23/11/2009
COMMANDE À DISTANCE
Je voudrais être toi. Toi qui lis ceci. Ma main déposerait le stylo et la tienne le reprendrait. Histoire que tu voies ce que c'est, écrire. Ou du moins essayer. De mon côté - c'est-à-dire du tien - je commencerais par éteindre la télévision puis je bazarderais la télécommande, que tu puisses travailler dans le calme.
Extrait de Dans la vie à coups de pioche, Éd. Gros textes, 2004.
Illustration de Fabrice Fossé.
08:05 Publié dans Contes élagués et courtes proses | Lien permanent | Commentaires (12)
Commentaires
merci Eric merci vraiment
Écrit par : jm | 23/11/2009
Pas de quoi, jm !
Écrit par : Éric | 23/11/2009
J'aime beaucoup ce texte....
Écrit par : co errante | 23/11/2009
Merci, co. Je squatte le pc de ma fille. Ma connexion n'est toujours pas rétablie à la maison.
Écrit par : Éric | 23/11/2009
Oui, du calme, du calme et encore du calme afin d'écrire au plus près la tempête qu'on a sous le crâne ;-))
Écrit par : Thierry | 23/11/2009
À se demander comment Bekbébé et Welbek bestsellleurent...
Écrit par : Éric | 24/11/2009
Tu passes un coup dans le salon tant que t'es moi ?...
Écrit par : thoams | 24/11/2009
Mon nom est nada.
Écrit par : Éric | 24/11/2009
Si je dis que je ne bois pas d'alcool, tu veux toujours être moi ?
Écrit par : Marc Bonetto | 24/11/2009
Qui n'es-tu pas ?
Écrit par : Éric | 24/11/2009
Mettre l'écrivain à la cave ou au grenier serait une solution.
Écrit par : éric | 26/11/2009
D'accord pour la cave : c'est généralement là que sont les bonnes bouteilles. Quant au grenier, s'il est bien aménagé, on peut sans doute y trouver un frigo avec de la bière bien fraîche.
Écrit par : Éric | 26/11/2009
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