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14/09/2023

Irréflexions (419)

Tout zélote vole de ses propres zèles. (Sens de « voler » au choix.)

Je ne peux danser que les extrêmes : le slow langoureux et le pogo endiablé. Pour ce dernier, ça devient maintenant difficile après une minute. Pour le premier, c’est dur du début à la fin.

Certains aphoristes ignorent que leur ridicule tue le genre.

C’est en parvenant qu’on devient parvenu.

En accumulant des riens, on peut arriver à quelque chose. Comme Arman.

Commentaires

A quoi qu'il est arrivé, Arman ? Il a scié des violons, les a mis dans une boîte en plastoc. Buren et ses putains de rayures verticales, avec écartement millimétré. Cristo qui emballe, déballe, explique qu'on voit différemment le Pont-Neuf. Hé ! T'ouvre les chasses et tu le vois le Pont-Neuf, sinon tu vas chez l'oculiste. Y en même qui le trouve beau. C'est vrai que c'est de la belle ouvrage vachement solide. Dans la troupe des artistes escrocs, y a Ben. Putain de ses osses ! Il a trouvé un truc et, depuis des décennies, il t'écrit des conneries pas possibles et te les vend une blinde. César, quand il joue pas les ferrailleurs, il pond des trucs pas trop mal. Parlons pas du rital qui chie dans des boîtes de conserve. Après Michel-Ange, Vivaldi, Fellini et Marcello (Mastroianni), ça fout la honte à la botte entière.

Moi, j'ai semé des cadavres un peu partout, y a jamais rien qu'a poussé. J'ai fait le boulot, c'est tout. C'est pas pour ça que je me prends pour un artiste.

Écrit par : Le Désentripailleur | 19/09/2023

Il y a aussi le Belge Jacques Lizène qui peignait avec ses excréments. Mais pas pour de l'argent, lui.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Liz%C3%A8ne

Écrit par : Éric | 19/09/2023

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