Distiques potaches (7)

Elle avait préparé un mets fort épicé.
Son amant dû faire un gros effort et pisser.

 ***
Voudrais-tu écouter un air de cornemuse
Pour t’échauffer juste avant que ton corps ne m’use ?

Happy birthday...

Ce blog fête aujourd'hui
ses 15 années d'existence.
Il est en plein âge bête...

Ça ne risque pas d'évoluer...

SANTÉ !

LA GAFFE

En sortant de la cuisse de Jupiter, il déchira l’artère fémorale, ce qui provoqua l’anéantissement de la mythologie.

Irréflexions (446)

Faire œuvre de poésie, c’est noyer sept fois sa muse dans son encrier avant d’y tremper sa plume. Ou fracasser sept fois son clavier avant d’y poser les doigts.

Qui produira le magnifique étron qui fera déborder la fosse septique du pouvoir, quel qu’il soit ?

Début de conte pour séminaristes : « Il était une foi… »

Le mot magique de cinq lettres que j’ai réussi à inculquer à mes filles : « Papa, tu passes le sel, merde ! »

Un verbe que je déteste : collaborer.

Sur un collage de Phil Lemaire (2)

EXPÉRIMENTATION

 Avec l’abbé Lefranc, d’Armagnac amateur,
Nous éclusâmes trop, pas loin de la biture.
C’est lui qui l’invita. Translucide vêture !
Qui me fouetta les sangs, me rendit peloteur.

 Je sais que j’ai péché. Pardonnez-moi, Seigneur,
D’avoir si tôt cédé à cette créature.
J’aurais dû être fort, refuser l’aventure
Au lieu de m’y noyer comme un piètre baigneur.

 Jamais je n’aurais cru que cet infect succube
Eut pu faire de moi un Priam pour Hécube.
Ce fut septième ciel autant que nirvana !

 L’effroyable démon me décupla le manche,
Me fit toucher l’extase et au lit me vanna.
J’avoue être partant pour la deuxième manche.

Distiques potaches (6)

Tu as mangé tout ton spaghetti bolognaise
Sans tacher tes habits. Tu as du bol, ô niaise !

 ***

Elle emmaillota le pénis du boulanger
Puis avoua qu’elle adorait ce bout langé.

Un peu de pub (585)

LE MONDE ENGLOUTI (et dans tous ses états)
par Thierry ROQUET

L’ami Thierry propose ici un cocktail de contes brefs, de lapidaires, de souvenirs et d'aphorismes. Cela va du lumineux au sombre, du sérieux à l’absurde. Un salmigondis de petites choses plutôt réussi.

Un extrait ici.

Denis éditions (2024)
98 pages
10 € au dos du livre mais 6 € plus port sur le site de l'éditeur
Un peu plus sur l’auteur
Le site de l’éditeur

N’HÉSITEZ PAS
– PLUS QUE JAMAIS –
À SOUTENIR
LES (PETITS) ÉDITEURS INDÉPENDANTS !

Irréflexions (445)

Si on contrepète LES ENGAGÉS (parti politique belge de centre droit), ça donne… LES GENS GAZÉS !

Le wokisme est surtout l’art de cuisiner chinois.

Allez les Bleus !!!
              Le général de Goal

Nul ne sort indemne d’un suicide réussi.

La science évolue à une vitesse folle : en Russie, des chercheurs viennent de mettre au point la télédéportation.

Pas que du récent (308)

LE STÉRÉOSCOPE DES SOLITAIRES
par Juan Rodolpho WILCOCK

Une soixantaine de courts récits, de deux à quatre pages, avec l’absurde, pur et dur, comme fil conducteur : ça explose tout azimut et ça éclabousse tout de non-sens. C’est irracontable : il faut le lire pour le croire ! L’auteur est repris par Jacques Sternberg dans son Dictionnaire des idées revues, grande source de découvertes.

Un extrait ici.

Gallimard – L’Imaginaire # 549 (2007)
Édition originale : 1972
186 pages
7,80 €
Un peu plus sur l’auteur

Sur un collage de Phil Lemaire (1)

LE BÉBITE

 Gabriel, mon amour, qu’avais-tu dans les couilles
Quand, ce premier avril, tu vins m’inséminer ?
À distance, il est vrai : tu ne dus déminer
Aucun couloir piégeux parsemé de gargouilles.

