19/04/2010
PROSE SENSUELLE
PROSE SENSUELLE
Connaître sur le bout des ongles chaque centimètre carré de ta peau pour que mes doigts jonglent Satie sur ton corps accordé. Connaître à m'user les empreintes toutes les courbes de ton corps, les épouser dans des étreintes à m'en graver les contreforts. Savoir sur le bout de la langue les creux de ton intimité pour te laisser enfin exsangue des sucs de ta féminité.
06:22 Publié dans Proses vermoulues | Lien permanent | Commentaires (18)
Commentaires
MMMmmm... la Lune est croissante. On dirait.
Écrit par : Melo | 19/04/2010
Oui ! C'est l'printemps !
Écrit par : Éric | 19/04/2010
Un superbe poème à la gloïre de l'écriture tant aimée.
Écrit par : Marc Bonetto | 19/04/2010
Ce n'est pas un poème, Marc ! C'est une prose vermoulue.
Écrit par : Éric | 19/04/2010
L'hormone est aussi un instrument de musique...
Écrit par : Virginie Holaind | 19/04/2010
Cf. les concertos pour hormone seule, de Bach !
Écrit par : Éric | 20/04/2010
Ah ben si en plus tu cites Satie alors...
Écrit par : Anna de Sandre | 20/04/2010
C'est un de mes compositeurs préférés.
Écrit par : Éric | 20/04/2010
Il suffit de citer le nom de Satie pour qu'un texte s'éclaire d'un jour particulier .
.. on ne l'explique pas, c'est une caresse, comme votre texte ... J'espère qu'elle se remettra de son exsanguinité ! Le répertoire de Satie est si vaste à explorer aussi ...
Écrit par : Saravati | 20/04/2010
Oui, il y a un côté sensuel dans certains morceaux de Satie. Merci d'être passé.
Écrit par : Éric | 20/04/2010
C'est bien de montrer l'exsangue !
Écrit par : Ray | 21/04/2010
Surtout le mauvais !
Écrit par : Éric | 21/04/2010
pas de doute, ça met en appétit cette belle prose !
Écrit par : Marlene | 23/04/2010
Merci, Marlène ! Faut tout de même faire attention à l'indigestion.
Écrit par : Éric | 24/04/2010
Je m'attendais à une chute gore... mais il y a quand même un petit côté vampire à la fin.
Écrit par : éric | 26/04/2010
Je ne suis donc pas si prévisible que ça...
Écrit par : Éric | 27/04/2010
les sucs vampirysés d'une vamp' sucrée, acidulée ainsi idolâtrée.
Beau texte, Eric.
(j'ai failli bander, dis donc) ;-))
Écrit par : Mobert | 28/04/2010
À ce point ?
Écrit par : Éric | 30/04/2010
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