 pages (format 21x25)
Uniquement en occasion
ISBN : 2-914445-00-8
JBP n’a ni blog ni site
Sur Wikipedia

C'est pas moi qui l'dis...

Marc Bonetto est en train de lire La saga Maigros et m'a envoyé ceci...

Mon Rico,

    Le Maigros est peut-être un enfoiré de première, salace en diable, pourri de l'épiderme jusqu'au fin fond de la moelle osseuse, mais je me marre comme un bossu. C'est rare qu'un livre me fasse autant rire. Le précédent, en août 2010, s'intitulait La promesse de l'aube, d'un autre Gary. Rien à voir. Le personnage de la mère était savoureux dans l'exagération, les débordements, sans aucune truculence.
    Cent chapitres, c'est un peu court quand même. Moi, j'en redemande, avec mille fois plus de dégueulasseries. Tiens, ça manque un peu de sadisme et de baston générale. C'est sûr, je n'en suis qu'au chapitre vingt (vin) et les supplices restent gentillets. Chez le Marquis, on lit pire. Autres temps, autres mœurs.
    Bon, je chipote, alors que t'as quand même fait dans l'hénaurme, et j'aime ça. Je me dilate la rate comme un rascal.
    Tu sais que je suis médecin ? Neurochirurgien, précisément, et en tant que membre de la Faculté, je peux vanter les vertus de la dilatation splénique. Rire, ça te décrasse d'un bout à l'autre. A commencer par les tubes, tubulures, tuyaux. Tu as déjà gonflé tes pneus, ceux de ta bagnole, chez un garagiste ? Eh bien, le rire, c'est une sacrée giclure d'air, que dis-je ? mieux ! d'oxygène, qui t'enlève les saloperies qui pourrissent la tuyauterie corporelle. Ton pote Maigros, il l'a compris : il se nettoie à l'alcohol et chacune de ces déjections fécales ou fécaloïdes est un débourrage du surplus. Idem pour les éjaculations, éructations, glaviotages et autres expectorations. Rire, ça te fout le feu d'artifice dans le système. Et ça se voit, les étincelles dans les mirettes. Derrière, c'est la fête. Les synapses jouent du biniou, de la bombarde, de la vielle à badigoinces ; les dendrites invitent les axones à danser. Guinchez, Lisette ! Pas le slow. Non ! La java, la java d'enfer, celle au lion. La myéline tombe la gaine et va draguouiller les neurotransmetteurs.
    Mens insana in corpore salo, comme disaient les Anciens. Voilà ce qu'ils sont, tous tant qu'ils sont, les arsouilles officielles du commissariat de Charleroi. A commencer par la divisionnaire : les adeptes du cunnilinctus sont toujours des femmes et des hommes de valeur. Tu as fait un superbe éloge de cette délectation insuffisamment pratiquée, d'après moi, et qui mérite d'être placée parmi les beaux-arts. Rien que pour ça, tu mérites la Légion d'honneur.
    A la santé de Bibine, mon gone.
    Ton, qui t'embrasse.   

Avec quatre-vingts épisodes en réserve, tu n'es pas encore au bout de tes peines, Marco... Il me semble que Maigros empire au fil des épisodes.

Pas que du récent (49)

LA TANTE JULIA ET LE SCRIBOUILLARD
par Mario Vargas Llosa

Un livre d’une conception pour le moins particulière. Il s’agit, pour moitié, d’une autobiographie : l’auteur raconte la passion qu’il a éprouvée pour Julia, une tante par alliance, fraichement divorcée et de quinze ans son aînée, qu’il finira par épouser contre l’avis de sa famille. Le récit est entrecoupé de feuilletons radiophoniques écrits par un graphomane qui perd tout doucement la boule et mélange tous ses personnages et intrigues. L’ensemble est un régal.

