2nd AVENUE

La gent féminine
l’évite depuis toujours
– pas folles
les guêpes !
Les hommes qui s’y hasardent
sont téméraires
inconscients
ou en recherche
de sensations fortes.
L’avenue des Dépravés
a une abominable
réputation.

Extrait de AVENUES (Nouvelles loufoqueries citadines)
recueil en chantier

Occultation

Notre grand ami André Stas
à Coco et à moi
s'est occulté la nuit dernière.
On ne t'oubliera jamais, Dédé,
on a ton Perfecto, ton tchapia et ton foulard
dans la véranda  !

 

 

 

 

Irréflexions (410)

J’aurais aimé devenir conducteur de locomotive mais je déraille trop.

Mère Ubu : Tu viens ?
Père Ubu : Jarryve !

— Tes textes n’ont aucune profondeur, Éric.
— On peut pourtant perdre pied en les lisant.

Si Jésus était né entre un âne et un taureau, il eut certes été plus viril.

Aux burnes, citoyennes !

Un peu de pub (557)

LE SERPENT MAJUSCULE
par Pierre Lemaître

Premier roman de l’auteur, écrit en 1985 mais publié il y a seulement deux ans. Une tueuse à gages sur le retour, qui travaille pour une mystérieuse organisation, commence à foirer quelque peu ses missions car elle perd tout doucement la mémoire. Vaguement soupçonnée par la police, elle craint surtout que ses employeurs ne veuillent se débarrasser d’elle. Elle décide de ne pas laisser venir et prend l’initiative. Une histoire bien noire et bien enlevée qui me donne envie de lire les autres polars de cet auteur que je viens de découvrir.

Titre rencontré dans les Notules dominicales de culture domestique de Philippe Didion, que je lis depuis plusieurs années. On s’y abonne sur simple demande : [e-mail]

Albin Michel (2021)
336 pages
20,90 €
Un peu plus sur l’auteur

C'EST LE PIED !

Si c’est au pied du mur qu’on voit le maçon…

01 – C’est au pied du fémur qu’on voit la rotule.
02 – C’est aux pieds du fossoyeur qu’on voit la tombe.
03 – C’est au pied-bot qu’on voit la grosse semelle.
04 – C’est au Pierrot qu’on voit Colombine.
05 – C’est au pied de la tour Eiffel qu’on voit les Japonais.
06 – C’est au pied-de-biche qu’on voit le clou gênant.
07 – C’est au pied-de-nez qu’on voit la morve.
08 – C’est aux pieds de la marquise qu’on devine le bourdaloue.
09 – C’est au pied-de-poule qu’on voit les goûts classiques des dames.
10 – C’est au pied du pénis qu’on voit les morpions.

Pas que du récent (286)

JAMBES FLUETTES, ETC.
par Tom Robbins

Cela fait trente ans que je me promets de relire Même les cow-girls ont du vague à l’âme… Caramba, encore raté ! Dans ce roman-ci, l’imagination délirante de l’auteur fait toujours merveille. Parmi les personnages principaux, une jeune peintre en manque d’inspiration ; son mari, un soudeur qui devient la coqueluche des galeries new-yorkaises ; un prédicateur mégalo qui souffre de furonculose ; une boîte de conserve (porc aux haricots) au langage raffiné ; une petite cuiller à dessert pudibonde ; une chaussette sale un peu grossière ; une conque et un bâton coloré datant de l’époque du roi Salomon. Mais pas que. Le tout sur fond de conflit israélo-palestinien. Un régal !

Éd. Gallmeister (2014)
540 pages
24,50 €
Un peu plus sur l’auteur
Le site de l’éditeur

Hausse de la TVA sur le livre en Belgique

Pour signer la pétition contre la hausse de la TVA (6=>9%) sur le prix du livre en Belgique, c'est ici :

https://www.change.org/p/non-%C3%A0-la-hausse-de-tva-sur-...

C'est pas moi qui l'dis

Denis Billamboz a lu Trashaïkus. Sa chronique est à déguster ici :

http://mesimpressionsdelecture.unblog.fr/2023/04/13/trash...

Un grand merci à lui !

Si intéressé.e, il me reste quelques exemplaires.

PERPLEXITÉ

En ce tridi 23 vendémiaire de l’an II, en place de Grève, l’officiant à la guillotine restait perplexe : comment allait-il procéder pour exécuter ces frères siamois ?

