07/02/2023
Distiques zérotiques (1)
Quand tu auras fini d’avaler ta bouquette,
Nanesse, viendrais-tu bouffer ma bistouquette ?
Trop occupé à mater tous les popotins,
Félix Potin distrait marcha dans du crottin.
Alors qu’il défonçait une sénile ancelle,
Dieu fut tout étonné de la trouver pucelle.
Agrippine épuisa de nombreux belluaires,
Haut fait que ne chanta pas Charles Baudelaire.
Extraits de Distiques zérotiques
150 paires d’alexandrins
en hommage à Paul-Jean Toulet
par André Stas & Éric Dejaeger
À paraître chez TIRTONPLAN
05:00 Publié dans Poésie (?) | Lien permanent | Commentaires (11)
Commentaires
Excellent :D
Écrit par : Bella | 07/02/2023
Merci, Bella.
Écrit par : Éric | 07/02/2023
Agrippine, c'est pas mal, mais je biche davantage Messaline. J'ai lu que Jeanne d'Arc pratiquait avec ferveur la sodomie passive. Ca la rend de suite plus sympathique, la sainte.
Écrit par : Marc Bonetto | 07/02/2023
Messaline, ça sonne un peu saunier. Agrippine, ça fait médoc, d'accord.
Écrit par : Éric | 07/02/2023
Marc, tes révélations sur Jeanne d'Arc m'interpellent foutrement. Tu as lu ça dans un vrai bouquin sérieux ou simplement dans mon poème ci-dessous linké?
http://poesieerotique.hautetfort.com/archive/2023/01/09/ballade-de-la-grande-putain-6421376.html
Écrit par : Bella | 07/02/2023
Je préfère la Jeanneton, celle qui prend sa faucille (sans marteau). Avec elle, on sait à quoi s'attendre.
Jolie ballade des dames du temps jadis, Bella !
Écrit par : Éric | 07/02/2023
C'est bien dans votre "Ballade de la Grande Putain", adorable Bella, que j'ai puisé, taxé comme un vil pourrave, cette idée géni(t)ale, même si l'évidence s'imposait : Jeanne chassa catins et ribaudes de l'armée, elle ne pouvait donc que les remplacer pour assouvir les fureurs luxurieuses des soudards. En bonne psychotique hallucinée, elle n'avait pas non plus le droit de renoncer à la sainteté. Elle ne le pouvait pas. Comment bouter l'Anglois hors de France sans garder son pucelage connin et sa légende ? Sacrifier son cul aux Xaintrailles, La Hire, Dunois, Rais et autres soldats, aidée quand même par quelques mignons, des Orléanais(es) en mal de bites et la sodomie qui régnaient à l'état endémique les jours de disette.
Bref, en ces époques de baisade généralisée et d'hypocrisie religieuse (pléonasme), c'était logique.
Écrit par : Marc Bonetto | 08/02/2023
"Messaline, ça sonne un peu saunier. Agrippine, ça fait médoc, d'accord."
Tu m'as d'abord inquiété, dear Rick. Je me suis demandé un instant si tu bibinais pas des coquetèlles Chimay-Ellacédé-pisselit. Et puis, en me souvenant des incomparables battèles d'aphorimes, je me suis souvenu des jeux de mots lamentables à tézigue, au Dèdou et au gars Querton. Plein de bis (douks !) à tous les trois.
Écrit par : Marc Bonetto | 08/02/2023
Les meilleurs jeux de mots sont parfois les pires, Marco.
Écrit par : Éric | 08/02/2023
On peut le constater en regardant les battèles d'aphorismes. Je viens de m'en prendre une bonne rasade.
Le bi.
Écrit par : Marc Bonetto | 08/02/2023
Elles nous manquent à tous les trois, ces batailles.
Écrit par : Éric | 08/02/2023
Les commentaires sont fermés.