Gallimard - Folio 1649 (2010)
Édition originale : 1979
472 pages
8,90 €
ISBN : 978-2-07-037679-0
Un peu plus sur l’auteur

News

Ce mardi 1er novembre, Jean-Jacques Brunin devrait parler de La saga Maigros dans son "best of" des ENFANTS DE CHOEUR. C'est sur Vivacité, de 16 à 18h.

La saga Maigros - Épisode 95 - MAIGROS EN TÔLE

    — BANDE D’ENCULÉS D’CONNARDS D’CUL FOIREUX D’MATONS !

  Maigros est d’une humeur massacrante : les gardiens de la prison de Majioulx se sont à nouveau mis en grève et c’est la police qui doit les remplacer. Motif de l’arrêt de travail : le transfert à Majioulx d’une détenue jugée très dangereuse, Daisy Deltchole, surnommée Daisy-la-Dingue, alors que la prison ne dispose pas de quartier de haute sécurité.

 Derrière le dos de sa chef, tipp-exant et faussant en écriture sans la plus infime vergogne, l’inspecteur s’arrange pour être désigné responsable du quartier des femmes. Il est mauvais comme un pet qui ne parvient pas à sortir.

 Quand il prend son service à 18:00, secondé par Poireau, il est à moitié bourré. On sent une colère rentrée qui lui sourd de chaque pore. Sous ses ordres, un groupe de quatre jeunes policières appartenant à un autre commissariat, qu’il connaît très très vaguement.

 — Toi, la grosse moche, tu res’ de planton dans l’couloir principal. TA GUEULE ! Tu fais c’que j’te commant’, point final ! Les aut’s, dans l’bureau avec moi !

 Ils s’enferment tous les cinq dans la pièce réservée au gardien-chef. D’un cabas bon à mettre aux ordures et qui fleure sec le coulage de fonds de bouteilles à bière, il sort des gobelets en plastique et une bouteille de whisky. Sous le regard ébahi des trois novices, il verse de larges rasades et distribue les gobelets à la ronde.

 — Santé, les poulettes ! SANTÉ ! Et on la ferme ! J’bosse direc’ avec la divisionnaire, mwâ… Primo, la dernière fois qu’Daisy-la-Dingue s’a échappée, elle a étranglé une gardienne avec le soutif à l’gardienne ! Alors, hop, les soutifs, interdits ! Allez, on enlève ! J’tiens pas à z’avoir une morte su’ m’conscience. EXÉCUTION !

 Rouges comme des écrevisses, les trois femmes lui tournent le dos et, essayant tant bien que mal de rester cachées aux regards vicieux de Maigros et de Poireau, elles se débarrassent de leurs soutiens-gorge.

 — Parfait ! Donnez-moi ça ici ! Confisqués jusqu’à nouvel ort’ ! Et maint’nant, cul sec ! Allez ! On vide son godet ! Bien ! Deuzio, toi, tu vas dire à l’grosse moche de faire comme vous et rapport’-moi sa paire de gros bonnets ! Allez, zou ! Donnez-moi vos verres !

 Maigros remplit à nouveau les gobelets. Son émissaire revient avec le sous-vêtement de la policière en faction dans le couloir.

 — Jarnidieu ! Je l’prendrais bien comme nouveau kertin¹ ! Après tout, va la chercher. Y a pas d’raison qu’elle trinque pas avec nous-aut’ !

 Deux heures plus tard, les quatre matonnes malgré elles ont toutes roulé sous la table.

 — J’ai cru qu’on n’aurait jamais assez d’gnôle pour entasser la grosse moch’té ! Allez, Poireau, au boulot. Comme on a dit. J’m’en vais régler l’affaire avec l’aut’ dingote.

 Pendant qu’un Poireau aux mains baladeuses bâillonne et ligote les quatre femmes inconscientes, Maigros s’en va discuter avec Daisy-la-Dingue au travers du judas de sa cellule.

 — Tais ta gueule et écoute, Deltchole. J’en ai rien à cirer de d’voir te surveiller. Alors, j’vais t’faire sortir discrèt’ment, tu t’tailles fissa et tu t’arranges pour qu’on te r’verra pas d’si tôt. Pour le res’, j’m’en occupe. C’est jus’ que t’auras une évasion d’plus à ton palmarès. D’ac ?

