27/12/2013
PROSE À RÉCURER
Lorsque j'aurai craché tout encre et tout venin sur ces déserts blafards, ces rectangles albins dont la leucodermie fait suppurer ma plume de ce genre de morve inhérente aux gros rhumes, lorsque j'aurai vomi les biles et les sucs en suffisance pour fondre mille trouducs, lorsque j'aurai souillé de sombres pourritures, d'obscènes déjections, d'illustres nécritures ces piles de cahiers, ces rames de papier, alors vous pourrez dire : « Enfin ! Il est crevé ! » En attendant ce jour, récurez ces cuvettes où vous laver votre âme mesquine en cachette !
06:00 Publié dans Proses vermoulues | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
"Souillé de sombres pourritures...". Ca, c'est un boulot de Titan ! et tu en es un, Rico beau que j'imagine monter au ciel et botter le cul à dieu, s'il existait, avant d'empaler les prophètes et autres fripons.
Écrit par : Marc Bonetto | 27/12/2013
Il me faudrait vaincre ma fainéantise, Marco...
Écrit par : Éric | 01/01/2014
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