 De ce fait je n’eus pas droit à plein de papouilles,
Ton sexe – existe-t-il ? – n’eut rien à laminer.
J’ai toujours mon hymen. Pas de quoi me miner
Mais, mon amour, j’aurais apprécié un « Tu mouilles ! »

Cela dit, tu le sais, l’Enfant a vu le jour
Dans une étable entre un âne et un bœuf. Bonjour,
L’hygiène et les odeurs ! Heureusement, les mages

 Ont apporté de bons sent-bon dans leurs flacons.
Mais, dis-moi, lorsque tu m’as rendu les hommages,
Gaby, mon amour, c’était quoi dans tes roustons ?

TIRTONPLAN frappe à nouveau !

NOUVEAUTÉ CHEZ TIRTONPLAN

Voici ce qu'en dit l'inénarrable Jules Scouflaire
en 4e de couverture :

Tout le monde a entendu parler des prophéties de Michel de Nostredame, alias Nostradamus, aussi célèbres qu’incompréhensibles. Les présages de Pascal Lenoir sont moins connus mais, contrairement aux quatrains de l’apothicaire de Salon-de-Provence, ils ne sont aucunement hermétiques : on les comprend dès la première lecture ! Alors, lorsque vous rêverez d’un abdomen d’abbé, « il faut aller vous confesser immédiatement à la première épicerie ouverte » sous peine de connaître de nombreux déboires.
À bon entendeur…

Un extrait ici.

Prix sans concurrence.

Si intéressé.e
[e-mail]

Un peu de pub (584)

CARTOGRAPHIE DES SALLES D’ATTENTE
par Gilles Moraton

Treize courtes nouvelles sur des sujets pour le moins insolites : une frontière qui coupe une maison en deux surveillée par un douanier consciencieux aux mains baladeuses, les extraits de la banale vie d’un pompiste, un détective chargé par une vieille dame de retrouver John Lennon, une masochiste qui jouit en se caressant l’entrecuisse avec une ronce… Ce n’est pas parce que c’est court que c’est obligatoirement bon, mais dans le cas présent, c’est du tout bon ! Du même auteur, je recommande également ce roman-ci.

Cactus Inébranlable éditions (2024)
144 pages
18 €
Un petit peu plus sur l’auteur
Le site de l’éditeur

N’HÉSITEZ PAS
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À SOUTENIR
LES (PETITS) ÉDITEURS INDÉPENDANTS !

Distiques potaches (5)

Ma chérie, avec mon thé à la camomille,
Apporte-moi aussi un peu de came, ô mie.

 * * *

 Après son show, ce strip-teaseur à bout d’habits
S’en alla prendre l’avion pour Abu-Dhabi.

Irréflexions (444)

Il se dit qu’Elon Musk plancherait sur une fusée 100 % électrique.

Qu’attend Oslo pour instaurer un prix Nobel de la Guerre ? Ça se bat au portillon !

L’andouillette est bien dans sa peau. L’andouille généralement aussi.

La caravane aboie, les chiens dubitativent.

Nouvelle terminologie wokiste aux échecs : les sombres contre les pâles.

Petite étagère...

...chez ma fille aînée.

 

N'importe quoi !

Hier, durant le JT de 19h sur RTL-TVI, le présentateur a anobli un criminel : il a parlé à plusieurs reprises d'un certain... Donal de Trump ! N'importe quoi !!!

COME BACK-MANQUÉ

Devenu masochiste, Jésus-Christ demanda à son bien aimé Père de le renvoyer sur Terre pour une nouvelle crucifixion. Requête qui lui fut refusée, Papa étant un véritable sadique.

Un peu de pub (583)

NUITS DE SATAN NOIR
par Jean-Loup Nollomont

Continuation parfaite des Contes à rebours parus chez le même éditeur en 2022, cette nouvelle fournée de 333 (+1) textes ultra brefs, souvent en une seule phrase, permet à l’auteur d’étaler sa science du jeu de mots tout en finesse. L’ami Jean-Loup manie l’humour avec maestria. Que demander de plus ?

Un extrait ici.

Cactus Inébranlable – microcactus # 21 (2024)
90 pages
10 €
Un peu plus sur l’auteur
Le site de l’éditeur

N’HÉSITEZ PAS
– PLUS QUE JAMAIS –
À SOUTENIR
LES (PETITS) ÉDITEURS INDÉPENDANTS !