 En dix minutes, Daisy Deltchole a réussi sa sixième cavale. Maigros revient dans le bureau. Il bâillonne et entrave Poireau puis, prenant son courage à deux mains sales, il se cogne une bonne fois l’arrière du crâne contre l’arête métallique de la porte du local. Suffisamment pour s’entailler le cuir jadis chevelu mais pas assez pour tomber dans les pommes. À l’aide de son mouchoir éternellement crasseux, il essuie les traces sur l’huis et se couche au sol. Il ne lui reste plus qu’à patienter. La paix vaut bien trois points de suture et un léger mal de crâne.

¹ kertin (wallon) : cabas

La saga Maigros - Cactus Inébranlable éditions - 15 € (+ port)

MICROBE 68 (+1)

Le 68^e (+1) numéro du Microbe est prêt.

Ce numéro, sous-titré « 68 (+1), opus névrotique », a été préparé par Marc Bonetto.

Au sommaire :
Photos de Corinne Leridon
Textes de
Pierre Anselmet
Armand le Poête
Christian Chavassieux
Fernand Chocapic
Éric Dejaeger
Patrick Frégonara
Cathy Garcia
Virginie Holaind
jac-zap
Carmelo Marchetta
Hervé Merlot
Véra Mund
Emmanuel Régniez
Marla Semarre
Marlène Tissot
Thomas Vinau

Les abonnés le recevront dans quelques jours.

Les abonnés « + » recevront également le 31^e mi(ni)crobe signé Fabrice Marzuolo : LE COCO BEL ŒIL DU NET.

Les autres ne recevront rien. Pour tous renseignements, contactez-moi.

Un peu de pub (151)

LE DÉCOLLEMENT DE LA ROUTINE
par André Stas

Dernière publication en date de l’ami Dédé – bien qu’on ne sache jamais trop avec lui. Un petit recueil d’aphorismes de trente-deux pages, sur papier kraft, édité à cent exemplaires et par amour de la phrase assassine par un éditeur totalement indépendant : Les Friches de l’Art. Aucun exemplaire n’est destiné au commerce.

Si tenté(e) par ce collector, contactez très gentiment et très poliment le boss et engueulez dès le départ Rita, la sainte des causes désespérées !

Irréflexions (29)

Nous sommes tous coupables ! Nos ongles ! Nos cheveux ! Et pour tous les chefs, les appendices et le chef qu’ils n’ont pas.

Mordons aussi longtemps que nos dents tiennent à nous !

Mieux vaut être sur les rotules que sur les testicules. Voire sur les amygdales...

Confronter les moyens de communication
Lécher des timbres peut provoquer le muguet même un 1er mai. Apposer des timbres autocollants peut occasionner un stamp-wrist (petit frère du tennis-elbow). Téléphoner empêche de baiser même si le portable ne sert pas de gode. Fèces-bouc (and C°) te plonge(nt) dans la fosse à purin de l'égotisation.

DSK est impuissant. Il n’a à son actif que des tentatives de viol. Il n’a toujours pas réussi à passer à l’acte.

Primaires primaires
Martine aux bris et François aux (ca)landes.

Prix LITTÉRATURE VIEILLESSE 2011

Communiqué « Prix International Littérature vieillesse »

Les « Derrick » de la littérature

En pleine « fureur de lire » et pour la troisième année consécutive, le prix « Littérature vieillesse » a été proclamé par un jury international Franco-Belge à Bruxelles ce samedi 15 octobre 2011 à l’occasion des grandes agapes de la revue « La Brucellôse».  Le prix récompense les ouvrages de littérature molle et peureuse, frileuse et débilitante, ennuyeuse et pontifiante, textes idéaux pour radoter au fond de son lit et bavoter un peu.

