10/07/2024
Sur un collage de Phil Lemaire (3)
LA LAMPE DE LA VAMP
Je ne suis qu’une lampe avec son abat-jour ?
Vous n’imaginez pas combien je suis heureuse !
Voyez donc cette vamp dont je suis amoureuse
Que mes rayons câlins baignent avec amour…
C’est pour moi qu’elle est nue, alanguie et c’est pour
Moi seule que son ventre à la chair si pulpeuse
Expose sa toison et sa balafre aqueuse
Que je peux contempler sans honte et sans détour.
La cascade immobile de sa chevelure
Met en valeur son corps dans sa longue échancrure.
J’entr’aperçois ses seins fermes sous la blondeur.
Je vous interdis de la traiter de salope !
Partez ! Laissez-moi, abominable voyeur,
La regarder sans fin de mon œil de cyclope.
05:00 Publié dans Poésie (?) | Lien permanent | Commentaires (5)
Commentaires
Encore un très beau sonnet. Ah ! si les objets témoins de nos turpitudes se mettaient à parler... D'ailleurs, j'ai lu quelque part, je ne sais plus où, une histoire de gode racontant la vie sexuelle de sa propriétaire.
Bises à toi, Eric.
;)
Écrit par : Bella | 11/07/2024
Répondre à ce commentaireMerci, Bella.
Une histoire signée Godechaud de Bouillon ? (C'est minable, d'accord.)
Écrit par : Éric | 12/07/2024
Godedroit Danloignon ? Non, c'était écrit par une femme, il me semble, mais je n'ai pas retrouvé la référence.
Écrit par : Bella | 12/07/2024
Milly Chantilly ?
Écrit par : Éric | 14/07/2024
Répondre à ce commentaireConnais pas, donc possible.
Écrit par : Bella | 14/07/2024
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