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03/11/2013

PROSE DÉDUCTIVE

J'ai usé mes chaussures à te faire du pied. J'ai si bien insisté que mes orteils en furent - sans faire de chichis - couverts d'œils-de-perdrix. J'ai pansé mes blessures et changé de souliers. Je me suis demandé, après cette aventure, si ton derme avait cuit sous mes souliers ternis. J'ai fini par conclure que, côté cutané - le mot n'est pas grossier - tu étais plutôt dure et que malgré leur prix tous les cuirs sont pourris.

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