Un peu de pub (513)

LE MONDE ENGLOUTI… (EN UN SEUL REPAS)
par Thierry Roquet

De la poésie à la rosserie, une petite centaine de contes brefs dont certains sont très proches de l’aphorisme. Très grande variété dans l’inspiration, de la petite histoire intimiste à la science-fiction en passant par le fait divers qui dérape. Un recueil d’un fort bon niveau.

Un extrait ici.

Denis éditions (2021)
82 pages
4 €
Thierry n’a ni blog ni site
Le site de l’éditeur

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LES (PETITS) ÉDITEURS INDÉPENDANTS !

Irréflexions (360)

L’unijambiste refuse d’avoir un pied dans la tombe.

Les albums Panini^® : les livres d’images des futurs hooligans.

Le bonheur des Huns fait le malheur des Hautres.

Avoir tout pour déplaire.

Après le véganisme, l’anthropophagisme ? Mais 100 % bio, alors.

Pas que du récent (253)

JOCONDE JUSQU’À 100
par Hervé Le Tellier
Couverture de Denis Gaydier

Reprenant le principe des Exercices de style de Queneau, l’auteur nous propose l’avis sur la peinture la plus célèbre du monde de cent observateurs différents. Le sourire énigmatique de Mona Lisa en prend plein les lèvres. À cet oulipien notable, je ne peux donner qu’une excellente note.

Un extrait ici.

Le Castor Astral (2006)
118 pages
12 €
Un peu plus sur l’auteur
Le site de l’éditeur

LE CHÂTEAU

À l’extérieur de l’enceinte du château, il longeait les murs de pierres recouverts de lierre, frôlant les feuilles. C’en était fini : sa famille qui vivait là depuis des générations avait dû quitter l’illustre bâtisse sans espoir de retour car les nouveaux propriétaires dératisaient à outrance.

LIRE LE DÉLIRE

LES ÉDITIONS TIRTONPLAN
ONT À NOUVEAU LE DÉSHONNEUR ET LE DÉSAVANTAGE
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LIRE LE DÉLIRE
(textes respectant la folle contrainte
de l’alternance voyelle/consonne)

par ANDRÉ STAS

Illustration de couverture
de l’auteur

Impression sur vélin blanc 100 gr
sous couverture en vélin blanc 130 gr
Tirage strictement limité à 50 exemplaires numérotés

À commander uniquement chez l’auteur
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Prix : à la tête du client
(Il n'y en aura pas pour tout le monde...)

Un peu de pub (512)

ZADIGACITÉS
par Patrick Henin-Miris

Environ deux cents contes brefs pour tous les goûts : poétiques, tristes, marrants, désabusés, écologiques, romantiques, râleurs, absurdes, voire parfois sternbergiens. Ce recueil me fait penser à un sac que l’on aurait rempli de billes en verre et de perles fines dans lequel il faut plonger pour trouver son bonheur.

Un extrait ici.

Cactus Inébranlable éditions (Microcactus # 5 – 2021)
104 pages
8€
L’auteur semble n’avoir ni site ni blog
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Irréflexions (359)

Beaucoup d’aphoristes devraient utiliser plus souvent deux touches de leur clavier : <== et Del.

Vous n’irez plus au bois, les arbres sont coupés.

Je n’ai aucun problème à offrir à vos solutions.

C’est à sa gueule de bois qu’à la table du petit déjeuner on reconnaît un ami.

Grâce aux réseaux dits sociaux, les lâches peuvent se lâcher.

Pas que du récent (252)

LE MONDE SELON CHURCHILL
Sentences, confidences, prophéties et réparties
rassemblées par François Kersaudy

L’un des plus grands hommes politiques du XX^e siècle, Winston Churchill était aussi un personnage débordant de verve et rempli de contradictions. Son humour et ses réparties sont aussi connues que ses actes. Bien que grand consommateur d’alcool, il ne fut jamais, dit-on, pris en flagrant délit d’ivresse.

Un extrait (chapitre L’humour) ici.

