31/08/2009
QUELQUES CHIFFRES POUR BIOGRAPHES
31 août 2009 :
51 ans que je vis ;
48 ans que je vais à l’école ;
37 ans que je fume ;
36 ans que je bois de la bière
et autant que j’écris ;
29 ans que je partage ma vie
avec la même épouse ;
28 ans que je suis publié
en revues ;
26 ans que j’habite Launoy ;
25, 23 et 19 ans que je suis papa ;
13 ans que je suis publié
hors revues.
L’an prochain,
il suffira de faire
+ 1.
08:30 Publié dans Poésie (?) | Lien permanent | Commentaires (4)
30/08/2009
CRÈME DES CRÈMES
La crème fouettée
n’est pas maso.
La crème au beurre
n’est pas raciste.
La crème au beurre noir
n’est pas bagarreuse.
La crème brûlée
n’est pas pyromane.
La crème anglaise
ne contient pas d’argile.
La crème chantilly
n’a pas fait la starac.
La crème fraîche
n’est pas née d’hier.
La crème solaire
n’a rien à faire ici,
tout comme celle d’andouille.
10:59 Publié dans Potacheries | Lien permanent | Commentaires (4)
29/08/2009
UN TRIP PEU COMMUN
En plein midi, sur le bas-côté d’une route pourrie qui traverse le désert du Nevada, Neal Cassady est occupé à changer un pneu crevé. Il sue tel un verrat qui termine un marathon derrière un quatuor de truies en chaleur. Un gamin aux cheveux blonds, vêtu d’un costume blanc et d’une cape bleue, s’approche silencieusement de lui, comme sorti de nulle part. Le jeunot lui touche l’épaule. Neal sursaute, essuie la transpiration acide qui lui brouille la vision, hausse les épaules et reprend son travail.
« Bonjour ! lance poliment le blondinet efféminé.
— Hum...
— Je m’appelle le Petit Prince, poursuit le Petit Prince. Et vous, c’est quoi votre nom ?
— Hum...
— Voulez-vous bien me dessiner un coyote en érection ?
— Hum... »
Le pneu neuf est en place. Neal Cassady range la roue inutilisable et ses outils. Il essuie à nouveau la sueur qui lui dégouline le long du visage et du torse. Il reprend place au volant du bus des Merry Pranksters et démarre à fond la caisse. Plus ou moins attentif à sa conduite, Neal pense : « Un coyote en érection ! Et pourquoi pas un mouton à deux queues ?... Je devrais peut-être arrêter le LSD... » Mécaniquement il avale deux nouvelles petites pilules. Dans son dos, ça continue à ronfler pas possible.
09:00 Publié dans Contes élagués et courtes proses | Lien permanent | Commentaires (2)
28/08/2009
Microbe (1)
Le 55ème numéro de Microbe est à l’impression !
Ce numéro a été concocté par Roger Beardy Lahu.
Au sommaire :
Jean-Christophe Belleveaux
Françoise Bénassy
Michel Bourçon
Henri Chiparlart
Antoine Emaz
Harry Ergout
Geneviève Hélène
Hozan Kebo
Thierry Le Pennec
kl loth
Sébastien Ménard
Hervé Merlot
Marc Papillon
Alexis Piron
Alain Sagault
Thomas Vinau
Les illustrations sont de Henri Chiparlart.
Les abonnés le recevront dans les jours qui viennent comme des chevaux sauvages par-delà les collines.
Les autres ne recevront rien.
Pour tous renseignements, contactez-moi.
15:06 Publié dans Microbe | Lien permanent | Commentaires (6)
MISE EN BOÎTE
Zekrov eut l’impression de pénétrer dans un œuf tant la piste était bondée. Un œuf cuit dur. Dans de l’albumen, il se serait faufilé sans trop de difficultés. Vu la compacité de ces corps, fournaises en plein corroyage, il décida d’employer les grands moyens : les décibels couvriraient haut le tympan les cris des ecstasyés.
