Un peu de pub (525)

LA VIE À L’ENVERS
par Olivier Cousin
Couverture et illustrations de Scorre

Un très intéressant petit livre. Le thème : mort et enterré depuis trois ans, un personnage anonyme confie, dans de courtes proses, ses états d’âme de cadavre avec un humour bien noir. Indispensable pour les amateurs du genre.

Un extrait au hasard ici.

Éditions Gros Textes (2021)
70 pages
7 €
Le blog de l’auteur
Le site de l’éditeur

N’HÉSITEZ PAS
– PLUS QUE JAMAIS –
À SOUTENIR
LES (PETITS) ÉDITEURS INDÉPENDANTS !

LA DAME DU GPS

« Au rond-point, prenez la 17^e sortie… Prenez la 17^e sortie… Continuez 273 mètres… Au rond-point, prenez… Prenez la 21^e sortie… Continuez 168 mètres… Au… Prenez la 16^e sortie E7238… Continuez à gauche et prenez l’autoroute E7238… Continuez 4376 kilomètres jusqu’à la sortie 1892……… Faites demi-tour avec prudence…
— Merde ! Tu t’es trompé de sortie au rond-point ! Tu roules à contresens, abruti !
— Faites demi 

Irréflexions (HS)

Après la Covid-19, la Putinid-22... Les journalistes en avaient marre de la pandémie, il leur fallait du grain nouveau à moudre.

Pas que du récent (262)

L’APPRENTI
par Raymond Guérin

Monsieur Hermès, vingt ans, élevé en province dans les jupes de madame Mère et la froideur de monsieur Papa, travaille dans un palace parisien, d’abord comme commis de rang où il subit les brimades de ses supérieurs, puis comme garçon d’étage sous le joug d’un responsable pointilleux. Onaniste, voyeur, il tente d’écrire une pièce de théâtre durant ses rares heures de liberté  et rêve de gloire littéraire. Ses états d’âme en dents de scie – il passe sans cesse de l’euphorie au défaitisme – sont minutieusement décrits dans un style vif fait de phrases très courtes. Le roman est sous-titré « Ébauche d’une Mythologie de la réalité, I ». Je ne traînerai pas pour me procurer les tomes II et III.

Titre découvert sur le blog d’Yves Artufel.

Éditions Gallimard – L’Imaginaire (2003)
Édition originale : 1946
422 pages
12,50 €
Un peu plus sur l’auteur

Irréflexion (370)

Pourquoi les chieurs ne font-ils jamais la grève de la faim ?

Quand j’entends le mot « influenceuse », ça me fait penser à un petit pet liquide, silencieux, bien puant.

Dès qu’un politicien s’en est sorti, il encule à nouveau.

Gastronomie moderne : chère chère. En sortant du restaurant, on cherche une baraque à frites pour vraiment se caler.

Il est diabolique, au XXI^e siècle, que des gens se battent encore et toujours pour des dieux que leurs ancêtres ont inventés.

Un peu de pub (524)

JE VAIS ENCORE OUBLIER DE RENTRER CHEZ MOI
par Heptanes Fraxion
Couverture d’Élisabeth Engels
Préface de Jean-Baptiste Happe

Fraxion persiste et signe, dans son style bien personnel, une quarantaine de tranches de vies assez saignantes. Un voyage dans la paumitude du quotidien, dans des errances du jour qui ne peuvent mener qu’à la nuit. Avec classe !

Un extrait ici et la fin ici.

Éditions Gros Testes (2021)
76 pages
10 €
L’auteur semble n’avoir ni blog ni site à jour
Le site de l’éditeur

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UN PETIT MALIN

Excessivement laid, il ne sortait de chez lui que la braguette ouverte afin que les regards fussent attirés vers son bas-ventre et non fixés sur sa face immonde.

Un peu de pub (523)

GRANDE VIE ET PETITE MORT DU POÈTE FOURBE
par Éric Allard
Couverture de Béatrice Libert

La vie d’un poète en 62 épisodes, entrecoupés de moqueries sur la littérature et de désopilants petits dialogues entre auteurs prétentieux. Éric Allard est en verve dans ce recueil ! Il publie peu, malheureusement, mais toujours très bien.

Un extrait ici.

Cactus Inébranlable éditions (2021)
76 pages
10 €
Le blog de l’auteur
Le site de l’éditeur

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Irréflexions (369)

Ultracrépidarianisme : terme pédant pour mêle-toutisme.

Pourquoi est-ce toujours
pour ma pomme ?
Adam

Les croque-morts ne sont pas tous anthropophages.

Si certains sont nés dans un chou, d’autres ont surement dû s’extraire d’une bouse.

En politique belge, tout pape y perdrait son latin.

Pas que du récent (261)

GOUVERNEURS DE LA ROSÉE
par Jacques Roumain

Un roman du terroir… caribéen.
Après quinze années passées à trimer dans les champs de cannes à sucre de Cuba, Manuel revient au bercail, en Haïti. Il retrouve une région dévastée par la sécheresse et son village natal séparé en deux clans ennemis suite à une « affaire » familiale. Son double rêve : trouver une source dans la campagne pour ramener la prospérité à Fonds-Rouge et réconcilier tous les villageois. Un roman au style inhabituel, découvert grâce à Yves Artufel, très bon passeur via le blog de ses éditions Gros Textes.

Éditions Temps Actuels (1982)
192 pages
Édition originale : 1944
Réédition (2000) Le Temps des Cerises
15 €
Un peu plus sur l’auteur

LE CYCLISTE

Il roulait fièrement sur son vélo électrique flambant neuf quand il fut laissé sur place par Jacques Sternberg au guidon de son vieux Solex, fonçant vers la plage où l’attendait son dériveur baptisé L’Éric*.

* Véridique.