20/09/2013
FAMILLE DINGO (5)
CHER PAYÉ
À la nouvelle année
nous allions présenter
nos vœux
à bobonne Séraphine.
Déjà grabataire dans
mes plus anciens souvenirs
elle gisait sur un lit
dans une chambre vieillotte
de la maison de sa fille.
Il fallait faire la bise
à la peau parcheminée.
La bouche qui marmonnait
n’était qu’un trou édenté.
De ses serres gauches
elle glissait dans ma main
une boulette de papier
qui une fois dépliée
devenait un billet
de vingt francs :
de quoi m’offrir
deux paquets de bonbons.
06:00 Publié dans Poésie (?) | Lien permanent | Commentaires (0)
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