24/11/2009
Un peu de pub (32)
CONTES GLACÉS
par Jacques Sternberg
Parue en 1974 chez Marabout, cette collection de 270 contes vient d’être rééditée. Écrites entre 1948 et 1973, ces histoires regorgent de perles que les amateurs de textes courts se doivent de découvrir si ce n’est déjà fait. Un humour absurde, noir, qui flirte régulièrement avec la science-fiction et le fantastique.
Éditions Mijade
282 pages
12 €
ISBN 978-2-87423-044-8
L’éditeur : http://www.mijade.be
Un petit extrait :
Le râle
J’allais ouvrir le robinet quand j’entendis ce bruit. Il semblait venir du plus profond de la tuyauterie. C’était une sorte de râle continu, une plainte larvaire qui paraissait se traîner au ralenti de la vie vers la mort. Cela dura quelques instants, puis plus rien.
J’ouvris alors le robinet brusquement. Et un jet de sang gicla dans le lavabo.
07:55 Publié dans Un peu de pub | Lien permanent | Commentaires (8)
Commentaires
Ça, c'est une bonne nouvelle...
Écrit par : co errante | 24/11/2009
Nous sommes des nains.
Écrit par : Éric | 25/11/2009
Je lis Cortazar en ce moment, ça ne devrait pas me dépayser, donc.
Écrit par : Anna de Sandre | 25/11/2009
Deux styles très différents.
Écrit par : Éric | 25/11/2009
Saisissant cet extrait!
Écrit par : Florence | 01/12/2009
Il y en a beaucoup comme ça dans ce recueil qui n'a pas pris une ride. Je suis en train d'en terminer la relecture. Et franchement, pour le prix, c'est une bonne affaire.
Écrit par : Éric | 02/12/2009
Bonsoir,
J'en ai fait la critique, justement, ici :
http://essel.over-blog.com/article-contes-glaces-jacques-sternberg-39842512.html
Écrit par : SL | 11/12/2009
Belle critique, JS ! Juste un petit détail : "Contes glacés" n'est pas le premier recueil de contes brefs de Sternberg. Plutôt sa première anthologie. Dès 1953, il y a eu "La géométrie dans l'impossible". En 1955, "La géométrie dans la terreur" (et, très peu connu, "Divers faits" : une cinquantaine de contes brefs proches de l'aphorisme publiés dans le numéro 1 de la revue Réalités Secrètes) . En 1970, "Univers zéro". La majorité des contes brefs publiés dans ces trois recueils se retrouvent dans celui-ci.
Merci de parler de Sternberg. On parle tellement un peu partout de littérateurs inutiles...
Écrit par : Éric | 11/12/2009
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