Le Jury souligne qu’il n’est pas d'âge minimum pour être
couronné, tant certains, dès leur première œuvre semblent déjà avoir trouvé leur véritable public sans oser se l'avouer.  Avec ce prix, ils pourront enfin revendiquer haut et fort leur lectorat de prédilection.

Le jury précise aussi que La «Littérature vieillesse» s’adresse à tous, tant le ramollissement des viscères cérébraux est la chose la mieux partagée entre les générations.

Les nominés de la présente édition sont : Alexis Jenny, Luc Ferry, Jacques Chirac,  Claude Allegre, Bernard Henri-Lévy, Pierre Mertens, Alexandre Jardin, Les éditions Astra Bussière.

Parmi ces calamités, le jury désigne expéditivement comme lauréats :

M. Alexandre Jardin, prix « Littérature vieillesse », pour son dernier livre "Des gens très bien" (Grasset, 2011) ou « Bambi découvre la Shoah et son papy collabo ».

M. Jacques Chirac, dans la catégorie « jeunes espoirs », pour « Le Temps présidentiel » second tome de ses mémoires alors qu’il est de notoriété judiciaire qu’il la perd.

M. Pierre Mertens pour l'ensemble de son ennuyeuse et narcissique œuvre.

Les lots consistent en paires de charentaises bas de gamme.

Le Jury composé de M. Léger Péril, M. Théophile de Giraud, M. Théo
Poelaert, M. Pablo Servigne, M. Laurent D’Ursel , Mme Christine
Ferriocci, Mme Corinne Maier et du Dr Lichic, félicite chaleureusement ces
plumes incontinentes.

!SWEN )ruop regnahc(

Jean-Philippe Querton sézigue et mézigue seront présents au SALON DU LIVRE DE ROISIN ce dimanche 16 octobre, de 14 à 18h, afin de faire connaître à la foule (obnubilée par Émile Verhaeren*) CACTUS INÉBRANLABLE éditions ainsi que les livres à sézigue (JPé) et ceux à mézigue parus ailleurs.

Adresse du jour : 23 rue Émile Verhaeren - 7387 Roisin (Belgique mais à deux pas de la France)

Au plaisir de vous y rencontrer très nombreuses et -breux !

* Le seul poète belge, à ma connaissance, qui ait tenté d'arrêter un train à lui tout seul.

PS - Je sais, JPé, c'est pas gentil pour Milo. Et qui a dit que j'étais gentil ?

NEWS!

Si vous désirez (ré)écouter et voir l'interview de ce vendredi sur Vivacité, elle est disponible sur la page Facebook de Cactus Inébranlable éditions.

Un peu de pub (150)

HOLIDAY
par Jean-Bernard Pouy

Michel Trémois à programmé un week-end dans un luxueux hôtel pour « reconstruire les fondations de son couple ». Premier foirage, son épouse a exigé que sa mère, qui vient de se séparer de son compagnon, les accompagne. Michel, optimiste, a accepté. Une fois sur place, c’est vraiment tout qui foire et délire ! Ce roman m’a rappelé les grandes folies de certains livres de Tom Sharpe (dont je vous recommande la tétralogie Wilt).

Éditions Baleine (2010)
160 pages
12 €
ISBN / 978-2-84219-484-0
JBP n’a ni site ni blog
Le site de l’éditeur

NEWS!

La saga Maigros est maintenant disponible à la librairie Decallonne (Tournai) et chez Polar and Co (Mons).

Faites vivre mon éditeur ! Qu'il puisse publier d'autres autres choses !

NEWS!!!

Ce vendredi 7 octobre, mon ami et éditeur Jean-Philippe Querton et moi-même sommes invités à l'émission de radio ALLER-RETOUR. C'est sur VIVACITÉ. Ici, on capte sur 92.3. Chez vous, voir ici quelque part. Nous passerons à l'antenne à 17h35. Et terminerons peut-être dans la minute, vu que ce sera en direct.

NEWS!!!