De sa troussette à outils, il parvint à extirper une aiguille à ravauder les chaussettes en grosse laine, héritage de sa grand-mère. L’aiguille. Les chaussettes faites maison, il y avait longtemps qu’il en avait jeté la dernière paire. Ainsi armé, il se mit à se frayer un passage dans la transe collective, tel un Roland moderne en pleine dessarrasinisation. Tant pis pour les problèmes de séropositivité : il avait une mission à remplir et n’avait jamais failli.
Il finit par atteindre son Graal : le DJ qui officiait tout au fond, torturant des vinyles comme un Sade et un Mengele réunis. Sachant que la tonitruance l’empêcherait de lui parler, il lui tendit une feuille de papier sur laquelle il avait écrit : « Vous avez vingt secondes pour ramener le volume sous les 90 décibels ! » Le génie de la trémousse lui montra le doigt qu’il ne faut pas et retourna à ses platines et curseurs. Zekrov colla discrètement sa grenade sourde sur la paroi que surplombait le grand prêtre et s’en fut à coups d’aiguille à ravauder. À l’extérieur, il rendrait l’ouïe à sa bombinette à champ d’action réduit.
Son employeur, Missions Incompossibles, une firme spécialisée dans les interventions urgentes à la demande de particuliers, serait content de lui, comme toujours.
10:00 Publié dans Contes élagués et courtes proses | Lien permanent | Commentaires (2)
Un peu de pub (11)
EMERGENCY ALLELUJIAH
par Jason Heroux
Ce jeune poète canadien nous fait découvrir un monde légèrement décalé, dans lequel, à l’aube, les horloges n’ont pas encore grand-chose à faire, où les feuilles mortes tourbillonnent dans le vent comme les balançoires vides d’une pleine de jeu, où les grille-pain commettent des tentatives de suicide… Une voix personnelle et fort plaisante.
Mansfield Press
70 pages
16,95$
http://www.mansfieldpress.net/
Un petit extrait, paru précédemment dans Microbe #48 (juillet 2008)
CODEINE
The moonlight shines on the wall
showing blank slides
of vacations it never went on.
CODÉINE
Le clair de lune brille sur le mur
montrant des diapositives blanches
de vacances qu’il n’a jamais prises.
07:28 Publié dans Un peu de pub | Lien permanent | Commentaires (0)
27/08/2009
L'AMÉLIORATION
Son détecteur de mensonges était devenu infaillible depuis qu'il l'avait couplé à une guillotine sensible à la plus minime hésitation.
12:40 Publié dans Contes élagués et courtes proses | Lien permanent | Commentaires (4)
26/08/2009
LE JEU DE RÔLES
« Pour voir un peu ce dont vous êtes capables, dit le psychomanager aux candidats vendeurs, nous allons faire un petit jeu de rôles. D'accord ?
— Oui, chef !
— Il faut que ça se passe comme dans la réalité. Compris ?
— Oui, chef !
— Sûr ?
— OUI, CHEF !
— Vous, dit-il à un premier candidat, vous serez notre vendeur.
— Oui, chef !
— Et vous, dit-il à un deuxième candidat, vous serez un client mécontent.
— Sans problème, chef ! répliqua ce dernier en enfonçant un couteau dans le ventre du premier. »
11:12 Publié dans Contes élagués et courtes proses | Lien permanent | Commentaires (9)
25/08/2009
Un peu de pub (10)
THE LOULAKI BAR
and other poems from Hydra
par Henry Denander
Des poèmes inspirés par la vie quotidienne de l’auteur sur l’île grecque de Hydra. Pas besoin d’être un spécialiste de Shakespeare pour les comprendre.
Illustré de nombreuses aquarelles de l’auteur
Avant-propos de Gerald Locklin
Miskwabik Press
68 pages
Renseignements : voir le site de l’auteur dans les liens
11:27 Publié dans Un peu de pub | Lien permanent | Commentaires (8)
LECTURE-ÉPICERIE
Le 31 juillet 2009
en soirée,
dans l’épicerie littéraire
de Châteauroux-les-Alpes,
une douzaine de personnes
ont assisté à une lecture
par un inconnu
venu de Belgique
et même pas illustre.
