Un peu de pub (569)

UN JOUR NOUS PRENDRONS DES TRAINS QUI PARTENT
par Paul G. Dulieu

Par souci d’écologie, l’auteur a un jour décidé de se passer au maximum de sa voiture et d’utiliser les transports en commun, essentiellement le train. Par petites touches souvent humoristiques, il narre les joies et malheurs de sa condition de navetteur, agrémentés de souvenirs d’enfance et de réflexions ferroviaires. Ce livre m’a rappelé beaucoup de bons et mauvais souvenirs, ayant navetté pendant plus d’un quart de siècle.

Autoédition (2022)
150 pages
15 €
Disponible uniquement chez l’auteur :
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DANS L'IMPASSE

Bien qu’unique dans le pays, la formation qu’il proposait ne rencontrait aucun succès : personne n’était chaud pour devenir guide bénévole de chiens aveugles.

Un peu de pub (568)

LES DENTS QUI FRISENT
par Patrick Lorenzini
Couverture : aquarelle de Chloé Lorenzini

Exactement le genre de recueil dont je raffole : des aphorismes, des calembours, des à-peu-près, de courts poèmes, quelques listes foutraques, des moqueries et de l’autodérision, qualité qui fait souvent défaut chez les (h)auteur.e.s de ce genre. Un salmigondis jouissif.

Un extrait ici.

Cactus Inébranlable – P’tit Cactus #103 (2023)
12 € (7,92 pour les abonnés)
84 pages
L’auteur est sur FB et ne semble avoir ni blog ni site
Le site de l’éditeur

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Irréflexions (417)

Le hooligan soûltient son club jusqu’au coma éthylique.

La gémellité se passe de miroir.

La chasse ouverte, le naturel s’enfuit au galop.

Menu du Panthéon : ambroisie et nectar. Menu du Paradis : chair et sang humains.

Le groupe surréaliste de Bruxelles comptait, parmi ses membres les plus connus,… quatre natifs de la province de Hainaut.

Pas que du récent (292)

LA CHAPELLE SEXTINE
par Hervé Le Tellier
avec des dessins de Xavier Gorce

Vingt-six protagonistes (parité H/F respectée) pour septante-huit très courts récits érotiques, ponctués chaque fois d’une réflexion humoristique, tous illustrés de dessins subjectifs. Un livre bien délassant comme il en manque trop.

Un extrait ici.

Éditions Estuaire (2005)
96 pages
Réédition au Castor Astral en 2015 (12 €)
Un peu plus sur l’auteur

MA VIEILLE TANTINE QUI... (1)

En apprenant que le mot « zézette » désigne aussi une petite voiture sans permis, ma vieille tantine qui pue de la gueule, a un énorme fibrome et se déplace avec un déambulateur pourrave, estime qu’elle tient là l’engin motorisé idéal pour la conduire à l’orgasme comme au supermarché sans dépendre de personne.

Fille unique d’un ramoneur et d’une vétérinaire, ma vieille tantine qui pue de la gueule, a un énorme fibrome et se déplace avec un déambulateur pourrave, se cure les dents tous les soirs à l’aide d’un choupisson rouillé.

Lors d’un récent déjeuner familial, un peu éméchée, notre vieille tantine qui pue de la gueule, a un énorme fibrome et se déplace avec un déambulateur pourrave, nous narre comment, dans sa jeunesse, elle a dépucelé une vingtaine d’adolescents du quartier en les initiant à la position dite de la levrette car déjà à l’époque son haleine abattait les mouches en plein vol.

Extraits de Ma vieille tantine qui pue de la gueule, a un énorme fibrome et se déplace avec un déambulateur pourrave, recueil sextumane signé Jean-Loup Nollomont, Pascal Weber et Éric Dejaeger, à paraître en septembre chez TIRTONPLAN.

Pas que du récent (291)

BIRD
par Marc Villard

Cécile, 25 ans, ex junkie, travaille la nuit au Samu social de Paris et assiste régulièrement aux réunions d’Addict Anonyme. Dans le milieu des SDF, elle espère retrouver son père qu’elle croyait mort jusqu’à ce que sa grand-mère, à l’agonie, lui révèle qu’il est devenu clochard dix ans plus tôt. Son seul indice : il se fait appeler Bird et fait la manche en jouant du saxo. Un petit roman bien noir comme je les aime.

