24/02/2023
Pas que du récent (281)
AZTÈQUES DANSANTS
par Donald Westlake
Une statuette en or massif dont les yeux sont des émeraudes, volée en Amérique du Sud, doit entrer en fraude aux États-Unis dans un lot de quinze imitations. La récupération de l’objet se passe mal et les seize statuettes se retrouvent disséminées dans New York et environs. Les instigateurs de l’arnaque partent à la recherche de la chose, imités par une bande de bras cassés. Personne ne craint de rechercher une aiguille dans une meule de foin et tous les coups sont bons pour y arriver ! Quiproquos et rebondissements assurés.
Rivages Noir (2006)
Édition originale : 1976
484 pages
10,65 €
Un peu plus sur l’auteur
05:00 Publié dans Pas que du récent | Lien permanent | Commentaires (13)
Commentaires
Tu me diras, tout augmente...
Écrit par : Bella | 24/02/2023
Écrit par : Éric | 25/02/2023
Le bi à tézigue et à Bella, puisqu'elle traîne dans le coin.
Écrit par : Marc Bonetto | 03/03/2023
Écrit par : Bella | 03/03/2023
Le bi à tous les deux.
Écrit par : Marc Bonetto | 04/03/2023
Je vous fais un bi à tous les deux, comme dit le couillon ci-dessus, surtout à Bella, parce que c'est une dame.
Parrain, le vrai, l'inique.
Écrit par : Parrain | 04/03/2023
C'est le Désentripailleur, un des sbires à Parrain. Justement, je profite que le boss est sortie boire le kawoua sur la terrasse et qu'il a laissé l'ordi ouvert pour renchérir sur l'absence de la grosse enflure pseudo-flicarde carolovégienne. Merde ! Il fout quoi le taulier ! Y a des années qu'on attend le retour de cette bouse . Tu te rends pas compte, mec, que je viens de me farcir l'intégrale Hegel, celui qu'encule Kant mais pour de vrai, en pavés. Tu veux la mort du travailleur ? Allez, envoie un chapitre inédit si t'en as un en stock, tu seras chicos.
Bougnetto (chez nous, une "bougnette", c'est une p'tite tache) il te fait le bi. De même. Ca mange pas de pain. Et en plus, je t'esquiche, pas jusqu'à l'estoumagade, mais presque.
Mame Bella, si vous cherchez un homme, un vrai, un ex-légionnaire, je suis tout à votre service. Entre deux boulots, s'entend.
Écrit par : Le Désentripailleur | 04/03/2023
Il était blond, il était beau
Il sentait bon le foutre chaud...
Écrit par : Bella | 04/03/2023
Tout à vous.
Mukélé (et Parrain).
Écrit par : Mukélé | 05/03/2023
Lorsque Pécu a installé ses deux gagneuses à l’étage de Chez Maurice, Nolan Vîstron a fermement été prié de faire cesser les activités succionesques de Titziana dans les goguenots du bouge de la route de Mons. Le barakî a essayé de conserver son gagne-pain.
— Mais, m’sieur di Fabrechia, Tètzièna et mwè, on démarche au CPAS et on touch’ pas assez pour fair’ vîf’ nos fèyes correc’.
— M’en contrefiche.
— Sans les pèp’ à Tèts, j’peux pas fènèr le mois. Imposîp’. J’vous laisserai 20 % d’la gangne, m’sieur di Fabrechia !
— M’en balance, mecton.
— Et mes deux p’tèt’, Brèttanè et Beyoncè, è sont d’jà bonn’ pou’ des suçages en tandem à 50z€ pou’ les pédophèles.
Nolan sortit du rade avec, par manque d’incisives, une canine en moins : Pécu, tout malfrat qu’il soit, a encore quelques principes. Depuis, les Vîstron recherchent un autre point de chute dans la capitale du Pays Noir. C’est ainsi qu’un soir Nolan pousse la porte du Lolotte’s Bar où il n’a jamais mis les pieds et entre, suivi de sa smala. Les quatre s’installent à une table. La pulpeuse Blossom vient prendre la commande.
