22/11/2009
PROSE SNCB-ESQUE
La femme au parapluie coincé entre les cuisses doit avoir le minou qui craint l’humidité. Le monsieur à sa gauche au crâne frais rasé paraît aussi froid que les hauts alpages suisses. Dans l’autre coin fenêtre on exhibe Le code da Vinci. Il vaut mieux lire ça que Welbeck. Et si je pouvais gentiment clouer le bec aux deux pécores qui pensent parler de mode…
« T’as déjà entendu le dernier Chris Willamme qu’est sorti hier ?
— Ses lunettes me font mouiller ! Et puis sa voix et son petit cul de pédé !
— Arrête ! Cent pour cent qu’il se fait que des femmes ! »
Le quart-monde intello ! Reines des ministères ! Je sors mon MP3, me gode les conduits auditifs. J’ouvre le dernier J.B. Pouy. Quand on n’a rien à dire, il faut savoir se taire.
12:44 Publié dans Proses vermoulues | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Belle tranche de vie.
Écrit par : éric | 26/11/2009
C'est fou ce que les trains peuvent être source d'inspiration ! Beaucoup plus intéressants que la voiture !
Écrit par : Éric | 26/11/2009
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