Éditions Joëlle Losfeld (Gallimard), 2008
102 pages
13,10 €
Un peu plus sur l’auteur

Irréflexions (416)

Si « enculeur » est interdit au Scrabble^®, « politicien » doit l’être tout autant.

L’origine du monde ignorait l’épilation.

— Comment trouves-tu ce petit vin portugais, Éric ?
— Il a de la cuisse mais surtout de la moustache.

Si vous êtes poursuivi par un sodomite, fuyez à fond d’arrière-train.

L’aphorisme est plus facile que l’apophtegme. À orthographier.

Un peu de pub (567)

J’AVAIS RENDEZ-VOUS AVEC LE CHANT DES CAILLOUX
par Yves Artufel

Une douzaine de proses poétiques suivies d’une cinquantaine de pages d’aphorismes et réflexions plus longues souvent présentées sous forme de courts poèmes aigres-doux, qui touchent un peu à tout avec pas mal d’autodérision. Un recueil qui se déguste avec beaucoup de plaisir.

Un extrait ici.

Éditions Gros Textes (2023)
82 pages
7 €
Yves dirige les Éditions Gros Textes
Son blog est ici

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PISSEUSES ET EMMERDEURS

Denise
Me les brise,
Hector
Me les tord,
Angèle
Me les pèle,
Armand
Me les fend,
Colette
Me les pète,
Simon
Me les rompt,
Ursule
Me les brûle,
Nestor
Me les mord,
Julie
Me les scie,
Loulou
Me les moud
Et Ève
Me les crève.

Un peu de pub (566)

LA VIE SECRÈTE DES MOTS 14
par Pascal Lenoir

Tous les trois mois, dans un livret fort soigné de 50 pages, Pascal propose un éventail de ses écrits, essentiellement des formes brèves abreuvées au surréalisme et à l’OuLiPo. Invités de ce numéro : collages de Jean-Philippe Gilliot, Rémy Pénard, Alain Solonovitch et Michel Della Vedova ; textes de Samuel Martin-Boche, Didier Trumeau, Christian Edziré Déquesnes, Alain Jadot et Éric Dejaeger avec une liste potachère inédite Rien que les meilleurs !

Un extrait ici.

Tirage limité à 50 exemplaires qui s’échangent contre 2,28 € en timbres français ou une publication.
Contact : [e-mail]

SUCCÈS COMMERCIAL

Sa boutique de prêt-à-porter d’un nouveau genre était assaillie par des naturistes des deux sexes et de tout âge qui s’arrachaient chapeaux de soleil, casquettes, lunettes et sandalettes griffés Toussapwal^®.

Un peu de pub (565)

JE L’AIME NATURE
par Cathy Garcia
Couverture d’Anouk Rugueu

Peintre, sculpteur, poète, revuiste, éditrice, animatrice d’ateliers (écriture et collage), l’arc de Cathy ressemble à une harpe. Ce recueil rassemble des textes dans lesquels elle conte son amour pour la nature, en particulier la terre de Quercy où elle vit depuis plus de vingt ans.

Un extrait ici.

Éditions à tire d’aile (2023)
40 pages (papier 100 % recyclé)
10 € (+ port)
Un des blogs de Cathy
Contact : [e-mail]

C'est pas moi qui l'dis

Éric Allard propose une fort intéressante recension de mes Trashaïkus ici :

https://lesbellesphrases264473161.wordpress.com/2023/07/13/trashaikus-version-integrale-augmentee-ed-tirtonplan-deric-dejaeger-une-lecture-deric-allard/

Un tout grand merci à lui !

4th AVENUE

Elle s’est tellement allongée
au fil des années
que l’avenue
des Demandeurs d’Asile
se termine aujourd’hui
en culs-de-sac
aux frontières
nord-est et sud-ouest
du pays.

