09/03/2014
C'est pas moi qui l'dis...
Jean-Marc Couvé a lu Ouvrez le gaz trente minutes avant de craquer l'allumette...
Cet écrivain cache une extrême sensibilité, à fleur de peau, sous la fleur de houblon (Chimay – bleue, de préférence), et derrière la fumée de ses cigares. Il se tient en embuscade derrière le masque de la facétie – « gris masse », Éric :
Aujourd’hui / j’ai écrit / un superbe poème / qui pourrait faire le bonheur / du monde entier. /
Je le garderai pour moi / aussi longtemps / qu’il restera des analphabètes.
C’est une belle façon de ne pas être dupe ; plutôt que dindon de la farce (absurde qu’est vivre), il se farcit la dinde, sans tabou, par n’importe quel bout - rimé ou non :
… tu veux de la poésie / qui casse, / qui merde, / qui vomit /
& qui te répond / quand / tu l’appelles !
Il ne veut surtout pas qu’on (con !) le traite de « poète » : insulte suprême pour ce Belge sauvage ! Et, pourtant… (me cogne pas trop fort dessus, à notre prochaine rencontre, please !) Dejaeger maîtrise les langues, les niveaux, les « pas sages », en sage, il sait – mieux que bien des « poètes » – en jouer, enjoué : n’est-ce pas la preuve qu’il l’est, et pas qu’un peu, pas que sur les bords… poète ? Bon, bon, disons que je n’ai rien dit :
L'avis complet de Jean-Marc est à télécharger ici.
06:00 Publié dans News | Lien permanent | Commentaires (0)
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