14/12/2013
PROSE À VISIÈRES
Tu t'accroches à tes murs et à ton papier peint qui se défraîchira moins vite que ton teint. Tu t'enchaînes à tes meubles, tes bibelots rares qui prennent poussière comme toi. Tu t'amarres où des milliers de cordes vont effilocher le chanvre des idées qu'on reçoit sans jeter. Tu te cloues à ces mots qui ne sont que les planches du cercueil dans lequel les vers en avalanches iront sucer tes regrets, tes bides, tes fours. Tu vis à petit feu. Tu meurs au jour le jour.
06:00 Publié dans Proses vermoulues | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
Écrit par : Marc Bonetto | 14/12/2013
Écrit par : Éric | 15/12/2013
Écrit par : fabrice | 15/12/2013
Écrit par : Éric | 15/12/2013
Écrit par : fabrice | 15/12/2013
Écrit par : Éric | 15/12/2013
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