Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/08/2010

Fifty-two

52... Santé !

11:05 Publié dans Divers | Lien permanent | Commentaires (18)

28/08/2010

La BMD 16

Avant de découvrir les chefs-d’œuvre de la rentrée littéraire, nettoyez-vous les méninges avec le 16ème numéro de La Belle-mère Dure ! C’est ici.

Au sommaire :
Éric Allard
Nicolas Brulebois
Éric Dejaeger
John F. Ellyton
Thomas Grison
Fabrice Marzuolo
Claude Romashov
Thierry Roquet
Denise la Crémière.

12:51 Publié dans News | Lien permanent | Commentaires (4)

25/08/2010

Microbe (9)

Microbe 61.jpgLe 61ème numéro de Microbe — spécial Richard Brautigan ! — est à l’impression. Avec ce numéro, la revue en est à dix ans d’existence.

Au sommaire :
P
ascale Arguedas
M
arc Bonetto
M
ichel Bourçon
A
rnaud Bourven
Y
ve Bressande
J
ean-Marc Couvé
J
ohn Ellyton
V
irginie Holaind
J
ean
H
ozan Kebo
R
oger Lahu
P
hilippe Lemaire
L
ouis Mathoux
H
ervé Merlot
J
any Pineau
T
hierry Roquet
G
uillaume Siaudeau
M
arlène Tissot
T
homas Vinau

Collages originaux de Philippe Lemaire

Les abonnés le recevront début septembre. Les autres ne recevront rien. Pour tous renseignements, contactez-moi.

11:30 Publié dans Microbe | Lien permanent | Commentaires (34)

21/08/2010

Pas que du récent (17)

Marcus - Le silence selon Jane Dark.jpgLE SILENCE SELON JANE DARK
par Ben Marcus

Dans l’Ohio, Jane Dark, sorte de guru, investit la maison de la famille Marcus et y installe sa secte des Silentistes, groupe de femmes qui ont fait vœux de silence et d’immobilité. Parodie sophistiquée des bibles modernes, cette série de témoignages utilisant un jargon pour faux initiés est rédigée dans une langue très recherchée. Chapeau à Claro qui a traduit cette folie en français !

10-18, 2008
284 pages
7,90 €
ISBN : 978-2-264-04143-2
Le site de l’auteur : http://benmarcus.com/
L’éditeur : ici

20/08/2010

JAMAIS TRANQUILLE

Elle diminue
lentement mais sûrement.
Elle rétrécit
comme une peau de chagrin
made in China
qu’on aurait lessivée
à 90° au lieu de 30.
Dans quelques minutes,
il va me falloir
faire l’épuisant effort
de déplacer ma chaise :
le soleil
fait son zénith,
rabougrissant,
racrapotant
de manière inexorable
l’ombre.

Ouzo - Scan couverture.jpg

JE NE BOIRAI PLUS JAMAIS D’OUZO… AUSSI JEUNE (Recueil instantané #2)

35 textes écrits entre le 27/07 et le 15/08/2010
44 pages, format A5
Entièrement imprimé sur papier bleu clair
Couverture 160 gr

Tirage limité à 65 exemplaires
dont 15 contenant une page recto-verso du manuscrit original

Si intéressé(e), contactez-moi…

19/08/2010

Un peu de pub (100)

Jacobs - Compte à rebours.jpgCOMPTE À REBOURS CONTRE L’OCCIDENT
par Corentin Jacobs

Un célibataire trentenaire a décidé de mettre fin à ses jours. Quatorze heures avant l’instant fatidique – je ne vous dis pas comment il a décidé de s’en aller – heure par heure, il fait le bilan de sa vie et, surtout, celui de la société occidentale dans laquelle il a toujours vécu. Tout y passe : la famille, l’amitié, l’éducation, la TV, le travail, etc. Un moyen comme un autre de gerber son sac.

maelstrÖm réÉvolution, 2010
84 pages
12 €
ISBN : 978-2-87505-051-9
L’auteur ne semble avoir ni blog ni site mais il est sur fèces-bouc
L’éditeur : http://www.maelstromreevolution.org/pages/FRA/home.asp
On peut commander ce livre via Rezolibre

18/08/2010

AU MARCHÉ DU BOURG

Le morceau précédent est ici.

