02/07/2020
LE VOYEUR
Dans un bikini rikiki,
Elle est allongée sous le chêne
Sur sa chaise longue. Elle lit
Un gros roman de Sue (Eugène).
Son voisin mate à qui mieux mieux
Planqué derrière ses troènes.
Dans son pantalon, c’est aqueux.
Bien trop rares, de telles scènes.
La belle semble avoir trop chaud.
Elle pose le lourd volume
Et, gracieuse, enlève le haut.
Le vit du voyeur devient grume.
Elle se présente de dos.
Ses fesses, ornées d’une ficelle,
Font penser à deux abricots
Cuivrés. Le bougre en étincelle !
Il se prépare à décharger
À l’insu de cette coquette
Quand sa moitié s’en vient hurler :
— Albert ! Albert ! La soupe est prête !
05:00 Publié dans Poésie (?) | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
Tu aurais pu le caser dans la rubrique "Un peu de pub".
Le bi, mon bô.
Écrit par : Marc Bonetto | 02/07/2020
Pourquoi donc, Marco ?
Écrit par : Éric | 02/07/2020
C'est une magnifique incitation à (re)lire "Les mystères de Paris" ou "Le juif errant".
Écrit par : Marc Bonetto | 02/07/2020
Je n'ai lu ni les uns ni l'autre.
Écrit par : Éric | 03/07/2020
N'avais tu pas déjà tué un voisin vicieux d'un coup de corne de taureau? (je n'arrive plus à retrouver ce livre dans ma bibliothèque)
Écrit par : Joaquim | 14/07/2020
Tu dois confondre avec El Cordobès. Ou alors, c'est Pet-à-Mouche le tueur, pas moi. C'est dans "Le petit Jésus et la vie sexuelle des poètes" chez Cactus.
Écrit par : Éric | 14/07/2020
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