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22/10/2009

DÉBUT D'AUTOMNE

Mes moribondes espadrilles
usées jusqu'à la corde,
trouées aux gros orteils,
que vais-je en faire ?

Les enterrer dans le coin « Oiseaux » ?
Dans le coin « Chiens » ?
Inaugurer une parcelle « Chaussures aimées » ?
Les incinérer dans le poêle à bois
et répandre leurs cendres
sur la pelouse ?

Vraiment pas envie
de les foutre
à la poubelle
malgré l'odeur.

Commentaires

En lisant ces vers éplorés, on regrette encore plus la disparition définitive du professeur Choron. Lui, il t'aurait donné la recette adéquate et tes chères et puantes espadrilles se seraient métamorphosées en ragoût de cordes et fils, en chaîne hi-fi avec radio po-go incorporée ou en poupée de son. Las ! nous sommes bien seuls et très-misérables en ce bas monde. Mais savais-tu qu'au musée d'égyptologie du Caire on peut voir le préservatif de Toutânkhamon ?

Écrit par : Marc Bonetto | 22/10/2009

En ragoût... Mwouais. Pas besoin d'assaisonnement.

Le préservatif de Toutânkhamon ? Il n'en a jamais utilisé qu'un ? En pierre ?

Écrit par : Éric | 22/10/2009

Ca c'est l'problème des espadoches. Je les troue en deux mois c'est vraiment casse-couettes !

Écrit par : Anna de Sandre | 22/10/2009

Essaye de te couper les ongles plus régulièrement, Anna. Tu allongeras la durée de vie de tes espadrilles.

Écrit par : Éric | 22/10/2009

Sans compter que les espadrilles, c'est de la pompe à te fracasser le panard. Moi qui suis un violent, quand j'achève un type (à terre, bien sûr), je le prends toujours à grands coups de godillots ferrés. D'accord, c'est pas sympa, mais qu'est-ce que c'est bon !

Marc, sadiquement vôtre.

Écrit par : Marc Bonetto | 22/10/2009

Je me doutais bien qu'il n'y avait pas de fibre Gastonlagaffienne en toi, Marc.

Écrit par : Éric | 22/10/2009

vous avez essayé à coups de tong? ça le fait aussi

Écrit par : jean-louis | 22/10/2009

Les tongues exigent du temps, du raffinement, certes, mais moi j'aime quand le sang gicle. J'aime entendre l'écrasement des chairs, les articulations se luxer, les osses craquer, et ça, aucune tongue, nulle sandalette ni espadrille, n'offrira la qualité de la grolle de cuir et de fer.

Écrit par : Marc Bonetto | 22/10/2009

Je ne tiens pas, Jean-Louis et Marc, à m'immiscer dans votre débat.

Juste pour signaler que "tongues" est un mot anglais signifiant "langues". Et que tabasser un mec à coups de langues... Faut s'y mettre à plusieurs vu qu'on n'en a qu'une.

Écrit par : Éric | 22/10/2009

J'aime Lagaffe, pieds nus.

Écrit par : Marc Bonetto | 22/10/2009

Ce n'est pourtant pas un va-nu-pieds !

Écrit par : Éric | 22/10/2009

On s'attache...

Écrit par : éric | 22/10/2009

Ben oui, ça finit par coller...

Écrit par : Éric | 22/10/2009

Tiens, moi non plus, je n'arrive pas à jeter mes vieilles chaussures.
(Et pas grand chose, d'ailleurs).
Alors, je les dépèce, façon boucher : les lacets ou les boucles d'un côté, les chutes de cuir qui peuvent servir pour d'hypothétiques réparations de l'autre, et les morceaux de semelle qui feront office de patins antidérapants et anti-rayures sous un meuble ou une boîte.
En plus, c'est pratique : même pas la peine de mettre les pièces au congélateur pour éviter qu'elles ne pourrissent. Pas encombrant, le cadavre.
Avec les espadrilles, je ne sais pas : vous pourriez dérouler la corde pour en faire du macramé, et au bout d'une bonne vingtaine de paires, avec la toile, ça vous ferait un joli coussin en patchwork.
Non ? Pas convaincu ?

Écrit par : Clarinesse | 22/10/2009

En déroulant la corde, j'aurai du fil à coudre. Quand à la toile, ça donnerait du patchwork noir, noir et noir...
Merci de votre passage.

Écrit par : Éric | 23/10/2009

Pourquoi ne pas les porter lors d'une soirée "mondaine" ?

Écrit par : Thierry | 23/10/2009

Thierry, dans quelle soirée mondaine m'as-tu déjà vu ?

Écrit par : Éric | 23/10/2009

Ça ne vous donne pas envie de relire "Regrets de ma vieille robe de chambre" ?

Écrit par : Marc Bonetto | 23/10/2009

Ah que oui.
J'aime aussi "la nostalgie des gaines n'est plus ce qu'elle était".
Aux éditions Daxon, je crois...

Écrit par : Thierry | 23/10/2009

Vous oubliez "Les mémoires d'un vieux calcif cartonné" aux Éd. Dupais-Kitash.

Écrit par : Éric | 23/10/2009

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