15/02/2010
LE CRIME...
LE CRIME NE PAIE PAS AUTANT QUE LA LUCIDITÉ
Un matin
Prit sa douche
Sans moi.
Un soir
Prit la mouche
Pour un rien.
Plus d'une nuit
Fit sa farouche
Avec moi.
Un matin
Vit sa bouche
Pour un autre.
Au souper
Pris la louche
Froide et seul.
Au coucher
Posai babouches
À mes côtés.
Au matin
Mit une cartouche
Puis deux.
Au procès
Vaines escarmouches
Foutaises.
Et le verdict?
Peau d'zob! Rond d'souche!
J'avais des vues sur la matonne.
Rick Hunter
Extrait de Les tribulations fortuites de celui qui n'a rien d'un héros - mais qui a toute ma considération (inédit)
06:06 Publié dans Poésie (?) | Lien permanent | Commentaires (8)
Commentaires
J'aime pas les trois derniers vers. Ils amoindrissent le reste du texte.
Écrit par : mon chien aussi | 15/02/2010
J'adore les trois derniers vers. Ils rehaussent la beauté du texte.
Écrit par : Clément | 15/02/2010
J' suis d'accord avec Clément.
Écrit par : mon chien aussi | 15/02/2010
Et moi, je l'aurais bien vu terminer sur ceci, ce beau texte :
Au matin
Mit une cartouche
Puis deux.
(le deux, très important, ici...)
Et je suis juste d'accord avec moi.
Mais Éric seul aura le dernier mot. ;-)
Écrit par : co errante | 15/02/2010
Merci pour ces intéressants commentaires. Je vais demander à Rick Hunter ce qu'il en pense.
Écrit par : Éric | 15/02/2010
J'aurais écrit les trois derniers vers dans le même rythme que les précédents.
(J'aime bien les précédents)
Écrit par : Anna de Sandre | 15/02/2010
Pour changer: Et si Rick Hunter ne changeait rien?
Écrit par : éric | 16/02/2010
Rick Hunter m'a éructé qu'il ne changerait rien à son texte. À sa charge, il est d'une fainéantise crasse et d'une grossièreté inénarrable... J'ai dû l'approcher avec des moufles. Faut pas trop le chercher pour le moment.
Écrit par : Éric | 16/02/2010
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