Extrait de AVENUES (Nouvelles loufoqueries citadines)
recueil en chantier

Pas que du récent (290)

JE VAIS MOURIR CETTE NUIT
par Fernando Marías

Corman, un escroc de haut vol, se voit condamné à la perpétuité grâce au jeune et talentueux commissaire Delmar. De sa cellule, il ourdit une vengeance machiavélique. Le 24 décembre 1974, après avoir rédigé une longue lettre à Delmar, il se suicide. Exactement seize ans plus tard, la lettre est remise à l’ex commissaire qui découvre à sa lecture tout le perfide complot qui a amené sa déchéance. Un petit roman très noir.

Babel – Actes Sud (2015)
Édition originale : 1996
122 pages
7,50 €
Un peu plus sur l’auteur

Irréflexions (415)

Il est temps pour beaucoup de mettre leur téléphone en décharge.

L’aphorisme est à la prose ce que le haïku est à la poésie : sur dix, neuf négligeables et un génial.

Gueuze : je ne la bois ni ne la cours.

Il est cinq heures, Pâris réveille Hélène.

Les maisons Horta sont des passoires énergétiques : simples vitrages !

LA GUIGNE

Depuis l’adolescence, elle en voulait à mort à mère Nature qui l’avait dotée de trois seins. Sa haine atteignit son paroxysme lorsque, adulte, ayant fini par trouver l’âme sœur, elle donna naissance à des quadruplés.

Pas que du récent (289)

C’EST PAS PARCE QU’ILS SONT NOMBREUX À AVOIR TORT
QU’ILS ONT RAISON !
12 923 citations rassemblées par Jean-Pierre Boyer

D’Abréviation à Zoologie, l’anthologiste canadien a ratissé large, de l’Antiquité au XXI^e siècle, avec des auteurs des cinq continents, romanciers, poètes, philosophes, psychologues, psychiatres, sociologues, économistes, etc. Une très belle somme dans laquelle il y en a pour tous les goûts.

Un extrait ici.

Éditions Écosociété (2018)
780 pages
28 €
Un peu plus sur l’anthologiste
Le site de l’éditeur

Irréflexions (414)

Mes bien chères sœurs, mes bien chers frères, que Dieu vous pénisse car il est bi.

La prolixe rhétorique ne vaudra jamais la bonne paire de claques.

Le foie peut soulever des métastases, pas des montagnes.

Rire franchement, ne pas mou rire.

Début de conte pour hermaphrodite : « Iel était une fois… »

Un peu de pub (564)

MODESTE PROPOSITION POUR UN PRÉCIS DE FLATULENCE
par Olivier Smolders
Illustrations de Quentin Smolders

En prolongement à L’art de péter de Nicolas Hurtaut (voir ici), l’auteur propose la description d’une bonne centaine de nouveaux pets, comme le pet Houellebecq, le pet Poutine, le pet séparatiste, le pet Greta, etc. Un petit recueil désopilant qui sent bon la vesse railleuse.

Un extrait ici.

Éditions Yellow Now (2023)
68 pages
12 €
Un peu plus sur l’auteur
Le site de l’éditeur

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ORGASMES POST MORTEM

Changée en colonne de sel aux abords de Sodome, la femme de Loth continua à jouir jusqu’à sa totale disparition chaque fois que des chèvres venaient la lécher avec avidité.

Un peu de pub (563)

ENTRE DEUX NUAGES
par Jean-Louis Massot
Linogravures d’Olivia HB

L’ami Jean-Louis nous propose avec des mots choisis une visite guidée des cieux, un faufilement entre des nuages aux noms parfois étonnants. En parallèle, il nous livre les états d’âme de la poésie qui, finalement, « a / pris ses cliques et ses / claques, s’en est allée sans / se / retourner et je n’en ai / plus jamais / entendu parler. » Connaissant Massot, gageons qu’elle sera bientôt de retour pour de nouvelles aventures.

Un extrait ici.