Où étiez-vous
ce soir-là ?
En train de faire
la révolution ?
Sans moi ?
Non ?!
09:56 Publié dans Poésie (?) | Lien permanent | Commentaires (2)
24/08/2009
HHHHHHHH...
C'est en vain qu'elle s'époumone,
Bouche écartelée en tout grand.
Les décibels jouent les absents,
Il n'y a rien qui cacophone.
Pas le moindre son qui résonne.
Question vacarme, c'est choux-blanc !
C'est en vain qu'elle s'époumone,
Bouche écartelée en tout grand.
Malgré le vent qui tourbillonne
Dans la trachée du bon géant
Qui la soutient, c'est le néant.
Poupée d'un ventriloque aphone,
C'est en vain qu'elle s'époumone.
18:20 Publié dans Poésie (?) | Lien permanent | Commentaires (0)
23/08/2009
POUR FAIRE LE PORTRAIT D'UN ZOZO
Recollez les cheveux coupés en quatre.
Dénouez la tête de nœud.
Placez les yeux en face des trous.
Soufflez dans le nez en trompette.
Tirez vers le haut les oreilles basses.
Fermez la bouché bée.
Tendez le cou.
Laissez tomber les bras.
Bombez le torse en bleu fluo.
Ralentissez le ventre à terre.
Pour bien lever les pieds,
mettez une partie des jambes en l’air.
Malgré tout cela,
le résultat n’est pas garanti.
09:29 Publié dans Poésie (?) | Lien permanent | Commentaires (2)
22/08/2009
EFFET INDÉSIRABLE
En panne de Viagra, il avala quelques cuillers d’amidon : il ne voulait pas la décevoir. Le produit n’eut aucun effet sur sa verge de quatre-vingt-six automnes mais ses paroles devinrent si dures que sa jeune maîtresse le quitta définitivement.
10:30 Publié dans Contes élagués et courtes proses | Lien permanent | Commentaires (2)
21/08/2009
LE POWÈTE
Le powète doit bagouter !
Le powète doit connerier !
Le powète doit logorrhéer !
Faire de la powézie !
Faire dans la powézie !
Le powète doit grangueuler
avec son impossible tronche !
Le powète doit rêver
de se faire enterrer au Cher Lepèze
pour qu’on parle enfin de Lui
dans cent trente-deux ans,
quatre mois
et vingt jours.
10:22 Publié dans Poésie (?) | Lien permanent | Commentaires (6)
20/08/2009
DIX INCONGRUITÉS
Un mégot de lunettes fumées
Un boss de pieds-plats
Un éteignoir pour allumeuse
Une faucille de requin-marteau
Un diaphragme de marie-salope
Une pompe à bière funèbre
Un kilométron
Une compote de pommes d’Adam
Un carnaval de cigarillo
Sandra Kim Clijsters
13:06 Publié dans Potacheries | Lien permanent | Commentaires (6)
19/08/2009
4. RECHARGER SES BATTERIES AUTREMENT
Un-Grand-Chapeau-Noir-Sur-Un-Long-Visage sort de chez son électrochoqueur. Depuis qu’il a goûté dans son adolescence à ces petits plaisirs électriques, il peut difficilement s’en passer. C’est comme ça qu’il recharge ses batteries et quand elles sont pleines à craquer, ses deux cent cinquante-huit muses toutes accros aux volts et autres ampères rappliquent dare-dare à toute biture !
Un-Grand-Chapeau-Noir-Sur-Un-Long-Visage allonge les pas au bout de ses grandes jambes : il entend dans son dos le galop de ses deux cent cinquante-huit muses et il faut qu’il s’installe le plus rapidement possible devant sa machine à écrire pour noirencrer sur le papier tous les poèmes qu’elles vont lui souffler à l’oreille.