...C’est jour de marché. Quand Ginette arrive dans la cuisine pour y préparer le café et le petit déjeuner, elle découvre cinq poulets fraîchement décapités sur la table. Au-dessus de l’évier, trois lapins sont pendus par leurs pattes postérieures. D’une de leurs orbites énuclées, le sang plic-plique lentement. Le Bouseux entre, portant un seau rempli d’eau fumante duquel dépasse le cou d’un sixième gallinacé.
...« Regarde, dit-il à sa servante sans même la saluer, tu le laisses trois minutes dans l’eau bien chaude, pas bouillante ou tu cuis déjà la bestiole, puis tu arraches les plumes, comme ça. » Joignant le geste à la parole, en deux minutes, le paysan a plumé un premier poulet dont le plumage jonche le carrelage de la pièce. « Continue. J’m’occupe des lapins, on déjeunera après. »

...Un peu avant huit heures, Blaise débouche sur la place du bourg au volant de son antique tracteur. Quelques échoppes sont déjà dressées, d’autres en cours d’installation. Avec colère, il découvre que son emplacement habituel, juste devant le bien nommé Café de la Place, est occupé par un étal inconnu qui propose bijoux, sacs à main et autres foulards artisanaux. Il pile à vingt centimètres de l’échoppe et hurle au jeune chevelu qui vient de faire un bond en arrière : « T’as deux minutes pour déguerpir avec tes saletés ou j’défonce tout ! »

...Sur le coup d’onze heures, le Bouseux se frotte mentalement les mains – impossible de le faire physiquement car il tient un huitième ballon de blanc dans la dextre et se touche discrètement de la senestre. Devant lui ne reste qu’un poulet entouré de quelques légumes. La matinée a été bonne. Il exhibe un sourire béat à deux inconnus qui s’approchent de lui, leurs regards cachés derrière des verres miroirs comme on n’en trouve plus que dans les mauvais romans.
...« Bonjour, monsieur.
...— …
...— À tout hasard, auriez-vous vu cette jeune femme dans les environs ? »
...— Z’êtes de la police ?
...— Non. C’est une amie qui nous a donné rendez-vous ici mais elle est partie il y a quelques jours sans laisser d’adresse.
...— Nan, j’l’ai jamais vue dans l’coin.
...— Merci. »
...Intrigué, le Bouseux regarde les deux inconnus faire le tour de la place en montrant la photo. Il connaît les gens du coin, il sait qu’ils ne leur diront rien. Une demi-heure plus tard, son dernier poulet vendu et son dixième blanc avalé, il repart vers les Grands Prés. Il a toujours le sourire aux lèvres. Un genre de rictus.

17/08/2010

PROVERBE DU JOUR

N'enterre jamais ta chienne l'estomac vide.

13:10 Publié dans Divers | Lien permanent | Commentaires (0)

Un peu de pub (99)

Fante - Limousines blanches.jpgLIMOUSINES BLANCHES ET BLONDES PLATINE
par Dan Fante

Bruno Dante, l’alter ego de l’auteur, antihéros alcoolique et colérique, sillonne les rues d’Hollywood au volant d’une stretched limousine, conduisant des gens fortunés à leurs rendez-vous en tous genres. Au programme : alcool, coke, violence, sexe, situations plus trash les unes que les autres. Un régal !

13e Note Éditions, 2010
272 pages
19 €
ISBN : 978-84-936975-8-7
Le site officiel de l'auteur : http://www.danfante.net/home.htm
Voir sa précédente publication chez cet éditeur ici.
L'éditeur : http://www.13enote.com

16/08/2010

CHRONOMÈTRE ET THERMOMÈTRE

J’ai effectué
quelques mesures.
En moyenne,
les dernières gorgées
d’une bouteille de 500 ml
de bière (?)
– Mythos, Heineken, Amstel –
mettent 4’12”
après ouverture
pour retrouver
– en plus de la couleur –
la température
de l’urine.
Une seule solution :
boire très vite !

Extrait de Je ne boirai plus jamais d’ouzo… aussi jeune, recueil instantané n°2.

15/08/2010

Un peu de pub (98)

Heroux - Good Evening.jpgGOOD EVENING, CENTRAL LAUNDROMAT
par Jason Heroux

Une novella inspirée par Brautigan, m’a confié l’auteur. C’est bien le cas. Le personnage central est le jeune copropriétaire d’une laverie. Sa petite amie « perd » mystérieusement sa voix. Son meilleur ami, qui se déplace en chaise roulante, rate son suicide pourtant bien programmé. Un étrange pigeon récolteur de mégots de cigarettes élit domicile dans la laverie où un sèche-linge se met régulièrement en marche sans prévenir. Des personnages qui vivent des situations absurdes sans se tracasser le moins du monde.

Quattro Books (Canada), 2010
96 pages
16,95 CAN$
ISBN : 978-1-926802-04-6
Un peu plus sur l’auteur : http://www.geraldengland.co.uk/revs/bs072.htm
Le site de l’éditeur : http://www.quattrobooks.ca/

14/08/2010

NUIT CLAIRE

Le morceau précédent est ici.

