22/11/2015
OISIFISSIME
Gésir à ne rien faire.
Les yeux fermés
ne pas penser
ne pas rêver.
Être une respiration
lente profonde tranquille.
S’assimiler au vide.
Devenir du néant.
Ne pas penser
ne pas rêver
gésir à ne rien faire
du tout.
06:00 Publié dans Poésie (?) | Lien permanent | Commentaires (16)
Commentaires
L'idéal.
Écrit par : Marc Bonetto | 22/11/2015
Je m'entraîne entre deux siestes.
Écrit par : Éric | 22/11/2015
j'ai lu, j'ai fermé les yeux, quel délice!
Écrit par : fabrice | 22/11/2015
Et quand tu les rouvres...
Écrit par : Éric | 22/11/2015
je relis ton poème.
Écrit par : fabrice | 22/11/2015
Imprime-le.
Écrit par : Éric | 22/11/2015
sur la rétine.
Écrit par : fabrice | 22/11/2015
Ça doit faire mal...
Écrit par : Éric | 24/11/2015
pas sur un œil de verre.
Écrit par : fabrice | 24/11/2015
De verre à quoi ?
Écrit par : Éric | 25/11/2015
à cochon… parce que tout est doublement bon dans le verrat cochon. Mais boire le verre à cochon ou le con d’truie, faut choisir.
Écrit par : fabrice | 25/11/2015
Dans le cochon, tout est bon, sauf les yeux.
Écrit par : Éric | 26/11/2015
pour les yeux c'est le verre à lunettes.
Écrit par : fabrice | 26/11/2015
Place de la Monnaie, à Bruxelles, dans un bistrot qui s'appelle La Lunette, on peut boire dans des verres à pied très larges et très plats, d'une capacité d'un litre. Pas évident à faire d'une seule main...
Écrit par : Éric | 28/11/2015
C'est un bistrot pour musclés ? On peut demander une paille, même si la paille imbibe mal la bouche ?
Écrit par : Marc Bonetto | 29/11/2015
Tu peux venir avec un morceau de tuyau d'arrosage.
Écrit par : Éric | 01/12/2015
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