14/11/2009
DROIT DE VOTE ET DÉMOCRATIE
Si tu me dis que tu votes à droite, je resterai de marbre. Je suis gentil de nature. À chacun sa liberté de voter et de raconter pour qui il vote. Mais je penserai que je t'encule. Avec un manche de pioche. Serti de fil de fer. Barbelé. Rouillé. Et comme je suis gentil de nature, tu y prends du plaisir. À bon entendeur...
Extrait de Dans la vie à coups de pioche, Éd. Gros textes, 2004.
Illustration de Fabrice Fossé.
08:00 Publié dans Contes élagués et courtes proses | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
Et pour les électeurs de l'extrême-droite? Je n'ose même pas y penser!
Écrit par : éric | 14/11/2009
Que proposes-tu ? Je les méprise tellement que je n'ai jamais aucune mauvaise pensée pour eux. N'y a-t-il pas des lois qui protègent les débiles dans notre Gelbique ? (Je ne parle pas des déficients mentaux, rien à voir.)
Écrit par : Éric | 15/11/2009
de toi
mon préféré
à cause
de
commande à distance
Écrit par : jean marc | 14/11/2009
Pourquoi ne pas être encore plus gentil en électrifiant le fil de fer ? Ca décuplerait le plaisir. Ce n'est pas pratique. Certes. Mais la générosité a la force de porter une batterie.
Écrit par : Marc Bonetto | 15/11/2009
Merci, Jean-Marc. Je le posterai prochainement rien que pour toi.
Écrit par : Éric | 15/11/2009
Oui, Marc. C'est un problème logistique. On pourrait aussi faire chauffer le fil barbelé à blanc avant d'en sertir le manche de pioche, auquel il mettrait le feu... Ou laisser la pioche au bout du manche. Mais je ne suis pas encore assez méchant, mon fond reste bon.
Écrit par : Éric | 15/11/2009
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