— Un Coca avec deux pailles et deux CaraPèls.
— On vend pas d’Cara ici, m’sieur.
— Ben… Deux 33 pression, l’moins chère. Et j’voudrais parler au patron si c’est possîp’.
Parrain Prosper en personne apporte les consommations.
— Vous désirez m’parler, monsieur ?
— Wé. Voilà, c’est tout simp’. I’ nous faut des liards pasqu’on touch’ pas assez du CPAS avec ma femme. Alors, Tèts, ell’ peut fair’ des pèp’ à 30z€ dans vos djocks et j’vous laiss’ 20 % d’la gangne.
— Hummm… C’est possîp’ de vérifier la qualité du servèce ? s’enquiert le vieux vicelard.
— Bin sûr ! Tèts, va faire un tour aux chiott’ avec monsieur. Et mets-y tout’ la gomm’, ma bèche !
Le pépé et la nénette gagnent les toilettes pour hommes et s’enferment dans le W.-C. Prosper abaisse le bas et s’assied sur la cuvette. Titziana ôte le haut (« C’est pour pas m’tacher. ») qu’elle dépose sur le réservoir de la chasse, s’accroupit entre les cuisses cachectiques du croulant et se met au travail, le vioque lui malaxant les seins qu’elle a petit mais encore fermes. Un quart d’heure plus tard, ils sont de retour auprès du marlou.
— Pas mal mais j’ai connu mieux. D’tout’ façon, j’peux rien décider, j’suis jus’ le gérant. Faut voir aveu l’patron qui va bientôt arriver.
La tribu patiente en silence. Dix minutes plus tard, Maigros arrive, flanqué de Poireau et de Cageoque. Le trio se dirige vers le box. Au passage, l’inspecteur reconnaît Nolan, sa femme et les fillettes.
— Kès tu fous là, Vîstron ?
— Rin d’mal. J’bois un coup et j’attends l’patron, inspecteur.
— C’est mè, l’patron ! Kès què t’faut, ranchènn’rie ?
Nolan hésite quelques secondes avant de lâcher le morceau.
— Mwé… Faurait tester l’marchandèse… Gus ! Aboule ta graisse ècè !...... Tu vas d’aller au cabènet aveu lèye, è va t’fé n’pèpe è tu nous racont’ras.
Une demi-heure plus tard, Poireau regagne le box, mécontent : la créature, malgré ses efforts, n’a pas réussi à le faire venir.
— T’es nin n’référence, Gros. Nolan, deuxième essai !
C’est au tour de Cageoque de s’y coller. Ça ne prend pas dix mi-nutes.
— Correc, sans plus. Devriez essayer, chef, en spécialès’.
Maigros fait signe au père Vîstron. Pour la quatrième fois, Titziana, docile, retourne au charbon. Quand il regagne la salle, Désiré revient vers Nolan.
— Et tu fais pa-yî 30z€ pou’ ça ! U’nonte ! Ça n’vaut nin tripette ! Allez, païe tes verres et vût’ d’em n’établèssement aveu t’salope et tes pauf’ tchottes.
— Mais, inspecteur, et les quat’ turluttes ? I’ en a pour 120t€ !
— Din t’cul ! Les d’vès, c’est gratos. Allez, foutez l’camp !
— Dè, papa, intervient Brittany, on va aussi d’voir lécher la quette à l’inspecteur qui pue pour 50z€ ?
Le père indigne ne dut pas payer les consommations mais laissa une autre canine, en pourboire, sur le carrelage.
Écrit par : Éric | 04/03/2023
Y a vraiment 165 autres épisodes aussi drôles et déjantés?
Écrit par : Bella | 05/03/2023
Oui, charmante Bella, il y a même cent cinquante épisodes parus en deux volumes. Un régal !
Le bi.
Écrit par : Marc Bonetto | 05/03/2023
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Écrit par : Éric | 05/03/2023
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