25/08/2010
Microbe (9)
Le 61ème numéro de Microbe — spécial Richard Brautigan ! — est à l’impression. Avec ce numéro, la revue en est à dix ans d’existence.
Au sommaire :
Pascale Arguedas
Marc Bonetto
Michel Bourçon
Arnaud Bourven
Yve Bressande
Jean-Marc Couvé
John Ellyton
Virginie Holaind
Jean
Hozan Kebo
Roger Lahu
Philippe Lemaire
Louis Mathoux
Hervé Merlot
Jany Pineau
Thierry Roquet
Guillaume Siaudeau
Marlène Tissot
Thomas Vinau
Collages originaux de Philippe Lemaire
Les abonnés le recevront début septembre. Les autres ne recevront rien. Pour tous renseignements, contactez-moi.
11:30 Publié dans Microbe | Lien permanent | Commentaires (34)
Commentaires
Et joyeux anniversaire, vieille branche.
Écrit par : Virginie Holaind | 25/08/2010
Écrit par : Éric | 25/08/2010
Écrit par : hozan kebo | 25/08/2010
Écrit par : Éric | 25/08/2010
Rico, t'es sûr que c'est une bonne idée le "Mic" lamartinien ? Parce que celui dont il ne reste pas de quoi faire un "volume de pièces détachées", c'est un peu le contraire de "concision sans concession" : du long, du très long, de l'interminable. Bon, en piochant çà et là un alexandrin, on arriverait peut-être à un truc drôle, mais un truc qui aurait besoin de cinquante ou soixante numéros de la revue.
Écrit par : Marc Bonetto | 26/08/2010
Écrit par : Éric | 27/08/2010
« C'est ainsi que j'expiai par ces larmes écrites la dureté et l'ingratitude de mon cœur de dix-huit ans. Je ne puis jamais relire ces vers sans adorer cette fraîche image que rouleront éternellement pour moi les vagues transparentes et plaintives du golfe de Naples... et sans me haïr moi-même ; mais les âmes pardonnent là-haut. La sienne m'a pardonné. Pardonnez-moi aussi, vous !!! J'ai pleuré. »
Lamartine. – Graziella – 1fr. 25c. le vol.
À l'île de Procide, où la mer de Sorrente
Scande un flot hexamètre à la fleur d'oranger,
Un Naturel se fait une petite rente
En Graziellant l'Étranger...
L'Étrangère surtout, confite en Lamartine,
Qui paye pour fluer, vers à vers, sur les lieux...
– Du Cygne-de-Saint-Point l'Homme a si bien la mine,
Qu'on croirait qu'il va rendre un vers... harmonieux.
C'est un peintre inspiré qui lui trouva sa balle,
Sa balle de profil : – Oh mais ! dit-il, voilà !
Je te baptise, au nom de la couleur locale :
– Le Fils de Lamartine et de Graziella ! –
Vrai portrait du portrait du Rafaël fort triste,...
Fort triste, pressentant qu'il serait décollé
De sa toile, pour vivre en la peau du Harpiste
Ainsi que de son fils, rafaël raffalé.
– Raphaël-Lamartine et fils ! – Ô Fornarine-
Graziella ! Vos noms font de petits profits ;
L'écho dit pour deux sous : Le Fils de Lamartine !
Si Lamartine eût pu jamais avoir un fils !
– Et toi, Graziella... Toi, Lesbienne Vierge !
Nom d'amour, que, sopran' il a tant déchanté !...
Nom de joie !... et qu'il a pleuré – Jaune cierge –
Tu n'étais vierge que de sa virginité !
– Dis : moins éoliens étaient, ô Grazielle,
Tes Mâles d'Ischia ?... que ce pieux Jocelyn
Qui tenait, à côté, la lyre et la chandelle...
Et, de loin, t'enterrait en chants de sacristain...
Ces souvenirs sont loin... – Dors, va ! Dors sous les pierres
Que voit, n'importe où, l'étranger,
Où fait paître ton Fils des familles entières
– Citron prématuré de ta Fleur d'Oranger –
Dors – l'Oranger fleurit encor... encor se fane ;
Et la rosée et le soleil ont eu ses fleurs...
Le Poète-apothicaire en a fait sa tisane :
Remède à vers ! remède à pleurs !
– Dors – L'Oranger fleurit encor... et la mémoire
Des jeunes d'autrefois dont l'ombre est encor là.
Qui ne t'ont pas pêchée au fond d'une écritoire...
Et n'en pêchaient que mieux ! – dis, ô picciola !
– Mère de l'Antéchrist de Lamartine-Père,
Aurore qui mourus sous un coup d'éteignoir,
Ton Orphelin, posthume et de père et de mère,
Allait – quand tu naquis – déjà comme un vieux Soir.
Graziella ! – Conception trois fois immaculée...
D'un platonique amour, Messie et Souvenir,
Ce Fils avait vingt ans quand, Mère inoculée,
Tu mourus à seize ans !... C'est bien tôt pour nourrir !
– Pour toi : c'est ta seule œuvre mâle, ô Lamartine,
Saint-Joseph de la Muse, avec elle couché,
Et l'aidant à vêler... par la grâce divine :
Ton fils avant la lettre est conçu sans péché !...
– Lui se souvient très peu de ces scènes passées...
Mais il laisse le vent et le flot murmurer,
Et l'Étranger, plongeant dans ses tristes pensées...
En tirer un franc – pour pleurer !