Les 12 ans de Cactus Inébranlable

Cela se passera sur le site du Péché Mignon, 19 rue Caumont à Amougies, un ancien restaurant où l’on sera bien.

 

Plus de 40 (!) autrices, auteurs et contributeurs ont annoncé leur présence…

 

Adrienne Dizier, À l’Arrache, Dominique Watrin, Émelyne Duval, Éric Allard, Éric Dejaeger, Fabienne Lorant, Francesco Pittau, François Laurent (ex Ami Terrien), Franz Griers, Gaëtan Sortet, Ivan Godfroid, Jacky Legge, Jean-Loup Nollomont, Jean-Luc Dalcq, Jean-Philippe Convert, Jean-Philippe Goossens, Jo Hubert, Joaquim Cauqueraumont, Karel Logist, Massimo Bortolini, Marc Menu, Mario Alonso, Michaël Lambert, Michel Delhalle, Mickomix, mirli, Mix ô ma Prose, Pascal Weber, Patrick Henin-Miris, Paul Lambda, Paul Guiot, Philippe Simon, Pierre Stival, Robert Varlez, Serge Basso de March, Théophile de Giraud, Tristan Alleman, Thierry Roquet… et Styvie et JPh !

 

Au programme, bien sûr, à boire (Chimay bleue pour tout le monde ?) et à manger (on parle d’un pain-saucisse revisité…), mais aussi une librairie éphémère, des dédicaces en pagaille, une exposition sous forme de lessive d’aphorismes, des lectures, de la musique, des performances, des surprises… de l’ambiance, quoi !

 

On compte sur vous, merci de nous informer au plus vite de votre présence, soit par retour de mail ou via un SMS au 0497/76.35.55.

 

Styvie et Jean-Philippe

 

Un peu de pub (556)

LA VIE SECRÈTE DES MOTS #13
par Pascal Lenoir

Tous les trois mois, sur 50 pages A5 à la mise en pages soignée, Pascal Lenoir propose un florilège de ses écrits, essentiellement des formes brèves aquarellées de surréalisme. Invités dans ce numéro : Philippe Lemaire, Ivar Ch’Vavar, Vincent Courtois et Jacques Cauda. La VSM n’est pas vendue : elle s’échange contre des timbres français ou des publications d’autres auteurs curieux. Tous les détails en contactant l’auteur : [e-mail]

Un extrait ici.

Irréflexion (HS)

Le Christ a dû jouir deux fois puisqu'Il est revenu...

1st AVENUE

Toutes les fenêtres
sont des œils-de-bœuf
qui donnent du fil à retordre
aux menuisiers et vitriers
en cas de remplacement.
Toutes les portes
sont aréolaires
semblables aux trappes
des lance-torpilles.
Dans l’avenue des Cyclopes
aucune maison
ne possède de garage.

Extrait de AVENUES (Nouvelles loufoqueries citadines)
recueil en chantier

(STREETS est toujours disponible ici :
https://grostextes.fr/publication/streets-loufoqueries-citadines/ )

Pas que du récent (285)

RÉCIT D’UN BRANLEUR
par Samuel Benchetrit

Roman Stern est un véritable branleur : allergique au travail et adepte de la masturbation, même si de temps en temps il effeuille une fleur de macadam. Son vrai problème : il a la tête d’un gars à qui le premier venu (H/F) a envie de raconter ses soucis. Grâce à une somme reçue d’une tante alcoolique, il crée sa petite entreprise : La Société des Plaintes. Contre paiement, il écoute à longueur de journées des gens qui viennent vider leur sac dans son bureau, sans jamais donner le moindre conseil. Ça tourne bien jusqu’au jour où il apprend qu’une vague compagne de lycée a sauvagement assassiné un patron de bistrot et son épouse, fait divers qui va chambouler ses mornes habitudes.

Pocket #11212 (2004)
Éd. originale : Julliard (2000)
176 pages
6,40 €
Un peu plus sur l’auteur

Irréflexions (409)

Qui parle peu ménage sa salive.

Chien qui a foi ne blasphème pas.

On peut mourire de tout.

Jésus a dû avoir deux orgasmes puisqu’il est revenu.

Le lèche-cul est nul en cunnilingus.