Éditions Tallandier (collection Texto – 2011)
300 pages
10€ (réédition 2019)
Le site de l’éditeur

SURMENAGE

Il n’en pouvait plus. Il recevait de 6h à 22h, avec une pause de 13h à 13h30 pour se sustenter. Six jours sur sept. Son carnet de rendez-vous était complet pour plus d’un an et les demandes continuaient à affluer. « Pourquoi, se demandait-il, me suis-je établi comme psychiatre pour poètes ratés ? »

Un peu de pub (511)

TOUT EST RELATIF (ET TONDU)
par André Stas
Couverture de l’Amiral Galopin

Quand on tient un recueil d’André en mains, impossible qu’il vous en tombe : il y est accroché comme du papier tue-mouche et on ne peut s’en dépêtrer qu’une fois le dernier aphorisme lu. Pire : on en redemande ! Mais il va falloir patienter au moins deux ans, saperliPop-et-Popette, comme dirait Lambique. Allez, mon Dédé, au boulot ! 

Un extrait ici.

Cactus Inébranlable éditions (P’tit Cactus #83 – 2021)
88 pages
10€
Un peu plus sur André
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Irréflexions (358)

Continuez à aller au charbon, les carriéristes !

Sur un air bien connu : « C’est la turlutt’ finale, bandons fous et demain… »

Une nouveauté dans le handisport : la boxe en fauteuil roulant.

Pour le plaisir, s’introduire par effraction chez un marchand d’alarmes et ressortir les mains vides.

Manifestation d’agoraphobes, d’ermites et autres anachorètes pour prolonger ad vitam les mesures de confinement.

Un peu de pub (510)

AMPÉLOGRAPHIE PARADISIAQUE
par le Dr. Lichic

Nul n’ignore que Dieu, qui à l’époque n’était pas encore le Père, refusa dans sa magnanime pudibonderie qu’Adam et Ève se promenassent nus. Si la Genèse parle de feuilles de figuier comme cache-sexe, celles-ci furent remplacées dans l’iconographie européenne par des feuilles de vigne. La question essentielle que se pose le Dr. Lichic est : de quel cépage ces feuilles provenaient-elles ? Problème auquel le Régent de Mythographie animale et végétale du Collège de ’Pataphysique s’attaque avec brio, comme toujours.

Éditions Grands Champs (2021)
Importante iconographie
28 pages
7 €
Le Dr. Lichic n’a ni blog ni site
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Pas que du récent (251)

LE BRACONNIER DE DIEU
par René Fallet

En 1943, pour échapper à une patrouille allemande, Grégoire Quatresous trouve refuge dans un monastère trappiste. Vingt-six ans plus tard, à cinquante ans, le démon de midi vient secouer frère Grégoire qui jette son froc aux orties pour mener une vie de débauche à la gloire de Dieu qui ne lui en veut aucunement. Roman populaire. Ben oui. J’aime les romans populaires, sans chichi, pleins d’humour et de truculence.

Publié en 1986
Toujours disponible en Folio (#1717)
224 pages
6,90 €

#BLACKLIVESMATTER

On ne dit plus…

trou noir mais aspirateur universel

roman noir mais histoire sombre

humour noir mais rire carié

bête noire mais panthère sans taches jaunes

idée noire mais frankinerie non colorisée

café noir mais petit serré sans lait

nuit noire mais soleil couché sans lune

chambre noire mais local fuligineux

peignoir mais robe de chambre pour veillée funèbre

urinoir mais pissotière

Un peu de pub (509)

WAM #3
Revue d’AréPoézi
« Il n’est pas nécessaire aux éclatements de se rendre anodins. »

TEXTES : Édito de Robert Roman – Gracia Bejjani – Patrick Oustric – Henri-Michel Polvan – Ludovic Elzéa – Morgan Riet – Alexandra Bouge – Al Zimmer (Roger Lahu) – Myriam OH – Bruno Sourdin – Kiko – Flora Delalande – Christian-Edziré Déquesnes – Philippe Pissier – Éric Dejaeger (10 irréflexions inédites) – Didier Trumeau – Matt Mahlen.
ILLUSTRATIONS : Walter Jagueneau – Matt Mahlen – Vincent Galois – Milène Tournier – Flora Michèle Marin – Henri-Michel Polvan.
PHOTOGRAPHIES : Robert Roman – Saprod.
ART POSTAL : Patrick Oustric – Pascal Ulrich – Matt Mahlen.

