04/09/2013
FAMILLE DINGO 2
Carnage d'idoles
Le cousin Eustache
était un rien brindezingue.
Son frère avait garni
la salle de séjour de posters
de son équipe de foot préférée.
Eustache me disait :
« Rwête* Piot ! »
& PAN
avec son revolver à air comprimé
il envoyait un diabolo
au beau milieu du front
du gardien du Standard de Liège.
Je le trouvai un jour
en pleurs.
Ses parents lui avaient
définitivement
confisqué son jouet préféré.
* Regarde
06:03 Publié dans Poésie (?) | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Sympa, cette nouvelle série de p'tits textes !
Écrit par : Gatien | 04/09/2013
Sympa ? Attends la suite, Gatien...
Merci de passer ici.
Écrit par : Éric | 04/09/2013
L'Eustache, c'est quand même le plus sensé de tous : il sait sur qui il faut tirer et nul doute qu'il n'aurait fini avec un vrai bazooka et de vrais supporterres et foutebolleux pour cibles. J'espère que tu ne vois plus ses parents : contrarier une si belle et utile vocation, c'est du sadisme couperosé.
Écrit par : Marc Bonetto | 04/09/2013
Eustache était une espèce d'iconoclaste des 60s : il ne s'attaquait qu'aux représentations. Peut-être l'une ou l'autre fois au cul des oies, avant la confiscation. Je l'ai totalement perdu de vue. Ses parents sont décédés depuis lurette.
Écrit par : Éric | 05/09/2013
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