...C’est pleine lune, celle qui rend les doux dingues complètement cinglés.
...
Dans son lit, Blaise-le-Bouseux se retourne, grommelle et ressasse, preuve qu’il est capable de faire trois choses en même temps, ce qui n’est pas donné à tout le monde. « La souillon ! Elle a réussi à m’faire payer les trois quarts de ses achats ! C’est pas possible ! Elle a mis l’diable en moi !... J’vois encore sa tête quand j’ai lu l’ticket d’la boutique de lingerie : soutien-gorge machin, soutien gorge bazar, string bidule, string truc, tanga chose… Si tu m’montres qu’i’ t’vont bien, j’te les paie aussi !... L’a pas osé, la poufiasse… C’est pas tout ça, d’main, c’est marché. Faut que j’prépare des poulets et deux, trois lapins. J’vais lui apprendre à plumer, même si elle sait déjà s’y prendre avec moi. Ça m’f’ra gagner du temps. L’a mis l’diable en moi, la garce…»
...
Dans sa pièce de deux mètres cinquante de large sur cinq de long, Ginette ne trouve pas non plus le sommeil. Pourtant, elle est bien fatiguée. Ces deux derniers jours, elle a mis le turbo pour les tâches ménagères et fermières afin de disposer de quelques heures pour aménager correctement sa chambre. Elle a repeint la pièce brunâtre : le plafond en blanc et les murs en rose pâle. Elle a déplacé contre le mur du fond le lit que le Bouseux avait monté près de la porte. Elle a posé deux verrous à l’huis en plus de la serrure qui ferme à l’aide d’une grosse clef : elle soupçonne son patron d’en posséder un double. Elle a repeint la table et les deux chaises. (« Pourquoi i’ m’a mis deux chaises ? I’ croit que j’vais l’inviter pour le thé ? ») Elle a garni la petite fenêtre d’une épaisse tenture pour annihiler toute tentative de voyeurisme dans le chef du paysan. Elle a arrêté à près de vingt-trois heures. Elle est liquidée et pourtant, le sommeil réparateur ne vient pas.
...
Soudain, elle entend un bruit étrange, comme un hurlement de loup. « Non, c’est pas possible ! Y a plus de loups en Creuse depuis des dizaines d’années ! » Elle allume sa lampe de chevet et va vérifier que les verrous sont bien poussés. Le cri de bête blessée retentit une nouvelle fois. Elle n’ose pas écarter la tenture pour regarder dehors. Elle retourne se pelotonner sur son lit, aux aguets, le regard rivé à la porte.
...
Si elle avait jeté un coup d’œil par la fenêtre, elle aurait pu voir le Bouseux, dans le plus simple appareil hormis ses bottes en caoutchouc, s’approcher furtivement de sa chambre et, tout obscénité, en serrant les mâchoires pour ne pas hurler une troisième fois, asperger de sa semence le bois protecteur. Son père lui a toujours dit que, comme les grands mâles, il devait marquer son territoire.
...
Il est près de trois heures quand Morphée remarque la tenue légère de Ginette et se décide enfin à la prendre dans ses bras.

13/08/2010

Pas que du récent (16)

Marignac - Fuyards.jpgFUYARDS
par Thierry Marignac

Dans une Russie post-perestroïka, deux journalistes, un Français et un Américain, essayent de reconstituer le parcours d’un tueur en série. Dans l’ambiance glauque d’une ville au nom d’usine métallurgique, tout le monde semble avoir quelque chose à taire, le pot-de-vin et le graissage de patte sont rois et certains sont prêts à tuer père et mère pour 500 gr. de mauvaise vodka. Quant à l’amitié, elle est tout sauf désintéressée.

Rivages / Noir #482, 2003
268 pages
7,95 €
ISBN : 2-7436-1151-0
Le blog de l’auteur : http://chroniquesmarignac.blogspot.com/
Le site de l’éditeur : http://www.payot-rivages.net/

12/08/2010

LEÇON DE CONDUITE

Pour conduire,
le Grec a besoin de
cinq mains.
La première pour
le téléphone portable.
La deuxième pour
le klaxon.
La troisième pour
les appels de phares.
La quatrième pour
le volant.
La cinquième pour
le changement de vitesse.
Avec une voiture automatique,
il a d’office droit à
deux téléphones portables.

Extrait de Je ne boirai plus jamais d’ouzo… aussi jeune, recueil instantané n°2 qui sera prêt dans deux ou trois jours.