Il aura encore de quoi rendre jaloux Baudelaire qui a promis hier de repasser chez lui aujourd’hui. Bien qu’il ne comprenne pas trop les figures de contrestyle en français, il a préparé une manne de vêtements lavés et séchés la veille au vent sec du Montana. Le tout sera de retrouver le fer.
Ce texte est extrait d'un ensemble de quinze intitulé Un-grand-chapeau-noir-sur-un-long-visage. Il sera repris dans une anthologie consacrée à Richard Brautigan, Banlieue de Babylone. Maître d'oeuvre : Hervé Merlot.
11:32 Publié dans Contes élagués et courtes proses | Lien permanent | Commentaires (0)
18/08/2009
PIRE QUE L'ARROSEUR ARROSÉ...
Pire que l’arroseur arrosé…
Le porteur déporté.
Le crieur décrié.
Le chasseur enchâssé.
L’inspecteur suspecté.
Le mateur démâté.
Le fonceur défoncé.
Le shooter shooté.
Le joueur mis en joue.
Le videur évidé.
Le zingueur dézingué.
Le rocker défroqué.
Le seigneur saigné…
À vous ?
08:20 Publié dans Potacheries | Lien permanent | Commentaires (7)
17/08/2009
Irréflexions (2)
Nouveau médicofeuilleton en cours de tournage pour RTL-TVI. Tout se passera dans un centre d’urologie. Titre de la série : Mictions impossibles.
Face à ses élèves, la prof de religion avait toujours les foies.
On I.R.A. tous au paradis ! (proverbe irlandais catho)
Dans la série « Ceux qui ne savent pas s’arrêter », saluons la longévité de Salvatore Adamort.
Crotte d’Or, le nouveau chocolat à base d’O.G.M.
09:34 Publié dans Aphorismes et calembours | Lien permanent | Commentaires (2)
16/08/2009
Un peu de pub (9)
Le septième numéro de La BrucellÔse, la Revue des Urinoirs et Lieux d’aisance bruxellois, est paru.
Pour le recevoir, contactez le Dr. Lichic : palotin@no-log.org. S'il n'est pas en consultation, il est possible qu'il vous réponde entre une miction et une défécation.
16:20 Publié dans Un peu de pub | Lien permanent | Commentaires (0)
GAFFE AUX DÉJECTIONS DANS L'ŒIL !
En été,
tard le soir,
quand le ciel s’indigote
avant de virer nuit,
j’aime rester
le nez en l’air
à voyeurer
les éclairs noirs
des pipistrelles.
11:04 Publié dans Poésie (?) | Lien permanent | Commentaires (0)
15/08/2009
Un peu de pub (8)
Le nouveau roman de Nicolas Ancion, L’homme qui valait 35 milliards, sera le 27 août en librairie. En attendant, si vous avez envie d'en savoir plus, vous pouvez regarder la très marrante bande annonce en cliquant ici :
15:31 Publié dans Un peu de pub | Lien permanent | Commentaires (0)
LE FRÔLEUR
Durant le carnaval, il suivit de bistros en tavernes un personnage émacié vêtu de haillons noirs, transbahutant une encombrante faux. S’il avait moins bu ce jour-là, il n’aurait pas vilainement crashé sa voiture contre un arbre et aurait pu raconter à ses amis comment il avait frôlé la mort une bonne dizaine de fois.
11:07 Publié dans Contes élagués et courtes proses | Lien permanent | Commentaires (2)
14/08/2009
RIVIÈRE POÉTIQUE
Cette croqueuse de mâles noyait tous ses partenaires incompétents dans la petite rivière qui coulait à l’orée de sa propriété. Petit cours d’eau qu’elle appelait familièrement sa rivière de dits amants.
10:53 Publié dans Contes élagués et courtes proses | Lien permanent | Commentaires (4)
13/08/2009
Un peu de pub (7)
SIFFLEUR DE LUNES
par Salvatore Sanfilippo
Des poèmes humoristiques comme on voudrait en lire bien plus souvent. Salvatore Sanfilippo joue avec les mots et ceux-ci semblent bien s’amuser. Jean L’Anselme n’est pas loin du tout !