72 pages A5
Abonnement : 38 € pour 4 numéros
Le numéro : 10 €
Contact : [e-mail]

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LA PRINCESSE ET LE CRAPAUD

Lors d’une promenade au bord de l’étang, une princesse désœuvrée découvrit un crapaud endormi. « Pourquoi pas ? » pensa-t-elle ? Elle le souleva délicatement et déposa un baiser sur sa tête grumeleuse. Le batracien se métamorphosa en prince charmant ! La future reine lui sauta au cou, l’embrassa avec fougue et se transforma en une fort jolie rainette.

Irréflexions (357)

Prêt à tout pour ne rien faire.

Le roman noir est-il un genre qui va devoir changer de nom ?

Chien aphone à force d’aboyer finit par mordre.

Au foot, les hooligans belges se croient sortis de la cuisse de Jupiler®.

Supprimer les chiffres romains pour commencer, les chiffres arabes (ou indiens) un peu plus tard, et ce sera parfait.

UN NOUVEAU GENRE DE LAPIDATION

Il fut pris d’une irrépressible quinte de toux. Les gens s’écartèrent, terrorisés. Il tenta de s’expliquer. Impossible tant qu’il crachait ses poumons. La première boîte – des demi-pêches au sirop – l’atteignit à la tempe droite. Étourdi, il tomba à genoux. Une pluie de fer blanc s’abattit sur son crâne : canettes de bière et de soda, sardines à l’huile, petits pois et carottes, thon au naturel. Un magnum de vin mousseux lui cogna l'occiput et le jeta au sol. Il cessa enfin d’expectorer. Lorsque le SAMU arriva, il avait rendu l’âme. Durant la pandémie de Covid, il était fortement déconseillé d’avaler de travers dans un supermarché.

L'arc-en-ciel sera toujours là

Salut, le barde...

J'ai eu la chance de chanter a cappella avec lui
bras dessus bras dessous
LA P'TITE GAYOLLE
sur un quai de gare parisien
retour de Saint-Malo
La Belgique Sauvage s'en souvient peut-être

Les CRS ne sont pas intervenus

Irréflexions (356)

Les cavalières n’utilisent pas de crème antirides : le cheval sauve âge.

Le havane du condamné nanti.

On parle peu de la cercliture du quadrilatère.

Devenir prêtre : rentrer dans les désordres.

Avec Pâris, on mettrait Hélène en carafe.

GUINNESS BOOK

Le nombre d’aphorismes écrits en vingt-quatre heures vient d’être battu par G*** G*** avec 5212 productions, soit une moyenne d’un peu plus de quatre phrases par minute, record validé par le Guinness Book. L'éditeur de G*** G*** se frotte les mains !

SONNETS ALPHABÊTIFIANTS

LES ÉDITIONS TIRTONPLAN
ONT LE DÉSHONNEUR ET LE DÉSAVANTAGE
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SONNETS ALPHABÊTIFIANTS

(26 exercices d'hostile au déjà vu)

coécrits par

André Stas & Éric Dejaeger

Illustration de couverture de

Xavier Canonne

Préfarce de Jules Scouflaire

Impression sur vélin blanc 100 gr
sous couverture en vélin bleuet 120 gr
Tirage strictement limité à 50 exemplaires numérotés

À commander uniquement chez les auteurs
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TIRTONPLAN EST UNE MAISON D'ÉDITION
AUSSI ALÉATOIRE QUE MINIMALISTE

Irréflexions (355)

Les dinosaures n’ont pas totalement disparu. Il existe encore aujourd’hui une variété mutante de raptor : le perceptor.

— Je ne sais que dire…
— Ben, fermez-la !

Il adorait sa chaise, Persée.

Mes armes préférées sont bien au chaud dans mon plumier.

— Éric, fais un effort !
— Un quoi ?

AVIS DE RECHERCHE

Le philosophe Philémon de la Philardière n’a plus donné signe de vie depuis le 13 juin. Il a été aperçu ce jour-là pénétrant dans le labyrinthe de ses idées et n'en est toujours pas ressorti. Nous faisons appel à des volontaires pour partir à sa recherche. Si intéressé(e), se munir d’un équipement de trekking et de nourriture pour trois mois.