La saga Maigros est en vente à L'écrivain Public (La Louvière) et à la librairie Scientia (Mons).

Bientôt chez Molière mais dure demain (Châlèrwè).

Faites vivre mon éditeur ! Qu'il puisse publier d'autres autres choses !

NEWS!!!

La saga Maigros est officiellement parue en version intégrale (100 épisodes) ce vendredi 30 septembre chez Cactus Inébranlable éditions. L'éditeur offre les frais de port pour la Belgique pour toute commande passée avant ce 10 octobre. Le livre (220 pages) coûte 15 €.

Si vous désirez un exemplaire dédicacé, contactez-moi. Je ne peux malheureusement pas offir les frais de port, que ce soit pour la Belgique ou la France.

Un peu de pub (149)

Après un petit arrêt durant les vacances d’été, retour aux revues !

L’AUTOBUS # 4 -La revue de Fabrice Marzuolo

Dans ce numéro sous-titré « Revuiste », Fabrice laisse la parole à ceux qui se débrouillent pour faire tourner des revues : Cathy Garcia pour Nouveaux Délits, Patrice Maltaverne pour Traction-Brabant, Jean-Pierre Lesieur pour Comme en Poésie, Jacques Morin pour Décharge, Claude Vercey pour la collection Polder, Jean Paul Morin pour La Poéthèque et moi-même pour Microbe. Assez bizarement, je suis le seul a donner les coordonéées et les conditions d’abonnements pour ma revue. Je dois être salement vénal...

Le blog 

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COMME EN POÉSIE # 47 – La revue de Jean-Pierre Lesieur

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L’abonnement

Le blog 

Pas que du récent (48)

DES PUTES POUR GLORIA
par William T. Vollmann

Jimmy, un vétéran du Viêt-Nam, est obsédé par une prostituée appelée Gloria. Impossible de savoir s’il s’agit d’une ancienne rencontre ou d’une pure chimère. Pour la (re)trouver, il passe ses nuits dans les quartiers chauds de San Francisco où il s’offre, grâce à sa pension de soldat, les services de quantité de péripatéticiennes. Un roman très chaud, bien servi par le style particulier de l’auteur.

Seuil – Collection Points (2000)
208 pages
6 €
ISBN : 978-2-02-038551-0
Un peu plus sur l’auteur
Le site de l’éditeur

Pas que du récent (47)

LE BIENHEUREUX
par Jean-Bernard Pouy

Félix Morales, jeune hacker de génie (bien avant Lisbeth Salander) et chef du groupe révolutionnaire « Les Bienheureux » est laissé pour mort à la lisière du désert entourant SudUrbA, mégapole d’un proche futur. Il parvient à se réfugier dans un monastère isolé. Six ans plus tard, un haut fonctionnaire de SudUrbA vient l’y rechercher et le charge, de force, d’une mission : retrouver l’architecte Gustave Lemarestier qui a mystérieusement disparu. Il se retrouve plongé dans l’enfer de la ville qu’il avait cru ne jamais revoir. Un roman de SF bien noir qui se déroule à la vitesse grand V.

L’Atalante (1994)
208 pages
12 €
ISBN : 2-905158-88-3
Jean-Bernard Pouy n’a ni blog ni site
Le site de l’éditeur

Un peu de pub (148)

NOS CHEVEUX BLANCHIRONT AVEC NOS YEUX
par Thomas Vinau

Présenté comme roman (la poésie et les textes courts ne sont pas à la mode), je vois plutôt ce livre comme un Tokyo-Montana express à la française (en espérant que l’ami Thomas prenne ceci comme un compliment). La première partie du livre raconte les pérégrinations à travers l’Europe d’un jeune futur papa atteint de bougeotte qui recueille un oisillon, Pec, et décide d’aller le faire s’envoler à Gibraltar.  La seconde partie, c’est tout ce que ressent le jeune papa revenu au bercail près de sa douce compagne et de son fils. Comme toujours chez Thomas, la poésie dévore la prose comme une souris bouffe un best-seller.