Illustrations de Solange Guégeais
Éditions Voix Tissées, collection Coup de Cœur, 2009
82 pages
ISBN 978-2-91-6626109
Prix en France : 10 €
Contact : portuland@free.fr
Petit extrait :
C’est l’histoire du lapin
Dépecé
Sur l’étal du boucher
Qui se demande
À quoi la viscère
Comme quoi
On peut être dépecé
Et rester philosophe
14:25 Publié dans Un peu de pub | Lien permanent | Commentaires (0)
ENTREPRISE FAMILIALE
Ses sacs en peau de serpent étaient aussi rares que chers : il n’en produisait pas plus de cinq ou six par an, que de riches gourdes s’arrachaient à coups de dizaines de milliers d’euro lors de mémorables ventes aux enchères. Dans le privé, il avait épousé une véritable vipère et se consolait comme il pouvait avec ses mues.
09:17 Publié dans Contes élagués et courtes proses | Lien permanent | Commentaires (2)
12/08/2009
LA COLOMBE POIGNARDÉE ET LE JET D’EAU REVISITÉS
La colombe d'Apollinaire
A du regret dans le regard.
Sa roucoule a viré geignard,
Sa blancheur est démissionnaire.
Privée du moindre obituaire,
Petite proie pour charognard,
La colombe d'Apollinaire
A du regret dans le regard.
Pour son plumage mortuaire,
L'oiseau rêve d'un corbillard.
Le jet d'eau gelé en poignard
A transpercé de sa rapière
La colombe d'Apollinaire.
17:17 Publié dans Poésie (?) | Lien permanent | Commentaires (4)
RÉVOLUTION !
Rien grand-chose. Ne vous tracassez pas, vous n’allez pas devoir aller faire des provisions de boissons alcoolisées dans votre grande surface habituelle.
C’est juste que chez Gallimard, ils vont lancer la play-AD ! Pour essayer de faire lire les gens sur des lecteurs en papier bible...
10:59 Publié dans Potacheries | Lien permanent | Commentaires (0)
11/08/2009
Connaissez-vous le Momoqueur ?
Le Momoqueur est le nom que Jean-Philippe Querton a donné à ses envois réguliers d’aphorismes puisés à diverses sources. C’est un service aussi gratuit que salutaire. Ça arrive dans votre boîte à messages et ça vous fait marrer. Pour recevoir le Momoqueur, il suffit de le demander gentiment et poliment à Jean-Philippe : jeanphilippe_querton@yahoo.fr.
09:48 Publié dans Un peu de pub | Lien permanent | Commentaires (0)
Courts, toujours ! (2)
UN SUPER JOB
Il était si pauvre qu'il ne possédait même pas une sébile pour mendier.
LE RETARD
Il consulta de nouveau sa montre : le train avait maintenant dix minutes de retard. À refaire, il aurait bien pris un oreiller. Le rail sous sa nuque le faisait souffrir.
REPAS DE FÊTE
Lorsque le cours de l’or dégringola au point que la valeur du métal jaune se trouvât réduite à pratiquement rien, le propriétaire de la poule aux œufs d’or s’offrit un excellent bouillon suivi d’un succulent vol-au-vent.
Trois extrait de Courts, toujours !
Recueil inédit de 150 contes élagués
09:17 Publié dans Contes élagués et courtes proses | Lien permanent | Commentaires (4)
10/08/2009
FUMER PEUT NUIRE…
Au dos d’une boîte
de Wilde La Paz,
je lis :
« Fumer peut nuire
aux spermatozoïdes
et réduit la fertilité. »
Je n’ose imaginer
le calvaire
qu’aurait été
la vie sexuelle
de mon épouse
si je n’avais jamais
fumé…
10:48 Publié dans Poésie (?) | Lien permanent | Commentaires (2)