28/12/2009
CACHE-CACHE
...Lorsque la mort arriva, il se mit à râler (de colère) :
...- C'est pas possible! C'est pas du jeu! On ne débarque pas comme ça chez les gens! On ne peut même pas se défendre!! Ah non!!! Pas d'accord!!!!
...- Et que me proposez-vous ?
...- Si on faisait ça à cache-cache ? Vous vous y collez, je me planque quelque part et, quand vous me trouvez, vous m'embarquez.
...- .................D'accord. Je compte jusque combien ?
...- Disons... jusque l'∞ ?
...- Sans problème, je ne suis pas pressée.
...Le temps de déléguer ses sbires pour ne pas accumuler trop de retard sur son programme, la mort s'y colla.
...Il partit gentiment s'installer dans un autre coin du pays. Depuis quelques lustres, le bruit court qu'il commence à s'ennuyer.
Extrait de Élagage max...
Éditions Memor, 2001.
Introuvable... Sauf chez moi.
08:00 Publié dans Contes élagués et courtes proses | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
ca sonne bien. et c'est où chez toi ?
Écrit par : Neriel | 28/12/2009
En bordure du Pays Noir. Mais le type de l'histoire, il n'a pas voulu dire où il était parti se planquer.
Écrit par : Éric | 28/12/2009
Je l'avais oublié, ce texte-là. Dans quel coin de ma mémoire était-il parti se cacher?
Écrit par : éric | 28/12/2009
Je préfère ne pas imaginer ce qui se cache dans ta mémoire : je suis en train de relire tes Penchants retors...
Écrit par : Éric | 28/12/2009
La mort n'a vraiment pas d'éducation : débarquer chez les gens, comme ça, à l'improviste. Quelle impolitesse !
Écrit par : Marc Bonetto | 29/12/2009
On va lui apprendre le... savoir-vivre !
Écrit par : Éric | 29/12/2009
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