COÏT CONTRARIÉ

Cupidon, canaillou, tira en l’air fléchette.
Culotté, l’angelot voulait faire un carton.
Coquin de sort, son trait atteignit Jeanneton,
Cette brave gamine appréciant la couchette.

Colin dans le fenil tripotait sa quéquette
Couronnée sur le gland d’un énorme bouton,
Cadeau empoisonné du pervers cureton,
Chut des nues en voyant approcher la jeunette.

Caramba! gémit-il. Que me veut ce tendron ?
Coco, dit-elle, viens ! Mon sexe est un chaudron !
Confus, le fan d’Onan lui dit : — Holà ! caillette,

Comment puis-je annoncer à ce con Cupidon,
Ce titi, que n’ai point de désir pour poulette ?
Casse-toi ! Laisse-moi décharger mon tromblon !

André Stas & Éric Dejaeger
Extrait de Sonnets alphabêtifiants
À paraître incessamment aux éditions Tirtonplan
Tirage limité à 50 exemplaires
Ceux qui acceptent d’acheter un chat dans un sac peuvent déjà réserver

Pas que du récent (250)

POÈMES SURRÉALISTES
par Léo Malet

Surtout connu pour les enquêtes de Nestor Burma, le détective qui met le mystère K.O., Léo Malet fut également poète à ses heures et fréquenta les surréalistes entre 1930 et 1945. Il ne fit jamais vraiment partie du groupe, il était plutôt, comme il se (le) doit, une sorte d’électron libre. Ses poèmes sont souvent marqués d’une petite touche érotique.

Un extrait ici.

Éditions de la Butte aux Cailles (1983)
160 pages
Uniquement en occase

Irréflexions (354)

Il faut dézinguer un max : ce métal a la cote chez les ferrailleurs.

Je ne suis plus ce que je n’ai jamais été.

Revenir sur ses pas, c’est aller de l’arrière.

Raconter les amours d’un hélicon et d’une flûte traversière ; celles d’une harpe et d’une guimbarde ; et celles d’un piano et d’un tam-tam. Qu’il y en ait pour tous les goûts.

— Faut pas ! Faut pas ! hurlait-il avant de faire un fatal faux pas.

LICENCIEUSES LANGUEURS

Légèrement vêtue, seins nus sous son polo,
Lola riait trop fort, abusant de champagne
Laurent-Perrier frappé en rêvant de l’Espagne,
L’Alhambra, l’Alcazar... mais survint Paolo.

Légende de l’arène et… du waterpolo,
Le ténébreux dit : — Viens, partons à la campagne
Libérer des toros, juste vêtus d’un pagne.
La belle rétorqua : — Olé ! D’ac mais mollo.

Libertad! hurlait-elle en montrant de la fesse.
Livide, chamboulé par une telle adresse,
Lorca dans ses pensées, il approcha la main.

Libidineusement, éberlué l’Ibère 
Lutina le fessier sans rêver à demain,
Lança un Caramba! puis se mit en prière.

 

André Stas & Éric Dejaeger
Extrait de Sonnets alphabêtifiants
(26 exercices d’hostile au déjà lu)
À paraître aux éditions Tirtonplan
en tirage confidentiel

ENNEMI PUBLIC N°1

Le modus operandi de ce tueur en série était connu : il décapitait sa victime, posait la tête sur un oreiller et, d’un coup de cognée, la fendait en deux longitudinalement. Son leitmotiv : que les gens dorment sur leurs deux oreilles. L’assassin restait introuvable.

Irréflexions (353)

Pour vraiment s’ouvrir aux autres, hara-kiri ou seppuku ?

Les journaux intimes se tiendraient maintenant, m’a-t-on dit, sur FB. Finis, les beaux cahiers que l’on cachait aux yeux de tous.

L’eunuque ne s’en bat jamais les couilles. Éric-Emmanuel Schmitt non plus.

Me lever tôt m’emmerde. Me lever tard m’emmerde. Me coucher tôt m’emmerde. Me coucher tard m’emmerde. Sans parler du reste.

Oui, j’ai bien vendu l’appeau de l’ours à ce chasseur qui s’est fait tuer par un ursidé.