Éditions bleu d’encre (2023)
88 pages
16 €
Un tout petit peu plus sur l’auteur
Un peu plus sur l’éditeur

3rd AVENUE

Dès qu’au minimum
cinq jolies femmes
y déambulent
seules ou à plusieurs
l’avenue de la Verge
s’allonge
de quelques hectomètres.
Les maisons qui la bordent
ont heureusement
été construites
sur le principe
de l’accordéon.

Irréflexions (413)

Espèce de gondolier de caniveau !

Il remuglait la pourriture. Certainement un politicien.

Marcel Proust était un homosexuel passif : compliqué de tremper sa madeleine.

Tant que tu peux écrire correctement « gewurztraminer », tu ne dois pas t’en faire avec l’Alzheimer.

Coïto ergo sum.
Guillermo Cabrera Infante
in Trois tristes tigres

AU RESTAURANT GASTRONOMIQUE

LE HAPPE-CHAIR
Restaurant gastronomique
Produits du terroir

 Menu DÉCOUVERTE à 135 €
( boissons non comprises )

 Le dé d'apéritif maison et son amuse-gueule

 Entrées froides
La feuille de laitue au vinaigre de miel d’acacia des Fagnes
ou
La lamelle de truite fumée de Virelles et sa branche d’aneth
ou
La tranchette de saucisson gaumais sur sa mie de pain bio

 Entrées chaudes
L’escargot de nos Ardennes avec sa sauce au poivre vert de Lasnes
ou
L’écrevisse de la Lomme sur son lit de cresson
ou
La demi-asperge verte brabançonne dorée au beurre du pays de Herve

 Plats de résistance
Le pavé de bœuf ( 50 gr. ) blanc-bleu-belge et ses trois frites
ou
Le quart de rognon de porc de Herstal sauce pèkèt et sa minicroquette
ou
Le filet de sardinette de Knokke grillé au feu de bois
avec sa prunelle au vinaigre

 Le coin de fromage

 Les desserts
La fraise de Wépion à la chantilly
ou
La microtartelette aux pommes du Condroz
ou
La mignonette de sorbet aux poires et sirop de Liège

 N’hésitez pas à demander notre menu SAVEURS
six services ( 195 € )
ou
notre menu EMPEREUR
huit services ( 275 € )
( boissons non comprises )

Mon premier ramasse-poussière

Une chaussure Tommy Hilfiger orpheline pointure 43
deux vieilles pipes en écume
un décapsuleur acheté à Barcelone
du sable (invisible) et de la plasticine

Pas que du récent (288)

VERTIGE DE LA LISTE
par Umberto Eco

Dans ses Radis artificiels (2003), André Stas a noté : « Un livre que je voudrais concocter : une Anthologie de l’Énumération. » Eco s’en est-il inspiré ? L’érudit italien propose ici une étude très fouillée sur les types de listes, littéraires et picturales, de l’Antiquité à nos jours, avec de nombreux extraits et reproductions à l’appui. Après avoir parcouru ce magnifique ouvrage, vous considérerez d’un autre œil votre liste de courses.

Flammarion (2009)
408 pages 17x24cm
Importante iconographie
39 €
Un peu plus sur l’auteur si nécessaire

LA FIN DE LA LITTÉRATURE

— C’est fini ! J’arrête d’écrire !
— Moi aussi, marre !
— Je fais de même, ras le bol !
— Je vais réfléchir au problème, annonça le quatrième.
Le romancier, le nouvelliste, le poète et le philosophe se serrèrent les mains puis rentrèrent chez eux vilipender sur les réseaux sociaux les critiques qui ne parlaient jamais de leurs ouvrages.

Un peu de pub (562)

LE VIEUX QUI MÂCHOUILLAIT DES RELIGIEUSES
par Jean Pézennec

J’ai dit ici tout le bien que je pensais du premier microcactus de l’auteur. Cette fois, uniquement des contes brefs, et d’excellente qualité : variété, imagination, humour (noir), chutes, tout y est pour faire de ce recueil un modèle du genre. Jacques Sternberg, maître francophone du conte bref, n’est pas bien loin.

Un extrait ici.

Cactus Inébranlable – microcactus #10 (2023)
84 pages
10 € (5 € pour les abonnés à la collection)
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