Distiques potaches (4)

Pour la cryogénie, pour la congélation,
Partez en Helvétie car le con gèle à Sion !

 ***

 Père Hilarion, bandant toujours, passe pour sot.
Curé félon ! Nous, on n’aime pas ce pourceau.

Pas que du récent (307)

CASSADY’S GIRL
par David Goodis

Une belle clique de poivrots, avec en son centre le couple Cassady-Mildred, tous deux alcooliques. Beuveries, bagarres, parties de jambes en l’air, coups fourrés, ce roman noir pourrait être précurseur de ce qu’un certain Charles Bukowski publiera deux décennies plus tard. Un auteur à redécouvrir.

Rivages Noir (2013) (Édition originale US : 1951)
272 pages
8,65 €
Un peu plus sur l’auteur

Irréflexions (443)

En croisant un groupe de femmes physiquement peu attirantes, le macho respectueux n’entonne pas « Tiens, voilà des boudins ! »

Génocideur de crétins, ça me plairait bien. Uniquement par le verbe.

Existe-t-il des machos respectueux ?

Pourquoi parle-t-on de civilisations précolombiennes alors qu’il n’y en a pas eu de post ?

Éric Dejaeger écrit des conneries
mais n’en a pas encore filmé.
Pierre Desproges

LE PRIX DE L'ÉNERGIE

Par souci d’économie, le passage reliant la vie terrestre à la suivante n’est plus éclairé : il faut y avancer à tâtons, au risque de se couvrir de plaies et de bosses avant d’atteindre l’au-delà.

Distiques potaches (3)

Perdu, frôlant les murs de ce vieux presbytère,
Rouletabille, injuriant ses yeux, presbyte, erre.

***

 Debout près du poêle à pellets,
Une femme à poil appelait.

Irréflexions (442)

Trop de citadins à la campagne tue la campagne.

Le bûcher, le four crématoire, le lance-flamme, la bombe au napalm n’ont pas suffi à l’être humain qui a inventé le réchauffement climatique.

Pompée (-106 – -48) était-il adepte de la fellation ?

Jeanne d’Arc n’était pas une allumeuse.

Si j’étais membre d’un réseau social, ce ne serait pas pour liker mais pour killer. Sous mon nom.

SAUVÉE !

— Jeannine, je n’ai plus rien à me mettre !
— Ça va, Ginette, pas de panique, ma chérie, j’ai un gode flambant neuf.

Distiques potaches (2)

Bien qu’y allant, faux cul, d’un long salamalec,
On savait qu’il avait une sale âme, Alec.

 * * *

 Pour l’élection d’un chef de gang à Singapour,
Il y a deux gars contre et, surtout, cinq gars pour.

Irréflexions (441)

Le fils de pute a un père maquereau, ce qui n’aide pas.

La race humaine est en train de peindre une mère Nature morte.

L’homo plumitivus est coupable des meilleures ventes de romans en francophonie.

L’adolescent mauvais et le vieux pubien.

Baptême de l’eau, baptême de l’air, baptême du feu pour finir par le baptême de terre.

LE POINTILLEUX

Pour être certain de finir entre quatre planches, il suivit des cours d’ébénisterie et se fabriqua un magnifique cercueil en forme de prisme à base triangulaire.

Distiques potaches (1)

Je n’aimais pas du tout la trop polie Esther
Qui ne portait que des strings en polyester.

* * *

Juchée à chevauchons sur son escarpolette,
Elle avait le cul couvert d’escarres, Paulette.

Pas que du récent (306)

LE CARNET ÉCARLATE
(Fragments érotiques lesbiens)
par Anne Archet
Dessins de Mélanie Baillairgé

Cette autrice québécoise est présentée comme lesbienne anarchiste. Aucun doute à la lecture de ce carnet : aphorismes crus, pensées libidineuses, anecdotes érotiques voire porno sans doute autobiographiques, le tout à la gloire du saphisme. Les grenouilles de bénitier et les pères la pudeur s’abstiendront d’ouvrir ce chaud recueil, sauf si en manque de cochoncetés.

Un extrait ici.

Éditions du remue-ménage (2014)
144 pages
14 €
Un peu plus sur l’autrice
Son site ici
Le site de l’éditeur