Alma Éditeur (2011)
120 pages
12,80 €
ISBN 978-2-36279-000-3
Le blog de Thomas
Le site de l’éditeur

Irréflexions (28)

Je suis, sans jamais personne devant.

Ne jamais avoir le mot « râle » à zéro.

Quand on inverse POLAC, on ajoute la cédille ?

Feu l’acteur Scatman Crothers a joué dans des films qui n’étaient pas de la merde.

Bizarrerie langagière : un incontinent propice.

Pas que du récent (46)

CENDRES CHAUDES
par Jean-Bernard Pouy

Oui, encore du Pouy. Je suis en train de me taper son intégrale. Ce graphomane touche-à-tout est l’écrivain qui me branche le plus actuellement.

Ici, de la poésie. Oui, M’dame ! Une commande d’un éditeur qui « tend[ait] la perche à des auteurs de romans noirs ou policiers et leur propose de se frotter à la poésie. » Pouy réussit fort bien l’exercice. Avant d’ouvrir le livre, le titre m’avait fait penser à celui d’un de ses premiers romans : Nous avons brûlé une sainte. Et dans ce recueil, une phrase est leitmotivée : « Pourquoi Gilles de Rais c’est moi ? » Veut-il bouter l’anglicisme hors de la langue française ? Why not ? J’ai lu des recueils de poètes reCONnus qui ne valaient pas celui-ci.

Avec des illustrations de l’auteur
Les Éditions du Ricochet (1998)
112 pages
19,67 € (???)
ISBN : 2-911013-13-1
Jean-Bernard Pouy n’a ni blog ni site
Pour l’éditeur, pas certain du site

Pas que du récent (45)

KARTOUCH
par Nicolas Crousse

Robert Dubois, quadragénaire célibataire et fonctionnaire (dépressif), mène une petite vie ridicule et mesquine jusqu’au jour où il décide de tout abandonner et d'acheter un billet pour l’Orient-express. Dans le train, il fait la connaissance d’un géant étonnant, Kartouch, qui va devenir son gourou et l’entraîner dans une étrange aventure.

Le Somnambule Équivoque (2005)
120 pages
13 €
ISBN : 2-930377-10-0
Un peu plus sur l’auteur
Le site de l’éditeur

News

Le numéro 24 de la revue ReMue est en ligne ici.

Un peu de pub (147)

9 BUREAUX EN QUÊTE D’EMPLOYÉS
par Thierry Roquet

Thierry n’aime pas trop les bureaux et nous explique pourquoi en huit petits textes assez cyniques.

– 36° édition, collection 8pA6 n° 51 (2010)
12 pages
3 €
Le blog de Thierry est en hibernation
Le site de l’éditeur

 

 

 

LE QUOTIDIEN DU PAIN NOIR
par Thierry Roquet

Un titre fort bien choisi pour ces 81 courts poèmes – si j’ai bien compté – de trois lignes chacun, pas vraiment des haïkus. Quand Thierry broie du noir, ça donne de fort belles choses.

Éditions Koffmal (2011)
40 pages
4 €
Disponible uniquement chez l'auteur

Pas que du récent (44)

PALMIERS ET CROCODILES
par Jean-Bernard Pouy

Quinze nouvelles bien noires qui se déroulent toutes dans le département du Gard. Du Pouy en grande forme ! Mais lui arrive-t-il parfois d’avoir un jour sans ?

Éditions CLÔ (1994)
152 pages
Uniquement en occasion
J.B. Pouy n’a ni site ni blog

Irréflexions (27)

Je ne ferai plus jamais de conneries aussi jeune qu’aujourd’hui mais je promets de recommencer demain.

Johnny a l’idée ? Laissez-moi rire !

Il est inutile de dire à un aveugle, même très dérangeant, d’aller se faire voir.

God(e) shaves the queen.

En classe, quand un chieur insiste pour aller faire pipi, je lui mets la pression.