Et, tout bas, il vous dit, de murmure en murmures :
Que sa fille ressemble à l'Autre... et qu'elle est là,
Qu'on peut pleurer, à l'heure, avec des rimes pures,
Et... – pour cent sous, Signor – nommer Graziella !
Isola di Capri. – Gennaio.
Écrit par : Marc Bonetto | 26/08/2010
À moins de prononcer "pwête", ce vers est bancal : 13 pieds. Pas bon, ça.
Écrit par : Éric | 27/08/2010
(J'ai aussi des extraits de lettres de Flaubert à Louise Colet. Si ça te dit. L'oncle y est grandiose.)
Écrit par : Marc Bonetto | 26/08/2010
Écrit par : Éric | 27/08/2010
(hâte de recevoir ce numéro spécial !)
Écrit par : Marlene | 26/08/2010
Écrit par : Éric | 27/08/2010
Écrit par : Virginie Holaind | 26/08/2010
Écrit par : Éric | 27/08/2010
Écrit par : Guillaume | 26/08/2010
Écrit par : Éric | 27/08/2010
mossieur Marc B ! cette question suspicieuse me met en ire en en courroux !
vous avez le choix des zarmes : un sabre de samouraï rouillé ou un sabre de samouraï rouillé ! je vous laisse le choix ! suis-je assez grand d'âme ?
quiconque attente à la mémoire d'Old Phonsy de Lam me trouve "forcément" sur son chemin , qui devient illico "de croix" ! paix à leurs âmes , ils n'avaient qu'à me chercher !
Écrit par : hozan kebo | 26/08/2010
mossieur Marc B ! cette question suspicieuse me met en ire en en courroux !
vous avez le choix des zarmes : un sabre de samouraï rouillé ou un sabre de samouraï rouillé ! je vous laisse le choix ! suis-je assez grand d'âme ?
quiconque attente à la mémoire d'Old Phonsy de Lam me trouve "forcément" sur son chemin , qui devient illico "de croix" ! paix à leurs âmes , ils n'avaient qu'à pas me chercher !
Écrit par : hozan kebo | 26/08/2010
Marc, te voici deux fois prévenu et un homme deux fois prévenu en vaux quatre.
Écrit par : Éric | 27/08/2010
Ne pourriez-vous pas publier vos oeuvres complètes enrichies avant de passer l'arme à gauche ? Pour l'occasion, vous en offririez un exemplaire dédicacé à votre futur vainqueur. Soyez pas chiche, je promets d'épargner la barbe ZZtopienne.
Rico n'est pas là, je passe une couche de Flaubert.
"Causons un peu de Graziella.. C'est un ouvrage médiocre, quoique la meilleure chose que Lamartine ait faite en prose. (...) Et d'abord, pour parler clair, la baise-t-il, ou ne la baise-t-il pas ? Ce ne sont pas des êtres humains, mais des mannequins. - Que c'est beau ces histoires d'amour, où la chose principale est tellement entourée de mystère que l'on ne sait à quoi s'en tenir ! l'union sexuelle étant reléguée systématiquement dans l'ombre, comme boire, manger, pisser, etc ! Ce parti pris m'agace. Voilà un gaillard qui vit continuellement avec une femme qui l'aime, et qu'il aime, et jamais un désir ! Pas un nuage impur ne vient obscurcir ce lac bleuâtre ! O hypocrite ! S'il avait raconté l'histoire vraie, que c'eût été plus beau ! Mais la vérité demande des mâles plus velus que M. de Lamartine. "
(Lettre à Louise Colet du 24 avril 1852.)
L'oeuvrette lamartinienne a au moins le mérite d'avoir excité la verve de l'oncle Gustave.
Écrit par : Marc Bonetto | 26/08/2010
Y a toujours une boisson maltée au frais qui t'attend.
;-)
Écrit par : carmelo | 26/08/2010
Écrit par : Éric | 27/08/2010
Écrit par : fabienne-marianne | 26/08/2010
De plus, avec un duel sur les bras (le troisième avec Kebo-san, je crois), je n'ai même pas le temps d'aller recommander mon âme fellée à Notre Dame. Priez pour moi, par la pitié-Dieu, mais ne brûlez pas de cierge : inutile d'accroître les émissions de CO2. (Tiens, on n'a jamais tenu compte des cierges dans l'effet de serre.)
Écrit par : Marc Bonetto | 27/08/2010
Il faut lire "pouet" ou compter treize syllabes. L'un et l'autre sont bien dans le genre de Corbière.
En tout cas, entre deux duels avec le grutier Nippon, j'ai bien envie de coyonner en alexandrins.
Écrit par : Marc Bonetto | 27/08/2010
Écrit par : Éric | 27/08/2010
Écrit par : hozan kebo | 29/08/2010
Quant aux coyonnades, je n'ai pas l'intention d'arrêter. En alexandrins ? Pourquoi pas ? Histoire d'essayer.
Écrit par : Marc Bonetto | 30/08/2010
Écrit par : Éric | 30/08/2010
Écrit par : Marc Bonetto | 30/08/2010
Écrit par : Marc Bonetto | 30/08/2010
Écrit par : Éric | 30/08/2010
C'est sympa de vouloir te couper en deux, mais on te préfère entier. De plus, le sabre rouillé, c'est un truc à attraper le tétanos... Mais dis donc, toi, tu serais pas alléché par les escalopes à la crème et le gruyère aux nouilles ?
Écrit par : Marc Bonetto | 30/08/2010
Écrit par : Éric | 31/08/2010
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